Notre pote Sébastien (Georges Babluani) est loin d’avoir une vie de rêve et pourtant il ne se plaint pas puisqu’il a réussi à trouver un petit boulot pour gagner un peu d’argent. Habile de ses mains, il met son talent au service de Jean-François Godon (Philippe Passon), un homme à priori sans histoires mais qui a quelques secrets. Ces secrets, Sébastien va les découvrir après la mort de son employeur. C’est à ce moment qu’il trouve un billet de train qui va le conduire à un drôle de jeu qui pourrait bien signer son arrêt de mort.

Ce film j’en ai beaucoup entendu parler à travers des critiques assez élogieuses et donc j’étais assez curieux d’y jeter un œil. Après un début assez fastidieux, le film gagne en intérêt quand le spectateur découvre l’aventure dans lequel s’est jeté le jeune Sébastien mais ça reste toutefois un poil décevant. Niveau réalisation, on sent qu’il s’agit des premiers pas de Gela Babluani (frère de l’acteur principal) proposant quelques idées assez intéressantes mais 13 tzameti n’est pas un film incontournable.

Bienvenue au Mexique, à la veille du 20^ème siècle ; époque où les terres appartenaient encore au peuple. Hélas, les Etats-Unis sont en pleine construction et ce développement s’étend jusqu’aux contrées voisines ; c’est ainsi que Maria Alvarez (Penélope Cruz) et son père ont perdu leurs terres. Sara Sandoval (Salma Hayek) quant à elle est bien loin de cette réalité, elle qui a grandi en Europe et qui ne se sent pas appartenir à ce peuple. Pourtant, les évènements vont se précipiter et les 2 jeunes femmes vont s’associer pour devenir les Bandidas, les criminels les plus recherchés !

Ce film avait bénéficié d’une belle promotion lors de sa sortie, il faut dire que le casting est plutôt alléchant avec les belles comédiennes que sont Salma Hayek & Penélope Cruz. La tentation était alors grande pour les producteurs de nous livrer un scénario bateau et ô surprise c’est effectivement le cas ! Intrigue trop prévisible et humour peu voire pas recherché font de Bandidas un pur produit marketing porté par les 2 belles latinos.

C’est du jamais vu ! On a décidé d’organiser un grand jeu de grattage, le ticket pour l’espace où 2 heureux gagnants auront la chance d’obtenir les places pour rejoindre la station orbitale européenne. Le jour J est arrivé et l’on connaît l’identité de ces 2 élus avec tout d’abord Cardoux (Kad Merad) qui est bien décidé à faire honneur à son fils et le 2^ème gagnant est un certain Yonis (Guillaume Canet). Accompagné du commandant Beaulieu (Olivier Barroux) et du co-pilote Soizic (Marina Foïs), ils vont vivre une aventure qu’ils ne sont pas prêts d’oublier car l’un d’entre eux va détourner la station !

Si vous êtes un habitué de l’humour de Kad & Olivier vous allez être gâtés avec cette comédie assez sympathique. Tout au long du film, le duo multiplie les situations incongrues et un humour parfois proche de l’absurde, une particularité qui me va comme un gant. Plein de petits détails qui vous décrocheront un sourire mais ce n’est pas non plus la comédie de l’année. Le casting a été soigné avec les présences de 2 anciens Robins des bois et des excellents Guillaume Canet & André Dussolier.

Notre pote Tom Stall (Viggo Mortensen) a une vie bien idyllique que l’on aimerait tous avoir : une femme charmante avec Edie (Maria Bello) et 2 adorables enfants. En plus de ça, il a un commerce qui lui appartient avec ce café où il voit passer tous les habitants de Millbrook. Mais sa vie va être complètement bouleversée quand il est victime d’un braquage duquel il se sort sain et sauf après avoir maîtrisé ses agresseurs de façon époustouflante. Il devient le héros d’une ville mais certains commencent à se poser des questions, comment un simple père de famille a-t-il pu neutraliser aussi facilement 2 criminels ?

Beaucoup de bien avait été dit de ce film et s’il est vrai que l’histoire est intéressante, je ne peux m’empêcher de ressentir de la déception. Loin d’être l’œuvre culte comme certains semblent le considérer, A history of violence est surtout intéressant dans la façon où le réalisateur fait ressurgir la bestialité du personnage et ses répercussions sur son entourage. Viggo Mortensen prouve qu’il y a une vie après le Seigneur des anneaux et c’est toujours un bonheur de voir la si belle Maria Bello.

Patrick & Sami (Clovis Cornillac & Pascal Elbé) sont de véritables potes d’enfance et aujourd’hui encore ils ne se sont pas perdus de vue, une amitié solide comme du roc. D’ailleurs, il faut bien ça pour supporter Sami, un jeune homme apparemment tout ce qu’il y a de plus normal mais qui souffre d’hypocondrie (voire d’hypercondrie comme dirait Patrick). Ce comportement excessif lui fait même croire qu’il est atteint du syndrome de Werner-Jonhson, un mal aussi rare qu’il est incurable. Il semble condamné mais tout espoir n’est pas perdu et Patrick décide de l’accompagner en Inde pour rencontrer un gourou.

Pas besoin d’être un devin pour savoir que cette petite comédie n’atteindrait pas des sommets mais comme il y avait la présence du grand Clovis Cornillac et que j’avais besoin de me détendre…Pas de surprises donc dans Le cactus : un duo comique, quelques scènes assez drôles et à noter toutefois l’apparition en guest de Pierre Richard, figure emblématique de la comédie française. Pour un cactus, ça ne vous piquera pas vraiment au contraire c’est doux, trop doux pour se laisser séduire !

C’est la désolation pour Pete Perkins (Tommy Lee Jones). Il vient d’apprendre la mort de son meilleur ami, que dis-je, de son pote d’enfance Melquiades Estrada (Julio Cedillo). Le pire dans tout ça c’est que ce n’est pas une mort accidentelle mais surtout les forces de police refusent de faire leur travail parce qu’il s’agit d’un clandestin mexicain. Pete, lui n’a pas l’intention de laisser le pourri qui a tué son ami en liberté et il apprend très vite que le meurtrier travaille dans la police des frontières. Il s’appelle Mike Norton (Barry Pepper) et vient de s’installer dans la région, ce dernier ne sait pas l’aventure qui l’attend !

Il est assez rare de voir Tommy Lee Jones passer derrière la caméra (même si en l’occurrence il est aussi devant) et comme ce Trois enterrements avait été reçu de manière positive par la critique, j’ai jeté un œil. J’avoue m’être ennuyé tout au long du film avec un début assez difficile à suivre puisque Tommy joue la carte du flash-back sans que l’on s’en aperçoive vraiment. Après ça, la réalisation devient plus classique et se centre sur les 2 personnages de Pete & Mike développés de façon très intelligente mais cela n’ôte en rien la monotonie de ce film !

Antoine Derouère (Jalil Lespert) est un homme heureux ! Il va enfin réaliser son rêve et intégrer les forces de police de surcroît, il a choisi une affectation qui l’attire particulièrement : la Police Judiciaire de Paris ! Dans la capitale, il aura l’opportunité de voir défiler les affaires contrairement au Havre d’où il est originaire et où il a laissé sa petite amie. Son arrivée coïncide avec le retour du commandant Vaudieu (nathalie Baye) qui a du affronter ses démons intérieurs pour reprendre du service. La vie de la Police Judiciaire n’est pas de tout repos !

Comme notre pote Nathalie Baye a obtenue le César de la meilleure actrice pour sa participation à ce film, je me suis dit que ça valait le coup de jeter un œil. En plus de cela, un bon petit thriller policier n’est jamais désagréable et Le petit Lieutenant vous fera certainement passer un bon moment. Dommage cependant que l’intrigue ne soit pas plus excitante mais c’est peut-être aussi ça la véritable vie de la P.J. de Paris.

Dans la vie, les personnes sur lesquelles on peut réellement s’appuyer se compte sur les doigts d’une main. C’est le cas pour le richissime François Veber (Gérard Depardieu) qui n’a véritablement qu’en un homme, son pote Ramon Holgado (Gad Elmaleh). Chauffeur mais aussi ami intime de la famille, Ramon connaît mieux que personne son patron et sait gérer les situations les plus délicates mais quand un certain Arnault Delahaye (Xavier Couture) apparaît, le comportement de François s’en ressent.

Il faut creuser très profondément dans le film pour voir que c’est une comédie ! Pourtant, l’affiche est prometteuse : Gad Elmaleh, Gérard Depardieu, Sabine Azema et la toujours très belle Valeria Golino mais tous ces comédiens semblent un peu perdus dans ce long métrage qui manque de peps et de surprise. On évite toutefois de retrouver le schéma habituel du duo comique puisque ici les 2 personnages vivent pratiquement l’un pour l’autre ce qui engendre quelques tensions au sein du couple de Ramon.

Vivez le film Dans la peau du personnage !! 

Notre pote Romain (Melvil Poupaud) a une vie plutôt agréable : il est photographe de mode. A défaut d’apprécier les top models qui défilent devant son appareil, il peut quand même profiter de nombreux avantages comme de voyager aux 4 coins du monde. Une vie qui s’apprête à être brisée après à peine 30 ans d’existence. En effet, Romain vient d’apprendre qu’il est atteint d’une tumeur maligne, un cancer qui le condamne. Il ne lui reste tout au plus que 3 mois à vivre !

L’histoire en elle-même est déjà terrible mais le réalisateur François Ozon apporte une autre dimension à ce film en nous proposant un personnage principal loin d’être sympathique. Loin des conventions, Romain est quelqu’un d’égoïste, d’assez froid et bien entendu, sa vision des choses va changer quand il apprendra l’annonce de sa disparition. Melvil Poupaud est excellent dans ce rôle et il a même droit à une grand-mère de choc interprété par la grande Jeanne Moreau. Un bon film bien qu’on l’oublie vite.

La vie d’un couple passe par plusieurs phases ; il y a tout d’abord la rencontre, puis la relation en elle-même et enfin quand les choses deviennent sérieuses, la présentation à la famille. Voilà le moment que redoutait notre pote Meredith (Sarah Jessica Parker) qui est venue passer les fêtes de Noël chez la famille d’Everett (Dermot Mulroney) : les Stone. Un moment délicat en perspective car on dirait bien que l’on ne va pas lui faciliter la tache sans oublier que Meredith fait parfois preuve de maladresse !

A priori, ce n’était pas un film sur lequel je me serais précipité et pourtant j’ai pu voir dans le générique qu’il bénéficiait d’un casting très riche avec Diane Keaton, Rachel McAdams, Claire Danes ou encore Luke Wilson. En dehors de ses interprètes, Esprit de famille aurait pu ressembler à ses prédécesseurs qui s’étaient déjà attardé sur le sujet mais il y a quelques bonnes idées qui apportent un plus. Au final, on passe un bon moment dans cette famille loin d’être ordinaire mais ce n’est pas un film inoubliable.

Vivez le film Dans la peau du personnage !!