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  • La croisière

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    Hortense (Charlotte de Turckheim) est heureuse, elle vient de remporter une croisière pour elle et son mari ; dépaysement garanti pour ce couple de fermiers. Seulement son mari est peu enthousiaste ; il aurait préféré rester auprès de ses 50 cochons que d’aller se pavaner sur ce magnifique bateau et d’ailleurs, il profite d’un moment d’inattention pour se planquer. Il sera difficile de le retrouver parmi les milliers de passagers parmi lesquels Hortense va se faire de véritables potes d’enfance. Il y a Alix (Marilou Berry), la parisienne stressée (pléonasme ?) ; Chloé (Nora Arnezeder), cleptomane compulsive ou encore Raphael (Antoine Duléry), passager clandestin et déguisé pour épier sa femme.

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    Il y a une certaine part de rêve lorsqu’on évoque les croisières (je mets de coté le Titanic bien entendu) et ce film joue là-dessus. Il faut dire aussi qu’en matière de placement de produit, c’est une vitrine ouverte sur les croisières de chez MSC qui fait valoir ses majestueux bateaux pour attirer l’œil du futur client … euh pardon du spectateur. On en oublierait presque qu’on est devant un film et non pas une publicité car La croisière est loin de provoquer des vagues de rires. Tout y est extrêmement poussif aussi bien dans l’interprétation des personnages que dans le niveau de l’humour proposé. Jean Benguigui ne cesse de marteler que nous sommes les bienvenus à bord mais pas sur qu’on ait envie d’embarquer dans ce qui ressemble plus à une galère !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus être surpris de voir un sac à main avec des pattes.

  • L’étrangère

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    En tant que mère, notre pote Umay (Sibel Kekilli) ne pouvait plus supporter de voir son fils Cem (Nizam Schiller) frappé par son propre père Kemal (Ufuk Bayraktar). Décidée à agir, elle a réuni tout l’argent qu’elle avait pour quitter Istanbul et retourner auprès de sa famille en Allemagne. Malheureusement pour elle, ses proches ne comprennent pas sa réaction bien au contraire, en agissant ainsi elle apporte l’opprobre aux siens. Son père Kader (Settar Tanrıöğen) appuyé par son frère Mehmet (Tamer Yiğit) sont particulièrement virulents à son encontre en voulant l’obliger à retourner auprès d’un mari auquel elle appartient. Malgré toutes les personnes qui s’opposent à elle, Umay est déterminée à rester en Allemagne avec son fils.

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    Il y a des films dont on ne sort pas indemne et vous pouvez être sur que L’étrangère entre dans cette catégorie. La scène finale est à la fois attendue puisqu’elle est annoncée dans les premières minutes du film et inattendue au point d’en ressentir des frissons. Bon, c’est vrai que pendant la majeure partie du film, on a une terrible impression de déjà-vu ; une femme musulmane qui se bat pour sa liberté se retrouve confrontée au comportement radical de sa famille. C’est à partir d’un véritable fait divers que la réalisatrice Feo Aladag a construit l’histoire relevée par l’émouvante Sibel Kekilli. Un film qui vous marquera et c’est donc un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Laisser quelque chose derrière vous quand vous partez.

  • La proie

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    Franck Adrien (Albert Dupontel) a réussi un casse exceptionnel en s’attaquant à la Caisse d’épargne d’Aix-en-Provence dérobant ainsi un butin de 2 millions d’euros. Seulement il s’est fait serré et se retrouve derrière les barreaux depuis maintenant 18 mois. Sa libération est proche et il va pouvoir remettre les mains sur son fric qu’il avait pris la peine de cacher soigneusement. Son plan est toutefois retardé car sa peine a été allongée après qu’il ait voulu aider son codétenu Jean-Louis Maurel (Stéphane Debac) ; un homme condamné pour viol sur mineur. Ce dernier est néanmoins blanchi et sort de prison ; une occasion pour Franck de lui demander un précieux service mais Maurel est-il vraiment digne de confiance ?

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    Albert Dupontel laisse de coté la comédie pour se plonger dans un thriller plutôt réussi. Coté réalisation, on ne peut pas se plaindre d’un manque d’action car entre le saut à travers la fenêtre ou la course-poursuite à contresens d’une route, on est plutôt bien servi. Au niveau du casting aussi on a assuré avec Alice Taglioni, Caterina Murino,Sergi Lopez, Zinedine Soualem, Serge Hazanavicius mais c’est surtout l’occasion de découvrir Stéphane Debac qui se glisse à merveille dans la peau de ce psychopathe manipulateur. Sans conteste un film réussi, La proie manque juste d’éclat pour parvenir à nous séduire davantage.

     

    Il faut le voir pour : Conserver précieusement les dessins de vos enfants !

  • Tomboy

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    Au cœur de l’été, une famille vient de s’installer dans la résidence ; un couple et leurs 2 enfants, le 3ème étant sur le point de voir le jour. Laure (Zoé Héran) n’est pas une fille comme les autres, d’apparence on pourrait aisément la confondre avec un garçon et c’est d’ailleurs ce qui arrive lorsqu’elle fait connaissance avec ses nouveaux potes d’enfance. Elle prétend s’appeler Michaël et personne ne se doute de sa véritable identité d’autant plus qu’elle fait tout pour garder l’illusion. Convaincu qu’il s’agit d’un garçon, Lisa (Jeanne Disson) devient plus intime mais la vérité finira par éclater au grand regret de Laure.

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    On a connu sujet plus facile à traiter au cinéma que celui abordé par Céline Sciamma mais ça commence à devenir une coutumière du fait puisqu’on lui doit déjà le très remarqué Naissance des pieuvres. La recherche de l’identité sexuelle s’arrête cette fois sur la jeune Laure interprétée avec excellence par Zoé Héran (à noter aussi l’adorable petite Malonn Lévana) et encore une fois le sujet se traite du point de vue des enfants. Ceci amène une certaine forme d’insouciance renforcée par cette atmosphère estivale où tout semble plus léger. Tomboy fait donc partie de ces films d’une rare sensibilité et qui convainc par la justesse de son interprétation et donc à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de forcer votre fille à porter des robes et des jupes !

  • Foolproof

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    Sam, Kevin & Rob (Kristin Booth, Ryan Reynolds & Joris Jarsky) sont 3 potes d’enfance qui se sont connus à la fac où ils tentaient déjà de pirater des logiciels informatiques. Depuis, ils ont fait du chemin et mettent désormais leur talent au service d’une même cause : le braquage. Non ce ne sont pas de simples voleurs, pour eux le véritable challenge est de pouvoir trouver le plan parfait pour que le vol se fasse sans fioritures. Leur dernière cible est la bijouterie Hamish et alors qu’ils ont finalisés leurs plans ; ceux-ci sont dérobés lors d’un cambriolage.

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    Loin du casting clinquant d’un Ocean’s eleven ; Foolproof est un peu le film de braquage du pauvre. La formule est aussi simple qu’elle est connue ; un lieu réputé impénétrable qui va finalement être violé après un plan minutieusement préparé. Pour faire durer un peu plus le suspense ; notre trio de héros est victime d’un chantage et ils se retrouvent forcés à commettre ce délit. Pas très excitant tout ça, le film a été fait avec peu de moyens et ça se voit mais c’est tout à fait honorable pour qui n’est pas pointilleux sur ce qu’il regarde !