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  • Cowboy

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    Au début des années 80, Tony Sacchi (Gilbert Melki) choquait la Belgique entière en prenant en otage un bus rempli d’adolescents. Il comptait de cette manière être écouté et dénoncer les dérives d’une société en perdition ; un message dans lequel se sont retrouvés de nombreux citoyens mais qui ne justifiait pas son acte. 25 années, plus tard, le journalisteDaniel Piron (Benoit Poelvoorde) dont le métier n’a plus vraiment d’intérêt a une idée lumineuse ; réaliser un documentaire réunissant tous les protagonistes de l’époque. Il part donc retrouver ce jeune homme révolté mais à sa plus grand surprise, Sacchi n’est plus celui qu’il était mais un homme intéressé par l’argent.

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    A peine quelques semaines après Les deux mondes, voici venir une nouvelle œuvre de Benoit Poelvoorde qui nous amène justement dans un tout autre univers. Bien loin de la comédie pure et dure, Cowboy verse davantage dans le tragique ce qui pourrait en dérouter plus d’un s’attendant à une nouvelle farce du comédien belge. Ce dernier excelle dans ce rôle de clown triste mais le film nous endort lentement jusqu’à une dernière scène vraiment poignante où l’acteur oublie son personnage pour délivrer toute sa mélancolie. Pas super mais il aura au moins servi de thérapie à Poelvoorde qui n’a pas caché être tombé dans la solitude de la dépression.

     

    Il faut le voir pour : Préparer une super blague avec un bouillon de poule et un pommeau de douche.

  • Aviator

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    Howard Hughes (Leonardo Di Caprio), jeune héritier d’un industriel américain est habitué aux plus grandes extravagances ; l’excès fait parti de son mode de vie. Depuis qu’il est enfant, il a toujours eu une passion inconsidérée pour les avions, ces formidables machines qui vous procurent un grand sentiment de liberté et c’est également un grand amoureux du cinéma. Quoi de plus beau alors que de coupler ces deux passions en mettant en chantier un film sur les avions ? Voilà son rêve qui commence à prendre forme à coups de millions de dollars tout droit sortis de sa poche ce qui n’est pas au goût de tout le monde. Que va-t-il advenir d’Howard et de ses rêves de grandeur ?
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    Nouvelle réalisation de Martin Scorcese, Aviator s’annonçait comme un évènement puisqu’il retrace la vie d’un personnage qui a déclenché de vives réactions à travers ses actions. Leonardo Di Caprio est majestueux dans ce rôle qui lui permet de nous faire voir toute l’étendue de son talent car si l’aspect playboy du personnage lui sied à merveille, il parvient également à tirer sa carte du jeu quand il s’agit de faire valoir l’aspect psychotique d’Howard Hughes. Enorme œuvre de la part de Scorcese et malgré sa longue durée, une fois plongée dans l’existence même d’Howard Hughes, on reste vite scotché à l’écran.

     

  • L’auberge rouge

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    Cela fait déjà quelques années que Rose & Martin (Josiane Balasko & Christian Clavier) s’occupent de l’auberge du crouteux. Peu de voyageurs viennent y trouver le repos et pour continuer à vivre, une idée morbide leur a traversé l’esprit ; assassiner leurs clients puis les dépouiller de toutes leurs richesses. Leur fille Mathilde (Juliette Lamboley) est de retour au foyer et en bonne compagnie puisqu’elle est accompagnée de tout un groupe, voilà une occasion unique de s’enrichir rapidement d’autant plus que Martin apprend que son auberge est condamnée à dépérir. En effet, une route est en construction ce qui détournera tous les voyageurs de l’auberge ce qui ne va pas arranger leurs affaires.

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    A la base, L’auberge rouge est un film de Claude Autant-Lara sorti dans les années 1950 avec Fernandel s’inspirant d’un fait divers. Comédie noire remis au gout du jour avec le trio des bronzés Josiane Balasko/ Gérard Jugnot / Christian Clavier ; on ne peut pas dire que le réalisateur Gérard Krawczyk ait été vraiment inspiré. L’humour situé au ras des pâquerettes condamne un film qui ne brille sur aucun point et qui sera vite oublié mais qui marque toutefois les retrouvailles du duo Gérard Jugnot / Jean-Baptiste Maunier depuis le succès du film Les choristes.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus manger de porc.

  • La nuit nous appartient

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    Notre pote Bobby Green (Joaquin Phoenix) a toujours pris soin de ne pas dévoiler sa vie privée. Il faut dire qu’il serait mal vu pour ce gérant de la boite de nuit El Caribe de révéler que son père et son frère sont des flics ; une vérité qui risque de nuire à son business. D’ailleurs, quand Joe (Mark Wahlberg), son frère lui demande son aide pour coincer Vadim Nezhinsky (Alex Veadov) un gros trafiquant de drogue ; il refuse net la proposition quitte à couper les liens avec sa famille. Hélas, dans ce milieu la violence n’épargne personne et Joe se retrouve victime d’un règlement de comptes après une descente qui visait à coincer Vadim.

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    Réalisateur encore méconnu, James Gray ne devrait pas le rester très longtemps s’il continue à nous offrir des films de cette qualité. La nuit nous appartient est d’abord éclairé par le duo Mark Wahlberg / Joaquin Phoenix et réunit tous les ingrédients nécessaires pour en faire un formidable thriller policier. Les seules faiblesses viennent du rôle d’Eva Mendes incarnant un personnage phare dans la vie de Bobby mais se révélant finalement que peu déterminante dans l’histoire centrale et un dénouement trop ordinaire. Voilà donc un très bon choix si vous appréciez le genre

     

    Il faut le voir pour : Ne pas se promener avec un briquet et des allumettes.

  • Les femmes de ses rêves

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    En épousant Lila (Malin Akerman), notre pote Eddie (Ben Stiller) vient de se rendre compte qu’il a commis la plus grosse erreur de sa vie. Cela faisait seulement 6 semaines qu’ils s’étaient rencontrés mais un concours de circonstances et la pression de ses proches l’ont amené à la demander en mariage pour le meilleur et en l’occurrence pour le pire ! Alors qu’ils sont à Cabo au Mexique pour leur lune de miel, il découvre le véritable visage de sa femme qui a arrangé certaines vérités. Dans le même temps, il rencontre Miranda (Michelle Monaghan) dont il tombe éperdument amoureux mais il oublie vite qu’il est un jeune marié !

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    Les frères Peter & Bobby Farrelly reviennent une nouvelle fois pour nous faire rire et repousser une fois de plus les limites de la décence. En compagnie de Ben Stiller, merveilleux looser dont le potentiel comique est toujours aussi intact, Les femmes de ses rêves reste dans la plus pure tradition Farrellyenne. De nombreux gags en dessous de la ceinture, plein de quiproquos et beaucoup de rires, voilà ce qui vous attend mais on regrettera quand même une petite baisse de rythme dans certains passages et un manque de nouveautés. En bref, si vous avez apprécié leurs anciens longs métrages, nul doute que vous laisserez sa chance à celui-ci.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que l’humour est un gène masculin.

  • Ce que mes yeux ont vu

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    Notre pote Lucie (Sylvie Testud) a une grande passion pour la peinture et plus précisément par les œuvres d’Antoine Watteau, peintre français du 18ème siècle. Dans la plupart des toiles de ce grand maitre, on peut remarquer la présence d’une jeune femme que l’on ne peut voir que de dos et dont l’identité reste complètement mystérieuse. De nombreuses théories ont fleuri à propos de cette femme mais à ce jour on ignore toujours la vérité à propos de cette jeune femme. Quand elle ne travaille pas dans sa boite d’imprimerie, Lucie buche sur sa thèse mais elle va vite se confronter aux doutes du professeur Dussart (Jean-Pierre Marielle), l’homme qui maitrise ce sujet à la perfection.

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    Il est difficile de croire que de simples tableaux de peinture puissent devenir la trame principale d’un film et le résultat se révèle assez efficace. On se laisse entrainer dans la recherche de Lucie pour qui cette quête devient un objectif véritablement primordial dans sa vie jusque là bien morne. Evidemment, le scénario s’est librement inspiré de la vie du véritable peintre Watteau transformant Ce que mes yeux ont vu en un thriller intéressant à défaut d’être passionnant. Un film original qui ne laissera toutefois pas une trace indélébile dans le cinéma français.

     

    Il faut le voir pour : Vous donner envie de visiter les musées et d’admirer les peintures.

  • Nouvelle chance

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    Augustin (Jean-Chrétien Sibertin-Blanc) est un homme passionné, passionné par le monde enchanteur du théâtre. Loin de la médiatisation, les pièces qu’il monte ne suffisent pas à subvenir à ses obligations familiales et il doit donc travailler à temps partiel dans un grand hôtel parisien. Il est sur un nouveau projet, une adaptation de la correspondance de Madame du Deffand & Julie de Lespinasse. L’idée lui est venue après sa rencontre avec Odette (Danielle Darrieux) autrefois grande artiste à qui il va offrir une nouvelle chance de monter sur scène. Reste encore à trouver les autres comédiens à commencer par l’héroïne Julie de Lespinasse. Opportuniste, il saisit sa chance auprès de la célèbre Bettina Fleischer (Arielle Dombasle) qui fréquente la piscine de son hôtel.

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    Voilà ce que l’on pourrait appeler un film à la française avec le coté péjoratif que cela connote. Sans faire dans la méchanceté gratuite, il faut dire que Nouvelle chance a un coté vieillot qui fait qu’on pourrait se demander s’il ne s’agit pas plutôt d’un téléfilm. Il n’apporte rien au patrimoine cinématographique français si ce n’est une ligne de plus sur le CV de chaque comédien. On retiendra quand même le coté candide et sympathique d’Augustin, un personnage récurrent utilisé pour la troisième fois par la réalisatrice Anne Fontaine mais ce qui est certain c’est que je ne donnerais pas une nouvelle chance à ce film !

  • Le prix à payer

    Richard (Gérard Lanvin) ?

     

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    d3d53744cc4bb1179648c9cf176aef6c.jpgQu’est ce que vous faites ? Venez donc déjeuner avec moi et s’il vous plait appelez-moi Jean-Pierre (Christian Clavier). Tenez, vous fumez ? Je vous offre un cigare. Ah vous avez remarqué tous ces vieux couples qui s’assoient à coté, comme s’ils ne pouvaient plus se voir !

     

    D’ailleurs, je dois vous confier quelque chose, moi-même avec Odile (Nathalie Baye), on traverse … comment dire une inexistence sexuelle. C’est simple, depuis qu’elle fait chambre à part, je ne la vois plus !

     

    c0d82dae532d4cf88595752c46334e5d.jpgEn tant qu’homme, vous savez que j’ai des envies. Je ne sais pas trop comment aborder ce problème, que me conseillez-vous ? Oui, je crois que vous avez raison, aux grands maux les grands remèdes ; désormais à la maison ce sera pas de cul, pas de fric !!

     

    En Résumé : Le pitch tient en quelques lignes mais Le prix à payer se révèle plus intéressant que prévu grâce notamment à la bonne entente des interprètes. Clavier perd de son accent de Jacquouille pour enfin nous faire profiter de son potentiel comique tandis que Nathalie Baye est délicieuse de charme. Le couple Lanvin/Pailhas est moins attachant mais l’ensemble fonctionne plutôt bien ce qui rend le film plutôt sympa. C’est sur que ce n’est pas la comédie du siècle mais j’ai passé un bon moment et c’est bien tout ce qui compte.

  • My Blueberry nights

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    Derrière son comptoir, notre pote Jeremy (Jude Law) en a vu défiler des gens et aussi vu de nombreuses histoires de cœur se terminer (il n’y a qu’à voir sa collection de clés !). Quand Elizabeth (Norah Jones) vient chercher son petit ami, il se dit qu’il va encore être le témoin d’une nouvelle rupture mais ce sera aussi le commencement d’une belle histoire d’amour. Les soirées passent et Elizabeth vient chaque soir dévorer une part de tarte aux myrtilles, une habitude agréable s’installe entre eux mais tout bascule. Du jour au lendemain, elle décide de prendre la route et tout laisser derrière elle au plus grand désespoir de Jeremy tout en gardant le contact.

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    Le génie de Wong Kar Wai a traversé les frontières et a séduit notamment les américains lui permettant de nous offrir son premier film en terre américaine. Toujours aussi soigneux dans sa réalisation, l’histoire est davantage centrée sur le personnage d’Elizabeth que sur le couple qu’elle forme avec Jude Law. My Blueberry nights s’apparente plus à une sorte de road-movie aux accents romantiques qu’à une véritable romance entre les 2 protagonistes. Première participation sur le grand écran pour la chanteuse Norah Jones qui s’en tire avec les honneurs en nous offrant une scène de baiser des plus romantiques. Un bon petit film mais ce n’est pas non plus le chef d’œuvre que l’on nous avait promis.

     

    Il faut le voir pour : Prendre de la tarte aux myrtilles en dessert.

  • Le fils de Chucky

     

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    Tout débute en Grande Bretagne, à Londres où nous retrouvons Glen, une poupée animée devenue une véritable attraction. Malheureusement, elle est exploitée par un homme mal intentionné qui fait croire à son public qu’il manie la ventriloquie. Enfermé dans sa cage, notre ami n’a guère l’occasion de se changer les esprits alors qu’il pense avoir été abandonné par ses parents à sa naissance. Alors qu’il regarde la télé, il tombe sur le reportage d’un film en préparation du coté d’Hollywood reprenant les aventures de Chucky, la poupée maléfique. Dès lors, il comprend que les héros de ce film que sont Chucky & sa compagne Tiffany ne sont autres que les parents qu’ils croyaient disparus !

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    Bien plus qu’un film, Chucky c’est avant tout une saga cinématographique qui a débuté en 1989 avec Jeu d’enfant et qui a connu de nombreuses séquelles. A la base, le personnage était donc un véritable psychopathe aux intentions peu catholiques ressuscité dans le corps d’une poupée qui ferait frémir n’importe quel enfant. 5ème épisode de la licence, Le fils de Chucky déborde de situations ridicules et c’est bien ça qui nous fait tant rire car si vous vous attendez à avoir des frissons, vous pouvez passer votre chemin. Bien entendu, le réalisateur a gardé quelques scènes trashs où le sang coule à flot mais l’on sent tellement les trucages que ça n’a guère d’emprise sur le spectateur mais alimentant la dérision du film (Il n’y a qu’à voir l’affiche qui fait référence à Shinning).

     

    Découvre le film Dans la peau du héros !