Didier & Bernard : Le tabac c'est tabou, on en viendra tous à bout !

Comme je le dis si bien, on n’arrête pas le progrès ! On a pu le vérifier durant ces dernières années avec les apparitions d’Internet, du mobile, des PDA ou encore de la télévision Haute Définition ; bref l’information n’a jamais circulé aussi vite à travers le monde. Comme tous les jeunes de son age, notre pote Mattie (Kristen Bell) utilise quotidiennement ces nouvelles technologies jusqu’au jour où se produisent de drôles de phénomènes. Il semble en effet que son ami Josh (Jonathan Tucker) ait découvert une fréquence encore inconnue qui va précipiter la fin de votre vie !

De manière assez ironique, je suis allé voir ce film alors que justement je n’avais plus d’accès à Internet ! Sinon, je n’avais pas du tout entendu parler de Pulse mais quand j’ai vu Christina Milian au casting, je me suis donc que ce serait peut-être un bon petit navet divertissant mais finalement ça reste potable. Hormis un scénario extrêmement fantastique, le réalisateur Jim Sonzero propose un film à l’ambiance assez sombre mais qui manque de surprise et de punch. A l’occasion vous pouvez le voir à la télé mais de là à payer une place de ciné…

Bienvenue au Mexique, à la veille du 20^ème siècle ; époque où les terres appartenaient encore au peuple. Hélas, les Etats-Unis sont en pleine construction et ce développement s’étend jusqu’aux contrées voisines ; c’est ainsi que Maria Alvarez (Penélope Cruz) et son père ont perdu leurs terres. Sara Sandoval (Salma Hayek) quant à elle est bien loin de cette réalité, elle qui a grandi en Europe et qui ne se sent pas appartenir à ce peuple. Pourtant, les évènements vont se précipiter et les 2 jeunes femmes vont s’associer pour devenir les Bandidas, les criminels les plus recherchés !

Ce film avait bénéficié d’une belle promotion lors de sa sortie, il faut dire que le casting est plutôt alléchant avec les belles comédiennes que sont Salma Hayek & Penélope Cruz. La tentation était alors grande pour les producteurs de nous livrer un scénario bateau et ô surprise c’est effectivement le cas ! Intrigue trop prévisible et humour peu voire pas recherché font de Bandidas un pur produit marketing porté par les 2 belles latinos.

Issu d’un milieu aisé, notre pote Charles Benesteau (Jean-Pierre Darroussin) a décidé de prendre du recul en s’installant dans ce petit appartement en plein cœur de Paris. Son entourage ne comprend pas très bien la décision de cet avocat et pour certains il aurait même perdu la tête. Pourtant, Charles se sent bien dans ce quartier où il peut écrire tranquillement jusqu’au jour où il va recueillir sa jeune voisine Sabrina (Amandine Jannin). Adolescente introvertie, elle va devoir vivre avec Charles mais dans le voisinage ça commence déjà à jaser !

Jean Pierre Darroussin est un comédien que j’apprécie beaucoup et de plus comme ce film est sa première réalisation, c’était une découverte à faire. Le Pressentiment c’est l’histoire d’un homme blasé par la vie qu’il a mené et qui décide donc de prendre du recul, c’est long et il ne s’y passe pas grand-chose. On tient le coup grâce à la formidable présence de l’acteur mais sinon j’ai Le pressentiment que vous risquez de vous endormir devant ce film !

Notre pote Andy (Anne Hathaway) pensait avoir décroché le job de rêve : devenir l’assistante de la grande Miranda Priestly (Meryl Streep), la grande prêtresse de la mode. De plus Runway, le magazine pour lequel elle travaille désormais s’arrache à des millions d’exemplaires à travers le monde entier car le monde de la mode fait rêver. Du rêve au cauchemar, il n’y a qu’un pas et Andy va en faire la douloureuse expérience car Miranda s’avère être une véritable peste. Comment pourra t’elle la supporter ?

Une petite comédie pour égayer sa journée ne fait jamais de mal et pendant une bonne petite heure, ce film aura bien rempli sa mission. On rit devant le contraste affiché entre les personnages d’une Andy complètement déconnecté de l’univers de la mode et Miranda, le parfait contraire. Seulement voilà, le grand défaut de Le diable s’habille en Prada c’est que le déroulement est trop linéaire et prévisible avec une mention spéciale pour cette conclusion moralisatrice. Ce film c’est comme la mode, au bout d’un moment on s’en lasse !

Vincent (Norman Reedus) n’oubliera jamais cette soirée où il est rentré chez lui et a découvert le corps sans vie de sa femme. Il n’oubliera pas non plus ce taxi qu’il a croisé, persuadé qu’il s’agissait là du meurtrier mais il faut savoir tourner la page et c’est ce qu’espère Alice (Emmanuelle Béart), sa voisine. 3 ans ont passé et il reste toujours obnubilé par cette histoire ce qui l’empêche d’envisager toute nouvelle relation au grand regret de notre pote Alice. Celle-ci décide alors d’agir en donnant à Vincent ce qu’il souhaite mais comment retrouver ce meurtrier parmi tous les chauffeurs de taxi ?

Plutôt agréable à suivre dans sa première partie, Un crime finit quand même par s’essouffler légèrement au fur et à mesure que l’on approche du dénouement. Je dis bien légèrement puisqu’on assiste alors à un duo Keitel/Béart qui ne laisse pas indifférent mais qui a finit par m’ennuyer. Scénario habile bien que prévisible, on appréciera le personnage d’Alice pleine de machiavélisme mais à la fois tellement humaine ; l’amour peut faire faire des choses vraiment insensées !

C’est du jamais vu ! On a décidé d’organiser un grand jeu de grattage, le ticket pour l’espace où 2 heureux gagnants auront la chance d’obtenir les places pour rejoindre la station orbitale européenne. Le jour J est arrivé et l’on connaît l’identité de ces 2 élus avec tout d’abord Cardoux (Kad Merad) qui est bien décidé à faire honneur à son fils et le 2^ème gagnant est un certain Yonis (Guillaume Canet). Accompagné du commandant Beaulieu (Olivier Barroux) et du co-pilote Soizic (Marina Foïs), ils vont vivre une aventure qu’ils ne sont pas prêts d’oublier car l’un d’entre eux va détourner la station !

Si vous êtes un habitué de l’humour de Kad & Olivier vous allez être gâtés avec cette comédie assez sympathique. Tout au long du film, le duo multiplie les situations incongrues et un humour parfois proche de l’absurde, une particularité qui me va comme un gant. Plein de petits détails qui vous décrocheront un sourire mais ce n’est pas non plus la comédie de l’année. Le casting a été soigné avec les présences de 2 anciens Robins des bois et des excellents Guillaume Canet & André Dussolier.

Plus le temps passe, plus les choses se dégradent. On a eu beau le clamer haut et fort, il semblerait que la question écologique ne soit pas la priorité des grandes puissances du monde entier. Notre pote Al Gore, ancien vice président des Etats-Unis déclenche de nouveau l’alarme et en a fait un combat personnel pour que l’on prenne tous conscience du danger qui nous guette. Le réchauffement de la planète est une réalité et est la cause de nombreux maux à travers la planète, nous avons les moyens d’agir mais le souhaitons-nous vraiment ?

Depuis quelques temps déjà, le cinéma essaye d’amener le spectateur à réfléchir un peu plus sur les questions d’ordre environnementales. On a déjà pu voir Le dernier trappeur ou encore La planète blanche qui mettait le doigt sur notre surconsommation et sur le réchauffement de la planète et Une vérité qui dérange vient apporter encore un peu plus de poids à tout cela. Ce documentaire alarmant permet de découvrir Al Gore sous un nouveau jour mais j’ai bien peur qu’une prise de conscience collective sur ce sujet ne soit qu’utopie !

Benoît (Yves Verhoeven) faites entrer l'accusé,

Bonjour Monsieur Humeau (François Berléand) ou devrais-je vous appeler Monsieur le président ? Je me présente maître Charmant Killman (Isabelle Huppert), juge d'instruction.

Je vous inculpe pour abus de biens sociaux, falsification des comptes bancaires et tout un tas d'autres chefs d'accusation que je ne me fatiguerais pas à vous énumérer. Comme vous êtes le numéro 1 du groupe ; vous avez l'honneur d'ouvrir le bal mais sachez que tous y passeront car j'ai bien l'intention de faire un peu de ménage.

Vous savez que vous m'avez donné beaucoup de travail, près de deux ans pour constituer ce dossier ! Ah voilà votre avocat ; il va pouvoir prendre connaissance du dossier quant à moi je vous dis au plaisir.

En savoir plus sur L'ivresse du pouvoir ?

Avec sa barbe et son regard creux, notre pote Paul (Romain Duris) ne semble vraiment pas avoir la grande forme. Il est de retour à Paris chez son père après avoir vécu en province en compagnie d’Anna (Joanna Preiss), une histoire d’amour qui s’est apparemment mal terminée. Depuis, il est tombé dans les filets de la dépression; un piège duquel son entourage essaye de l’extraire et notamment son petit frère Jonathan (Louis Garrel). Les fêtes de noël approchent à grands pas, l’occasion rêvée pour lui remonter le moral.

On le sait tous, Romain Duris est un des comédiens les plus doués de sa génération et c’est ce qui m’a essentiellement motivé pour aller voir ce film. Je n’avais jamais entendu parler de Dans Paris et dès les premières minutes, le réalisateur Christophe Honoré fait comprendre aux spectateurs qu’on ne va pas avoir un film ordinaire. Décalée dans sa réalisation, on nous sert un drame familial teinté de comédie menée tambour battant par le dynamique Louis Garrel mais le tout est assez ennuyeux. Un film qui ne fera pas l’unanimité Dans Paris comme ailleurs !