Un train en retard, être pris dans les bouchons ou poireauter des heures à un guiche ; nous avons tous connu ces soucis qui gâchent notre quotidien. Pour d’autres, cela parait bien dérisoire car lorsqu’on est Sans Domicile Fixe, chaque journée est un combat pour survivre. Une vie que connaît que trop bien notre pote Roland (Albert Dupontel) mais dont la vie va être bouleversée quand il va trouver un uniforme de police !

Quand on va voir un film d’Albert Dupontel, on sait déjà qu’on va avoir droit à une œuvre originale et décalée. Après Bernie et Le créateur ; le revoilà avec Enfermés dehors qui reste dans la lignée de ces prédécesseurs et où les idées foisonnent comme les articles sur Ciné2909 ! A partir d’une histoire plutôt simpliste, Dupontel dépeint le fonctionnement d’un pan de notre société soulignant notamment l’exclusion des uns et l’indifférence des autres.

Le climat se réchauffe chaque jour un peu plus et cela entraîne inexorablement la fonte des glaces. Tony la tchatche a prévenu tout le monde, très bientôt la vallée sera prise par une grande inondation et ce sera la fin du monde pour tous ! Difficile de croire ce charlatan qui vendrait sa mère pour un grain de raisin mais Many, Diego & Sid se sont aperçus qu’il disait pour une fois la vérité. Il faut fuir au plus vite avant que le barrage ne cède !

Nos potes Many, Sid & Diego sont de retour pour vous inviter dans leurs nouvelles aventures sur leur glacier pour le plaisir des petits et grands ! D’ailleurs la majorité de la salle était constituée d’adultes c’est vous dire que ce film d’animation s’adresse à un large public. N’ayant pas vu le premier épisode, je découvrais notre trio de héros et je fus vite séduit si bien que ceux qui ont aimé le premier volet se jetteront certainement sur cette suite. Bon moment de divertissement et une animation toujours aussi impressionnante de beauté.

Au fin fond de l’Arctique, la nature règne en maître sur ce territoire dont la pureté se manifeste à travers cette blancheur immaculée. Un environnement clairement hostile à l’homme où la fonte des glaciers et le blizzard font parti du quotidien d’une faune animale que vous allez découvrir. L’ours blanc règne en seigneur et autour de lui, vivent également de nombreuses espèces comme le phoque à capuchon, le morse, le bœuf musqué, le renard…Vous aussi, venez voyager sur cette planète blanche !

Les amoureux de la nature se seront certainement jetés sur ce film atypique à plus d’un titre plus proche du documentaire qu’autre chose. Un émerveillement pour les yeux procurant le plus grand des repos couplé à la découverte d’un environnement méconnu voilà le programme de La planète blanche. L’objectif de ce film est également de vous sensibiliser à propos du réchauffement de la planète et de la menace qui plane sur ces glaciers qui disparaissent à vue d’œil. Préserver la nature devrait être un devoir, malheureusement dans une société de surconsommation, nous sommes bien loin de cette logique.

Les années 1970 furent une période bien difficile en Italie, l’influence de la mafia grandissait chaque jour. Dans ce contexte si particulier, nous allons suivre la destinée de 3 potes d’enfance qui deviendront 3 truands : Freddo (Kim Rossi Stuart), le Libanais (Pierfrancesco Favino) & Dandy (Claudio Santamaria). Après avoir fait les 400 coups, ils vont mettre sur pied une véritable organisation criminelle mais devront se méfier de l’abnégation du commandant Scialoia (Stefano Accorsi) bien décidé à les boucler !

J’en aurais mis du temps pour découvrir ce film mais l’attente en valait le coup car Romanzo Criminale est un très bon film de mafieux que je ne saurais vous conseiller d’aller voir. Servi par un formidable trio d’acteurs, on est captivé par l’histoire du début à la fin malgré quelques longueurs (ça dure quand même 2h28 !). En tout cas, ça ma donné envie d’en savoir un peu plus sur l’Italie de cette époque puisque le scénario se base sur des faits réels.

Allo ?

Monsieur Erik Dornhelm (Marcel Luros) ? Oh, je m’excuse de vous réveiller car je vous appelle directement des Etats-Unis. Je suis Glen Foy (Stephen Dillane), ancien recruteur du club de Newcastle.

Ecoutez, je vais essayer d’être bref. J’ai repéré un jeune joueur de football dont le potentiel me parait extrêmement intéressant. Vous le savez, j’ai l’habitude de repérer des talents et celui-là m’a vite tapé dans l’œil notamment grâce à son toucher de balle.

Il s’appelle Santiago Munez (Kuno Becker) et je peux vous garantir que si jamais vous le prenez à l’essai à Newcastle, vous ne le regretterez pas !

Jack Mosley (Bruce Willis) aurait pu rentrer tranquillement chez lui et se remettre un peu les idées en place si on ne lui avait pas demandé à la dernière minute de servir de chauffeur. Des missions comme celle-ci est devenue monnaie courante pour cet inspecteur dont les perspectives d’avenir sont bien floues. Les ordres étant les ordres, il s’exécute et conduit Eddie Bunker (Mos Def) au tribunal ; seulement 16 blocs à faire mais la tache ne se révèlera pas aussi facile !

Quand Richard Donner, réalisateur de la série L’arme fatale et Bruce Willis se donnent rendez-vous, ça donne 16 blocs, un concentré d’action et d’adrénaline ! En tant que pur divertissement c’est vrai que le film tient largement la route mais à y regarder de plus près, il manque cruellement d’originalité. Peu surprenant et servi par un Bruce Willis assez proche du personnage qu’il incarne dans Die Hard 3, le film n’est certainement pas la sortie de la semaine !

Découvre le film Dans la peau du héros !

Le vendredi 07 Avril dernier, j'ai eu la chance d'assister à la rencontre avec l'équipe du film Les brigades du tigre. Si vous venez de découvrir le film en salles, je vous invite à lire le compte-rendu de ma Rencontre Exclusive avec l'équipe du film Les brigades du tigre.

C’est un fait, on est entré de plein pied dans l’ère des nouvelles technologies et tout le monde se doit de suivre cette évolution sociétale. Quand on est une banque aussi importante que la Landrock Pacific Bank située à Seattle et qu’on a à gérer des milliers de comptes ; il faut garantir une sécurité optimale. Une tache qui incombe à notre pote Jack Stanfield (Harrison Ford), un domaine où il se révèle être un des plus compétents. Hélas, quand cela suscite la convoitise de malfrats, c’est une autre histoire !

Voilà un film qui ne rassurera pas les réfractaires aux avancées de l’ère numérique ! En quelques clics, notre héros détourne de l’argent aussi facilement que vous pouvez laisser un commentaire sur ce blog. Au final, Firewall est un film assez soutenu au début mais qui retombe ensuite bien à plat. Classique, trop classique même un peu comme l’illustrent les dernières images du film mais je ne vous gâcherais pas la surprise si surprise il y a !

Pierre Levasseur (Daniel Auteuil) est dans une situation bien inconfortable ; il a été surpris par un journal à scandale en compagnie d’Elena (Alice Taglioni) ce que ne va certainement pas apprécier sa femme. Heureusement, son avocat Maître Foix (Richard Berry) a une idée : faire vivre sa maîtresse avec l’homme qui est apparu malencontreusement sur la photo, un certain François Pignon (Gad Elmaleh) !

C’est toujours un bonheur de retrouver le personnage de François Pignon et La doublure est un bon divertissement. Gad Elmaleh est bien dans son personnage et est entouré d’une très belle galerie de comédiens avec lesquels on prend plaisir à rire. Malgré tout, je reste un peu déçu car le schéma apparaît un peu trop classique ; j’ai l’impression que Francis Veber commence à tourner un peu en rond avec ce personnage.

Bonjour,

Madame Claire Gauthier (Isabelle Carré) ? Je suis Laurent Kessler (Benoit Poelvoorde), nous avons rendez-vous concernant mon problème d’inondation.

Donc je vous explique la situation ; je suis vétérinaire et j’ai dans mon cabinet une cave qui a été envahie par les eaux. Je comptais donc sur vous pour me dire de quelle façon je serais indemnisé puisque je suis assuré chez vous.

Bon, je suppose que vous allez devoir venir constater les dégâts mais ce sera un plaisir pour moi de vous revoir. Dites, vous avez entendu parler de ce serial killer qui traîne dans les rues de Lille actuellement, ça fait froid dans le dos !

En Résumé : Un film troublant et qui permet à Benoît Poelvoorde de nous proposer un rôle loin de ceux auxquels il nous avait habitué. Entre ses mains propose un rythme lent qui ne plaira pas à tout le monde où l’on perçoit les mêmes doutes et interrogations que le personnage de Claire. C’est avant tout une histoire d’amour entre 2 personnes, une relation remise en question par la nature de Laurent.