Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Djamel Bensalah

  • Le ciel, les oiseaux … et ta mère !

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Grace à un concours vidéo qu’ils ont brillamment remporté, nos potes Youssef, Christophe & Stéphane (Jamel Debbouze, Lorànt Deutsch & Stephane Soo Mongo) s’apprêtent à passer d’inoubliables vacances ! Ils prennent en effet la direction de Biarritz où un appartement est mis à leur disposition ; à eux la plage, la fête et surtout les femmes enfin c’est ce qu’ils s’étaient imaginé. La réalité est moins belle et ils déchantent vite en constatant que sans thunes il n’y a pas grand-chose à faire sur la cote. Heureusement, l’arrivée de Lydie (Olivia Bonamy) et de ses amis dans l’appartement d’à-côté tout comme celle de Mike (Julien Courbey) qui a décidé de taper l’incruste va apporter un peu d’animation à leur séjour.

    01.jpg

    Il faut être objectif, c’est loin d’être une comédie rayonnante mais elle avait au moins le mérite à l’époque de lancer la carrière ascendante de Jamel Debbouze. Un premier rôle qui a évidemment contribué au succès du film d’autant plus qu’il est bien accompagné avec Lorànt Deutsch & Julien Courbey, 2 acteurs qui font toujours preuve d’une certaine gouaille. La tchatche et le langage employé amuse un moment mais devient vite rédhibitoire et par chance ça s’allège un peu dans la seconde partie sans quoi la migraine nous guettait. Le ciel, les oiseaux … et ta mère ! marque également la première réalisation de Djamel Bensalah qui déroule une histoire bien trop balisée.

  • Beur sur la ville

    aff.jpg

    Villeneuve-sous-bois dans le 9-9. Alors que le préfet Flaubert (Roland Giraud) vient célébrer la nouvelle promotion de Lieutenants de police des Basses-Seines, il est interpellé sur le fait que parmi ces officiers aucuns ne soient réellement issus de ce qu’on appelle des minorités visibles. Il charge alors Picolini (François-Xavier Demaison) de régler cette affaire et celui-ci va se faire un plaisir de dénicher l’homme le plus incompétent au monde : Khalid Belkacem (Booder). Pour ne pas faire les choses à moitié, on confie à ce nouveau lieutenant de police une affaire sordides de meurtres qu’il va devoir résoudre. C’est la débâcle assurée pense-t-on d’autant que Khalid ne se sent pas très à l’aise dans ses nouvelles fonctions mais il n’est pas au bout de ses surprises.

    01.jpg

    Pour moi, le cinéma de Djamel Bensalah est proche de celui d’un Fabien Onteniente ; les 2 réalisateurs sont là pour nous faire rire et ils connaissent les ficelles de la comédie sur le bout des doigts. La seule chose c’est qu’ils peinent réellement à se renouveler mais tant que le succès est au rendez-vous, pourquoi changer ? Par son physique atypique, notre pote Booder se voit offrir le premier rôle de Beur sur la ville mais ça tire plus sur le one-man show qu’autre chose assisté par un parterre de guest-stars (Jean-Claude Van Damme, Frédéric Beigbeider, Ramzy Bedia, Popeck, Gérard Jugnot …). Une comédie trop poussive à l’image d’un scénario qu’on aurait apprécié plus simplifié et rarement drôle, ça se laisse voir mais peut-être pas sur le grand écran.

     

    Il faut le voir pour : Eviter les pressings indiens.

  • Neuilly sa mère

    aff.jpg

    Parce que sa mère doit s’absenter pour des raisons professionnelles, Sami (Samy Seghir) a été forcé de quitter sa cité de Chalons et ses potes d’enfance pour la banlieue parisienne. En fait, il atterrit chez sa tante Djamila (Rachida Brakni) qui vit à Neuilly-sur-Seine ; la ville de Sarkozy ! Sami  découvre alors un mode de vie complètement différent que celui dans lequel il a grandit et son adaptation n’est pas des plus aisés. Entre son cousin Charles (Jérémy Denisty) qui rêve de devenir Président de la république et les fils à papa de sa nouvelle école qui se prennent pour des caïds, il y a de quoi déprimer. Pour lui remonter un peu le moral, il y a heureusement la belle Marie (Joséphine Japy) même si face à elle il se sent comme Quasimodo devant Esméralda.

    01.jpg

    Tout en restant fidèle aux comédies populaires, Djamel Bensalah expérimente pas mal de choses à travers ses films. Il avait tenté l’aventure avec Le raid, le western version junior avec Big City (dont on retrouve d’ailleurs une partie du casting) et cette fois c’est l’opposition entre banlieue et beaux quartiers qui est né de son imagination confiant toutefois la réalisation à Gabriel Julien-Laferrière. On pourra reprocher à Neuilly sa mère de ne pas nous épargner en termes de clichés mais on lui pardonnerait presque cela car il y a de la bonne humeur pendant 1H30. Bensalah fait également jouer ses relations pour nous proposer une belle brochette de guest-stars. Il y a des scènes vraiment marrantes et c’est le genre de film qu’on appréciera de voir et revoir.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais dire du mal de Zinedine Zidane !

  • Big City

    cc8b8b734a843e48097067e336b0c84b.jpg

    Il y a bien longtemps dans l’Ouest américain se dressait une ville nommée Big City. C’était une ville comme il en fleurissait à cette époque, une expansion qui grignotait un peu plus les terres des indiens qui restaient sagement de simples observateurs. Mais lorsqu’ils ont vu arriver une caravane de nouveaux arrivants, ils se sont révoltés poussant tous les adultes, hommes & femmes de la ville à se retrancher dans une forteresse dans l’attente de l’aide de la cavalerie. Pendant ce temps à Big City, les enfants ont du surmonter leur chagrin pour continuer à faire vivre la ville mais très vite des problèmes apparaissent. Le fils du maire (Jérémy Denisty) a des ambitions démesurées mais heureusement James Wayne (Vincent Valladon), fils du shérif veille au grain !

    0a87d415897d6323a75dcfb2e0ff30ba.jpg

    Devant l’affluence des productions pour les enfants en cette période de fêtes, Big City a de grandes chances de se faire engloutir par l’énorme vague. Djamel Bensalah réalise un western certes spécial mais qui n’en est pas moins réussie en projetant les enfants comme les héros de l’histoire. Alors que l’on aurait pu croire que cela allait se transformer en une énorme boum déguisée, au niveau du scénario on joue la carte réaliste en faisant substituer les adultes par des enfants. Un film qui reprend donc les codes que l’on connait aux westerns pour les adapter à un univers infantile jouant ainsi sur le décalage mais ce n’est pas la grande récréation que les petits pouvaient espérer.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire que les chinois bouffent que des chiens et des chats.