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Ciné2909 - Page 359

  • Birth

     

    Anna (Nicole Kidman) a vécu une douloureuse expérience et il aura fallu du temps pour qu’elle reprenne goût à la vie. Il y a de cela 10 ans, elle était déjà proche du bonheur. Hélas, son mari Sean qu’elle aimait tant  a disparu et ce fut un véritable déchirement. Alors que sa mère Eleanor (Lauren Bacall) vient à peine de souffler les bougies de son gâteau d’anniversaire, Anna est prise à parti par un enfant. Ce petit garçon âgé de 10 ans est entré dans l’appartement comme s’il était chez lui et a demandé expressément à parler à Anna en privé. Il lui demande de ne pas épouser Joseph mais surtout prétend s’appeler Sean (Cameron Bright), le Sean qu’elle a connu.

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    Birth se distingue par sa réalisation particulièrement soignée et douce au risque d’endormir certains spectateurs qui se seraient attendus à plus d’action. Sur le thème peu commun de la réincarnation, le film ne verse pas pour autant dans le fantastique mais se révèle avant tout comme un drame dans lequel on voit le personnage d’Anna se confronter au doute. Des scènes parfois troublantes comme celle où la caméra s’arrête sur le visage de l’actrice Nicole Kidman pendant au moins 2 bonnes minutes avec en fonds sonore un magnifique opéra. Un film dont l’atmosphère soporifique va en rebuter plus d’un !

  • Battle for Haditha

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    19 Novembre 2005, Haditha en Irak. Une nouvelle journée commence pour les soldats américains, on patrouille dans la ville, on garde toujours les yeux ouverts redoublant de vigilance. Nombre de leurs camarades sont tombés à cause de bombes télécommandées. Autre lieu, Ahmad & Jafar (Falah Flayeh & Oliver Byfrus) viennent de conclure un marché avec des terroristes; ils récupèrent ainsi une bombe qu’ils vont devoir faire exploser pour affaiblir l’armée américaine. Ils vont l’enterrer sur une route bordant de nombreuses habitations. Femmes et enfants sont alentours mais pour les insurgés aveuglés par leur combat, seule compte la victoire sur les envahisseurs américains et les éventuelles victimes seront les martyrs de leur cause.

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    C’est une évidence, en se lançant dans la guerre d’Irak ; les Etats-Unis se sont empêtrés dans un bourbier sans fin. Les films à ce sujet s’enchainent et Battle for Haditha vient apporter un témoignage terrifiant sur les ravages de cette guerre impitoyable. Entre le documentaire et la reconstitution historique, le réalisateur Nick Broomfield revient sur un fait divers édifiant qui se résumera pourtant en quelques lignes dans nos médias. S’appuyant sur l’expérience passée des soldats américains (qui forment par ailleurs la majorité du casting), Battle for Haditha est un film choc qui a la décence de faire preuve de neutralité et c’est le Coup de cœur Ciné2909 du moment !

     

    Il faut le voir pour : La guerre dans sa plus simple horreur.

  • Didine

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    Dès qu’elle a eu le message, Alexandrine (Géraldine Pailhas) a couru à l’hôpital. Sa pote d’enfance Muriel (Julie Ferrier) vient de faire une tentative de suicide ; depuis sa rupture avec François (Benjamin Biolay), elle était très fragile et heureusement, elle va s’en sortir. C’est au cours d’une de ses visites que Didine va entrer en contact avec l’association La main tendue qui vise à assurer une compagnie aux personnes âgées. Parce qu’elle a du temps libre, elle devient alors bénévole et va devoir s’occuper de Mme Mirepoix (Edith Scob), une femme peu sociable. Ça ne va pas être de la tarte mais elle ne va certainement pas baisser les bras d’autant qu’elle vient de rencontrer Nicolas (Christopher Thomson), neveu de Mme Mirepoix.

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    Didine, c’est un peu notre Bridget Jones à la française ; une jolie jeune femme qui court encore derrière sa grande histoire d’amour. Là où la pétillante Renée Zellweger nous embarquait dans les épisodes loufoques de sa vie privée, ici on évolue dans un univers plus dramatique éclairé par quelques touches de comédie. Femme assez hésitante et peu ambitieuse, Didine est une personnalité introvertie parfaitement personnifiée par une Géraldine Pailhas aussi belle que discrète. A noter la première apparition sur le grand écran du chanteur Benjamin Biolay et le 1er grand rôle de la show woman Julie Ferrier pour un film assez mou dans l’ensemble.

     

    Il faut le voir pour : Trouver un(e) petit(e) ami(e) plus con que soi.

  • Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street

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    Malgré sa longue absence, rien n’a changé à Londres. L’atmosphère fétide qui y règne est à l’image de ceux qui vivent dans ces quartiers. Il eut autrefois comme nom Jonathan Barker (Johnny Depp) mais aujourd’hui il n’a plus comme nom que Sweeney Todd, le barbier de Fleet Street. Dans un passé pas si lointain, il avait une famille ; une femme et une petite fille mais le juge Turpin (Alan Rickman) convoitait lui aussi la belle. Accusé à tort, il fut tenu éloigné mais aujourd’hui il foule à nouveau ses terres pour réclamer vengeance. Avec l’aide de Madame Lovett (Helena Bonham Carter), il va retrouver la trace du juge et aiguiser à nouveau ses lames pour que le sang des véritables coupables se répandent.

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    C’est une habitude bien heureuse avec le réalisateur Tim Burton de nous transporter dans chacun de ses films dans un univers assez fantasmagorique. Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street permet une nouvelle fois au réalisateur de donner la pleine mesure de son talent. En revanche, si vous êtes allergiques aux comédies musicales ; vous risquez d’être vite poussés à bout par Helena Bonham Carter & Johnny Depp qui ne cessent de pousser la chansonnette. Entre Tim Burton & Depp ; on le savait déjà c’est une histoire de passion dont il résulte automatiquement un excellent film qu’il serait dommage de louper.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de manger des tourtes.

  • Live !

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    Directrice des programmes de la chaine de télévision American Broadcast Network (ABN), Katy Courbet (Eva Mendes) veut entrer dans l’histoire. Elle est à la recherche de la nouvelle émission de télé-réalité qui sera capable de l’amener à la célébrité et dans le même temps de relancer la popularité d’ABN. Dépassée par la concurrence, il fallait une idée choc ; une qui pourrait révolutionner le paysage audiovisuel et elle la tient ! Adapter le principe de la roulette russe : 6 candidats, 5 millions de dollars de récompense, 1 balle et une personne qui trouvera la mort devant des millions de téléspectateurs. C’est le programme de télé-réalité du siècle, c’est Live !!

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    Dans la course à l’audience, tous les moyens sont-ils acceptables ? Depuis les 10 dernières années, la télévision a vu fleurir des émissions qu’on n’aurait jamais imaginé voir mais l’argent en jeu change la donne. Live est l’illustration poussée à l’extrême de cette folie, montrer la mort devient un spectacle dans un monde où la déontologie n’est plus qu’une simple utopie. Durant le show télévisé, la tension est palpable comme si le spectateur se retrouvait calé dans son fauteuil à assister à l’émission. Filmé à la manière d’un reportage, c’est dynamique avec une Eva Mendes diablement envoutante ; un film fun, sans prise de tête et purement divertissant.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de regarder des conneries à la télévision.

  • Jet Set

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    Lydia & Jimmy (Estelle Larrivaz & Bruno Solo) sont dans la merde jusqu’au cou ! Endettés de toute part, s’ils ne trouvent pas rapidement de l’argent, ils vont tout perdre. C’est là que Jimmy a une idée de génie ; lancer un nouveau concept de bar mais surtout organiser une soirée d’ouverture exceptionnelle. Pour mener à bien ce projet, il fait appel à son pote d’enfance Mike (Samuel Le Bihan), jeune comédien au chômage pour qu’il puisse s’infiltrer dans le milieu tant convoité du Star System. Ses premiers pas frisent le ridicule mais il sera vite pris en main par Arthus de Poulignac (Lambert Wilson) qui va l’aider à intégrer la Jet Set !

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    Fabien Onteniente est un réalisateur que j’apprécie car généralement, il nous offre des films parfaitement adaptés pour se divertir. Jet Set rassemble donc tous les ingrédients de la comédie populaire et l’on passe un bon moment à rire des mésaventures de ce novice. L’occasion également de revoir des stars aujourd’hui oubliées comme Cachou ou Adel des 2Be3. En dehors de Samuel Le Bihan, ce film repose sur la gouache du personnage de Mellor Da Silva interprété par José Garcia (qui deviendra d’ailleurs le héros de la séquelle moins inspirée People) et la découverte du comédien Guillaume Gallienne.

  • Stef - Dikkenek

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    Stef : J'ai jamais rien ressenti de si fort. Quand on faisait l'amour elle me regardait avec ses grands yeux de Labrador.

     

     

     

    En sa voir plus sur Dikkenek ?

  • Triangle

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    Fai (Louis Koo) est à la recherche d’un chauffeur pour préparer un casse, il a donc immédiatement pensé à son pote Sam (Simon Yam) mais celui-ci hésite. Le doute l’assaille encore davantage lorsque Mok (Honglei Sun) dit l’antiquaire lui déconseille vivement de suivre ces malfrats mais très vite un inconnu vient se mêler de cette affaire. Cet homme offre sans raison une pièce d’or et promet à ce trio un véritable trésor s’ils suivent le plan qui mène à un bâtiment gouvernemental. Effectivement, ils parviennent à déterrer une malle où ils trouvent une tenue d’époque d’une grande valeur mais attention, un policier est à leur recherche.

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    Tsui Hark, Ringo Lam & Johnnie To ; il y a là de quoi faire rêver les amoureux des films d’action hongkongais pourtant il ne faut pas s’attendre à un pur film d’action policier. A la manière du cadavre exquis, chacun des réalisateurs propose un style différent les uns des autres. Une première partie concentrée sur l’action, une seconde plus posée et enfin une dernière portée davantage sur l’humour. Dans le principe, l’idée est géniale mais on trouve forcément le film inégal. Le style de chaque réalisateur à un écho différent pour les spectateurs et amène forcément à apprécier davantage une partie qu’une autre. Triangle est une belle curiosité qui vaut tout de même le coup pour les amoureux du 7ème art asiatique.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais prendre de pilules bleues.

  • Danny The Dog

     
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    Une femme disait que lorsqu’on prend  quelqu’un sous son aile très tôt, on peut en faire ce que l’on veut. Cette femme n’est autre que la mère de celui qu’on appelle Le gouverneur (Bob Hoskins), un malfrat qui n’a aucun scrupule à semer autour de lui violence et terreur pour satisfaire ses intérêts personnels. En fait, notre pote a dans ses manches un atout redoutable capable de vous persuader en un rien de temps : Danny (Jet Li). Recueilli depuis sa plus tendre enfance, le gouverneur a veillé sur lui non pas comme un fils mais plutôt tel un chien comme l’atteste le collier qu’il porte autour du cou. Une fois celui-ci retiré, Danny devient une véritable machine à tuer aux services de son oncle et mieux vaut ne pas croiser leurs routes.

     
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    Malgré son casting 100% international (Jet Li/ Morgan Freeman/Bob Hoskins), Danny the dog est un film français ! Oui, derrière la caméra on retrouve Louis Leterrier, futur réalisateur de L’incroyable Hulk, qui signe là son deuxème long métrage. Un très bon film au scénario certes classique mais efficace et aussi chargé d’émotions puisqu’on assiste à la formation d’une véritable nouvelle famille. Le film dose habilement sa part d’action et d'émotion si bien que l’on a pas à faire à de l’action pur et dur ce qui est tout de même agréable à remarquer. Un Jet Li au top de sa forme donc et dans un role plus consistant que ceux qu’il a l’habitude d’avoir ; à voir aboslument pour les fans de la star asiatique !

     

  • Survivre avec les loups

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    Bruxelles, durant la Seconde Guerre mondiale. La jeune Misha (Mathilde Goffart) et sa famille doivent sans cesse redoubler de prudence parce qu’ils sont juifs ; si cela venait aux oreilles des officiers allemands ils seraient arrêtés. Alors qu’elle sortait de l’école, elle assiste à une rafle où ses parents sont capturés tandis qu’elle est conduite chez Mme Valle (Anne-Marie Philippe). Ses parents avaient fait le nécessaire afin qu’elle puisse être recueillie et protégée mais sa nouvelle famille ne lui offre pas vraiment l’amour dont elle a besoin. Les évènements font qu’elle va se retrouver seule et sans toit, Misha décide alors de marche à l’Est dans l’espoir de retrouver ses parents.

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    Destin hors norme pour cette fillette qui a vécu les atrocités de la Seconde Guerre Mondiale cherchant à retrouver la trace de ses parents et adapté de l’ouvrage autobiographique de Misha Defonseca. Si la transposition à l’écran est plutôt bonne, on regrettera que Survivre avec les loups soit aussi ordinaire conjugué à quelques longueurs. Une réalisation tout ce qu’il y a de plus commun, on comprend rapidement les rouages du scénario ; la seule grande satisfaction restant la performance de la jeune comédienne. Bravo à la jeune Mathilde Goffart qui a certainement enduré de terribles conditions de tournage, cela se ressent à travers les images.

     

    Il faut le voir pour : La chanson du joli mois de Mai.