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laurent capelluto - Page 2

  • Où va la nuit

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    Cela fait 32 ans que Rose (Yolande Moreau) est mariée et leur couple a connu bien des drames. Récemment, son mari (Loïc Pichon) a renversé une jeune fille et a écopé pour cela d’une peine de 6 mois de prison mais à sa sortie, les mauvaises habitudes reprennent. Sans aucune raison, Rose est battue par son mari, une situation qu’elle n’arrive plus à supporter ce qui l’amène à commettre l’irréparable. Un soir, elle renverse son mari à l’endroit même où celui-ci avait tué la jeune fille. Après l’enterrement, elle part vivre quelques jours chez son fils Thomas (Pierre Moure) à Bruxelles afin d’éviter les suspicions qui pourraient naitre à son égard.

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    Pour adapter le roman Mauvaise pente de Keith Ridgway, le réalisateur Martin Provost retrouve pour l’occasion Yolande Moreau, la comédienne qu’il avait déjà dirigée dans Séraphine (César du meilleur film en 2009). Où va la nuit nous met face au destin tragique d’une femme longtemps emprisonnée dans un carcan familial et qui redécouvre un certain gout à la vie auprès de son fils. On ne peut que saluer la belle prestation de la comédienne ainsi que la justesse des seconds rôles cependant il est tout de même difficile de ne pas trouver le temps parfois long notamment dans la dernière partie.


    Il faut le voir pour : Offrir une robe de chambre à votre maman !

  • La permission de minuit

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    Parce qu’il souffre de la maladie appelée Xeroderma pigmentosum, notre pote Romain (Quentin Challal), 13 ans, a une vie assez compliquée. On le désigne comme un enfant de la lune : une trop forte exposition à la lumière et notamment aux ultra-violets pourrait lui être fatal et c’est pourquoi il est obligé de porter une combinaison lorsqu’il souhaite sortir de chez lui. Depuis l’âge de 2 ans, il est suivi par David (Vincent Lindon), son médecin et au fil des années celui-ci s’est comme substitué au père de Romain qui est parti faire sa vie ailleurs. Seulement, David vient d’être nommé à un nouveau poste mais il craint de lui annoncer cette nouvelle qui sera un bouleversement.

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    S’il y a bien quelque chose à retenir de La permission de minuit, c’est qu’il s’intéresse à une maladie rare à nos yeux à savoir l’existence des enfants de la lune. Coté comédiens, on ne peut que tirer un coup de chapeau au jeune Quentin Challal qui signe-là son tout premier film et qui compose avec un Vincent Lindon un duo convaincant. Après, on reste devant une réalisation française des plus classiques bien qu’il est nécessaire de préciser qu’à aucun moment on ne se permet d’abattre la carte du pathos. Néanmoins, on ne peut s’empêcher de trouver parfois le temps long, ce n’est donc pas le genre de film que chacun a envie de découvrir sur le grand écran.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus s’étonner de voir des gens portant des tenues de cosmonaute dans la rue.

  • La grande vie

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    Grégoire (Laurent Capelluto) est un prof de philo à Saint-Etienne, un homme comme les autres qui s'engage toutefois dans une association venant en aide aux personnes expulsées de leurs foyers. Il est repéré lors d'un reportage et se voit invité à l'émission Le grand bazar présenté par le célèbre Patrick Lefrançois (Michel Boujenah). Plutôt que de défendre ses actions, il est ridiculisé en public mais le même soir il vient en aide à Patrick en le sauvant d'une agression et dès lors ils vont devenir des potes d'enfance. L'animateur télé trouve en Grégoire un conseiller précieux notamment pour sa vie amoureuse.

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    Un prof de philo de banlieue légèrement gauche qui va vivre La grande vie après une rencontre providentielle, voilà en quelques mots l'histoire de ce film pas comme les autres. La bonne surprise c'est de découvrir Laurent Capelluto dans le premier rôle dont le potentiel comique n'est hélas pas complètement exploité ici. C'est un film d'un autre âge où l'on sourit bien davantage que l'on ne rit et surtout le scénario semble faire du sur place ce qui tend à rendre le temps bien long dans la salle ! Heureusement les travaux de Maurice Bénichou étaient là pour rendre le premier long métrage d'Emmanuel Salinger plus solide sinon on se serait déjà écroulé d'ennui.

     

    Il faut le voir pour : Réviser vos cours de philo !