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cinéma - Page 272

  • Mensch

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    Travailler avec sa famille dans l'épicerie ? Très peu pour lui, Sam (Nicolas Cazalé) préfère s'éclater dans un domaine où il est vraiment doué à savoir le casse de coffres-forts. Sa bonne réputation va le conduire à travailler avec Simon Safran (Maurice Bénichou), un gros truand qui lui promet une récompense de 200 000 euros s'ils réussissent leur coup. Acculé financièrement et avec un enfant à charge, Sam ne peut pas laisser passer une si belle occasion même s'il sait que Simon n'est pas le meilleur des partenaires. Son grand-père Victor (Sami Frey) le met rapidement en garde mais le jeune homme n'en fait qu'à sa tête et va finir par apprendre une terrible nouvelle sur ses origines.

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    Si le crime ne paie pas, il permet au moins à Steve Suissa De nous offrir un bon petit polar même s'il n'est pas exempt de tout défaut. La faute d'abord à un scénario sans reliefs et pire encore beaucoup trop prévisible pour espérer nous convaincre. De même entre le caïd Maurice Bénichou et l'homme de sagesse qu'est Sami Frey, les personnages sont bien trop stéréotypés rendant le film anodin. Heureusement, Mensch parvient à sa rattraper aux branches notamment grâce à son héros Nicolas Cazalé, l'acteur qui monte et qui regonfle l'intérêt. La base de départ était intéressante mais c'est sur les finitions que pêche ce film qui avait largement les moyens de faire mieux, dommage !

     

    Il faut le voir pour : Se coiffer, serrer votre cravate, regarder les gens dans les yeux et ... acheter votre billet de cinéma !

     

  • Le beau-père - The stepfather

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    Après un an d'absence, Michael (Penn Badgley) retrouve avec grande joie sa famille mais aussi David Walsh (Dylan Walsh), son nouveau beau-père ! Sa mère Susan (Sela Ward) l'a rencontré voilà 6 mois alors qu'elle faisait les courses et depuis c'est l'amour fou à tel point que le couple va prochainement se marier. Michael fait profil bas lui qui a été envoyé à l'école militaire à cause de son tempérament impétueux ; il est prêt à faire des efforts pour rester auprès de sa famille et contre toute attente trouve un soutien de la part de David. Pourtant, quelque chose le dérange, le comportement de cet homme  est étrange comme s'il cachait un secret inavouable.

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    Dès les 5 premières minutes, on est dans le cœur du film ; le personnage incarné par Dylan "Nip/Tuck" Walsh est un serial killer à la recherche de nouvelles victimes. Une révélation prématurée qui fait que ce thriller vient juste de se tirer une balle dans le pied privant les spectateurs de son principal intérêt. Reste ensuite une escalade de soupçons dans l'entourage de David qui vont l'obliger à faire un peu le ménage. Pas trop mal fagoté mais loin d'être extraordinaire à n'importe quel niveau, Le beau-père - The stepfather n'est pas désagréable à regarder mais ne s'imposera certainement pas pour une séance de cinéma donc attendez la sortie DVD !

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des mecs qui vous draguent pendant que vous faites vos courses.

     

  • Joe la crasse

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    Lorsque vous le croisez, impossible de ne pas remarquer Joe La Crasse (David Spade) avec sa chevelure improbable qui est en fait une perruque qui a fini par se greffer à son crane. Celui-ci travaille dans la station de radio KXLA enfin il n'est qu'un simple homme de ménage jusqu'au jour où l'animateur Zender Kelly (Dennis Miller) l'invite devant le micro. Joe se met alors à raconter son histoire invraisemblable, comment il a été perdu par ses parents alors qu'il n'était qu'un enfant ou encore sa rencontre avec la magnifique Brandy (Brittany Daniel). Ses aventures sont tellement incroyables qu'elles scotchent des milliers d'auditeurs et Joe La Crasse, jusqu'ici considéré comme un paria, devient une véritable vedette.

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    Premier film pour le réalisateur Dennie Gordon plus habitué des plateaux de séries télévisées, qui nous pond ici une comédie tout juste distrayante grâce à un héros à l'image de sa coiffure c'est-à-dire complètement allumé. Joe la crasse c'est un peu une fusion allégée entre Forrest Gump pour le coté destin hors-norme et Dumb & Dumber c'est vous dire le niveau d'humour auquel il faut vous attendre. Au casting, on reconnaitra pas mal de visages dont Christopher Walken, Rosanna Arquette, Kid Rock ou encore Jaime Pressly qui se sont invités dans ce petit délire. Sympa à regarder à l'occasion, ce n'est pas non plus le genre de films qui déclenchera des fous rires ; une comédie parmi tant d'autres.

  • Loup

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    C'est une grande fierté pour Sergueï (Nicolas Brioudes) d'avoir été choisi comme le gardien de La harde, ce troupeau de rennes qui  appartient à la tribu depuis des générations. Livré à lui-même il doit veiller au bien-être du troupeau et surtout les protéger des attaques des loups qui n'attendent qu'un moment d'inattention pour dévorer un renne. Sergueï a d'ailleurs aperçu un loup qu'il suit à la trace jusqu'à son terrier où il s'aperçoit qu'il y a également des louveteaux. Il n'a pas le cœur de les tuer pourtant il sait qu'un jour ou l'autre, ils attaqueront le troupeau mais sait-on jamais peut-être peut-il changer les lois de la nature ?

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    Amoureux de la nature et notamment des paysages du grand froid, Nicolas Vanier nous avait déjà fait partager sa passion avec Le dernier trappeur et revient cette fois pour nous faire vive au rythme du peuple des Evènes. C'est donc à travers un scénario d'une profonde naïveté qu'on découvre dans Loup un mode de vie fascinant & authentique que Vanier avait déjà présenté sous la forme d'un roman homonyme. Les images sont magnifiques, avec des paysages à couper le souffle ce qui vous fera peut-être oublier une histoire grotesque et des comédiens boiteux. En deux phrases de dialogues, il en profite également pour donner un coup de pied aux progrès qui dévastent les forets et assassinent l'équilibre naturel à petits feux.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu'on peut vivre en paix avec les loups ... mais qu'il faut bien en tuer quand même !

     

  • Oscar et la dame rose

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    Les fêtes de fin d'année commencent et Oscar (Amir) vient d'apprendre une terrible nouvelle, atteint d'un cancer incurable, ses jours sont désormais comptés. Déçus que ses parents n'aient pas daigné lui en parler de façon franche, il s'enferme dans un inquiétant mutisme. La seule personne avec qui il aimerait parler c'est la dame en rose qui ça ne s'invente pas s'appelle Rose (Michèle Laroque), une femme divorcée qui s'est récemment reconvertie dans la vente de pizzas. Avec elle, Oscar s'évade, s'amuse, se régale du récit de ses combats de catch extraordinaire mais tous deux savent que l'inéluctable approche.

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    Sortez les mouchoirs pour Oscar et la dame rose qui est l'adaptation du roman d'Eric Emmanuel-Schmitt (qui pour l'occasion s'occupe également de la réalisation) et qui réunit tous les ingrédients pour vous arracher des larmes. C'est d'abord l'histoire d'une rencontre, celle d'un enfant condamné et d'une femme peu sociable mais qui va finir par s'attacher à ce garçon. On sait tous comment ça va se terminer et même si Michèle Laroque arrive à nous surprendre en compagnie de son jeune partenaire Amir, on a la désagréable sensation que le film fait du sur place. Touchant mais jamais réellement émouvant

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le catch est une école de la vie.

  • Blackout

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    Sans vraiment le savoir, nos potes Claudia, Karl & Tommy (Amber Tamblyn, Aidan Gillen & Armie Hammer) habitent dans le même immeuble et tous les trois vont vivre un véritable calvaire. Alors qu'ils s'apprêtaient à regagner leurs appartements respectifs ; ils se retrouvent coincés dans l'ascenseur tombé en panne. L'espoir de voir venir du secours s'envole vite car il y a peu d'habitants dans l'immeuble et le signal d'alarme semble HS. Alors que les heures s'égrainent, la tension monte dans la cage d'ascenseur ; nos 3 malheureuses victimes sont extrêmement pressés et ce pour des raisons différentes et parfois inavouables.

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    L'ascenseur, c'est une belle invention jusqu'à ce que cela tombe malencontreusement en panne ! Point de départ de Blackout, l'intrigue se révèle au fur et à mesure que sont présentés les 3 personnages et leur histoire. Evidemment dans le lot, il y en a un qui va apporter un peu plus de mystère et dont l'impact sera fatal à ses pauvres compagnons d'infortune. Un thriller peu palpitant reposant seulement sur ce personnage en question car en ce qui concerne les 2 autres ils sont plutôt inexistants. Le seul intérêt de ce film sera de vous convaincre de faire un peu d'exercice en utilisant l'escalier !

  • Astro Boy

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    Metro City est une archipel qui règne dans le ciel et que beaucoup considère comme un véritable Eden. La robotique a fait d'énormes progrès sous l'impulsion des travaux du Professeur Tenma et la présence des machines est omniprésente dans le quotidien. Actuellement, le professeur travaille sur un robot conçu pour l'armée appelé le Pacificateur et il devait effectuer des essais pour le Général Stone malheureusement Toby, le fils du professeur, s'est retrouvé accidentellement sur les lieux et meurt après que l'expérience ait dérapé. Effondré de chagrin, Tenma décide de mettre tout son savoir à profit pour créer un robot doté des souvenirs de son fils. Astro Boy est né !

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    Le héros crée par le légendaire Osamu Tezuka revient sur nos écrans après une série animée qui a conquis des milliers de spectateurs en son temps à la télévision française. C'est paré d'images de synthèse et sous la houlette du réalisateur américain David Bowers (Souris City) qu'Astro Boy renait donc dans de nouvelles aventures. Une histoire assez banale prônant l'amour et le respect malgré les différences et pas mal de personnages secondaires, ce sont surtout les garçons qui trouveront leurs comptes avec de nombreux robots et quelques combats. Un film d'animation sans grand génie mais suffisant pour satisfaire les jeunes spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de mettre une pancarte lumineuse au dessus de votre planque secrète, ça risque d'attirer l'attention !

  • Arthur et la vengeance de Maltazard

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    Tous les Minimoys sont à pied d'œuvre car aujourd'hui une grande fête va être organisée en l'honneur d'Arthur (Freddie Highmore). Ce dernier aussi est tout impatient de retrouver ce monde merveilleux et surtout la très belle Princesse Sélenia pour qui son cœur bat la chamade. Malheureusement, le jeune garçon ne pourra pas participer à cette fête car son père tient absolument à rentrer chez lui après une petite altercation avec le Grand-père (Ron Crawford) d'Arthur. Cela tombe d'autant plus mal que peu de temps avant le départ, Arthur a reçu un message de détresse et il est persuadé que les Minimoys courent un grand danger.

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    Arthur et les Minimoys avait ravi les enfants et connu un beau petit succès ce qui a fini par convaincre Luc Besson de s'atteler non pas à une suite mais deux ! Oui Arthur devient une trilogie ; une bonne et une mauvaise nouvelle car comment ne pas être frustré à la fin d'Arthur et la vengeance de Maltazard quand il nous laisse en plan. Besson prépare le terrain et nous fait saliver avant de nous retirer le pain de la bouche ne nous laissant qu'une miette pour patienter. D'autant plus qu'il ne se passe rien dans cet épisode pour calmer les attentes des enfants si ce n'est que le réalisateur continue de les prendre pour de parfaits abrutis par son scénario simplet et ses personnages hautement caricaturés.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus tuer les fourmis, ce sont de supers compagnons de jeu pour vos enfants !

     

    En savoir plus sur Arthur et les Minimoys ?

     

  • La route

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    La Terre n'est plus qu'un amas de poussière et rares sont les survivants. Pour lui (Viggo Mortensen) et son fils (Kodi Smit-McPhee), chaque journée est un long combat contre la faim ; la nourriture est une denrée tellement rare que certains hommes en sont devenus cannibales pour simplement survivre. C'est une existence misérable qu'elle (Charlize Theron) ne voulait pas faire subir à son enfant et malgré tout l'amour qu'elle leur porte, elle est partie s'abandonner à la mort un soir. Depuis ce drame, père et fils ont pris la route vers le sud sans grands espoirs si ce n'est celui de vivre un jour de plus.

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    Voilà une vision de la fin du monde sans grands effets spéciaux mais qui fait vraiment froid dans le dos où l'abondance d'autrefois (comprenez aujourd'hui) n'est plus qu'un lointain souvenir. La route c'est un excellent road-movie d'un père qui veut protéger son fils errant dans la nature ou du moins ce qu'il en reste et qui doivent faire preuve de méfiance pour ne pas finir dans l'estomac de leurs anciens concitoyens. C'est un roman de Cormac McCarthy qui a décroché le Pulitzer 2007 qui est à l'origine de ce film offrant une nouvelle fois l'occasion de voir un Viggo Mortensen dans toute sa splendeur. Saisissant, voilà qui donne à réfléchir non seulement sur l'avenir de la planète mais surtout sur une humanité en plein déclin, Coup de cœur Ciné2909 !


    Il faut le voir pour : Garder une canette de coca-cola bien caché pour le faire découvrir à votre fils.

     

  • Fighting

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    Tous les jours notre pote Shawn (Channing Tatum) traine dans les rues de New York où il gagne sa vie en revendant de la marchandise mais il ne s'en sort pas vraiment. C'est au terme d'une violente altercation qu'il rencontre Harvey (Terrence Howard), un mec qui vit lui aussi de magouilles et qui lui propose un deal intéressant : un combat clandestin avec 5000 dollars à la clé. C'est une somme qui ne se refuse pas et à la grande surprise de tous, Shawn obtient la victoire et commence à se faire un nom dans le milieu. Cela va l'amener à revoir une vieille connaissance Evan Hailey (Brian J. White) qui était autrefois coaché par le père de Shawn.

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    Distribution de mandales dans Fighting, un film qui excitera surtout les males en manque de testostérone. Un semblant de scénario propulse donc Channing Tatum, jeune homme solitaire et fauché dans des combats qui ne manquent pas de punch. Histoire de rendre cela un peu plus poétique, il va bien sur y avoir une belle romance avec une charmante demoiselle entre 2 bastons. Dommage qu'il n'y ait pas plus d'action car avec ce genre de films on ne s'attend évidemment pas à voir une grande œuvre mais au moins quelque chose de bien bourrin. Rien de nouveau à l'horizon donc, un film qui nous offre ce qu'on attendait ni plus ni moins.