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Cinéma - Page 307

  • The wrestler

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    Randy The Ram Robinson (Mickey Rourke). Ce nom ne vous dit peut-être rien mais il y a encore une vingtaine d’années, il fut l’une des plus grandes gloires du catch. Les choses ont bien changé, aujourd’hui il doit se produire dans de petits galas pour arrondir ses fins de mois. Il ne ménage pas ses efforts et tient le coup grâce à tous les produits qu’il s’injecte mais son corps ne tient plus. Son cœur le lâche et Randy songe à raccrocher, l’occasion de tenter de renouer avec sa fille Stephanie (Evan Rachel Wood). Il sait qu’il n’a jamais été un bon père ni même un père tout court mais sentant la fin proche, il souhaiterait avoir une dernière chance.

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    Alors qu’actuellement en France nous sommes en plein revival du catch, ce sport spectacle est une vraie institution aux États-Unis. Darren Aronofski nous invite dans les coulisses et montre le sacrifice que certains de ces lutteurs sont capables d’accomplir dans le simple but d’assurer le show. C’est une plongée extraordinaire dans un monde dont on ne connait pas forcément la triste réalité et les images sont un vrai régal pour les amateurs de la WWE ou de la TNA. The wrestler signe surtout la renaissance de Mickey Rourke émouvant dans la peau de ce catcheur usé par la vie et surtout par la passion qui l’anime.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de dire que les catcheurs font semblant de se donner des coups !

  • Walk Hard : The Dewey Cox Story

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    L’enfance de notre pote Dewey Cox (Conner Rayburn/John C. Reilley) est un vrai drame. Tout a débuté lorsqu’il jouait avec son frère dans la grange et qu’il l’a accidentellement découpé en deux. Le médecin n’ayant pas réussi à recoller les morceaux, Dewey a du vivre avec cette mort sur la conscience et en plus de cela, son père le tient pour responsable. C’est alors qu’il a retrouvé du réconfort dans la musique d’abord simple homme de ménage, il monte bientôt sur la scène pour démontrer tout son talent. Alors que personne n’y croyait, Dewey Cox devient l’un des plus grands artistes avec la sortie de son tube Walk Hard qui bat tous les records.

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    Incroyable que ce film n’ait pas eu droit à une sortie au cinéma car voici une excellent comédie estampillée Judd Apatow (40 ans, toujours puceau/En cloque, mode d’emploi). Enfin, une parodie drôlement intelligente qui s’intéresse aux biopics et plus spécifiquement à celui de Johnny Cash dans Walk the line. C’est John C. Reilly qui se métamorphose en un Dewey Cox vraiment hilarant et si vous aviez aimé sa prestation dans Frangins malgré eux, vous allez l’adorer ici. Il faut absolument vous procurez ce film car une comédie bien barrée comme on les aime et on en redemande encore. Walk Hard : The Dewey Cox Story c'est le Coup de cœur Ciné2909 du moment !

  • La panthère rose 2

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    Rien ni personne ne peut l’arrêter, le Tornado ( ???) déjoue tous les systèmes de sécurité pour s’emparer des plus grands trésors du monde entier. Une Dream Team d’enquêteurs se met alors en place et à la grande surprise, on réclame la participation du meilleur policier français : Jacques Clouseau (Steve Martin). Mais à peine celui-ci a-t-il posé le pied hors du territoire qu’on apprend que la précieuse Panthère rose vient d’être dérobée par le Tornado. Une longue enquête commence pour Clouseau et ses collègues et ça s’annonce mouvementé !

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    Le premier volet m’avait laissé sur une assez bonne impression mais cette suite prouve une fois de plus qu’il ne faut pas pousser le bouchon trop loin ! C’est d’autant plus dommage lorsqu’on voit le casting prestigieux : Andy Garcia, Alfred Molina, Jeremy Irons, la belle Aishwarya Rai (qui avait déjà fait sensation dans La dernière légion)  et la présence d’un célèbre rocker français ! Si Clouseau fait toujours honneur à sa gaucherie légendaire, tout est beaucoup trop exagéré pour nous faire rire de bon cœur. A la limite, La panthère rose 2 se destine davantage aux enfants qui découvriront notre Mister Bean national.

     

    Il faut le voir pour : Faire une soirée shampooing avec vos potes d’enfance (enfin s’il vous reste des cheveux !)

  • Banlieue 13 Ultimatum

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    Cela fait déjà 3 ans que nos potes Damien & Leito (Cyril Raffaelli & David Belle) ont sauvé la Banlieue 13 mais depuis rien n’a changé ! Les murs sont toujours là et pire encore de véritables ethnies se sont crées au sein-même de la banlieue. Pourtant, c’est un lieu qui attise de nombreuses convoitises et c’est ainsi que Walter Gassman (Daniel Duval) est contacté par un promoteur qui aimerait y construire un nouveau quartier résidentiel. Mais avant la construction, il ya destruction ! Le plan est simple ; ils vont embraser la situation déjà tendue dans le quartier pour obtenir du Président de la république (Philippe Torreton) l’ordre de démolition.

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    Cyril Raffaelli & David Belle bombent de nouveau leurs torses pour nous en mettre plein la vue aux dépens d’un scénario sacrifié. On tient là un bon pop-corn movie à la française et s’il ne va pas enrichir notre patrimoine cinématographique, il parvient facilement à nous divertir et c’est bien assez comme ça. Spectaculaire, dynamique mais désespérant au point de vue de l’histoire ; on commence à réellement rattraper notre retard sur le cinéma américain mais est-ce vraiment une bonne nouvelle ? Fidèle au premier épisode, Banlieue 13 Ultimatum contentera les spectateurs venus chercher de l’action et leur dose de cascades.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’on ne peut pas réserver de chambres à l’Hôtel de Police.


    En savoir plus sur Banlieue 13 ?

  • May

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    Parce qu’elle avait des problèmes de vue durant son enfance, May (Angela Bettis) a toujours été tenue à l’écart par ses camarades. Pour la consoler de cette solitude, sa mère lui avait offert à l’époque une poupée qui deviendra sa confidente et sa pote d’enfance. Les années ont passé et May est aujourd’hui une jeune femme en proie aux premiers émois amoureux. Elle a jeté son dévolu sur Adam (Jeremy Sisto) dont elle ne se lasse pas de contempler les mains mais là où une belle histoire d’amour aurait pu commencer, c’est une toute autre histoire qui va se dérouler.

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    La perfection n’existe pas en ce bas monde tel est le message de ce film justement bien imparfait. C’est lent, c’est triste, c’est May et c’est pas vraiment le genre de film que je vous conseillerais de jeter un œil. Il faut s’accrocher pour suivre les aventures amoureuses de cette jeune femme renfermée et son ascension dans la folie. Seule chose un tant soit peu intéressante, la création de sa nouvelle pote d’enfance mais encore faut-il que vous soyez encore réveillée à ce moment là ! En tout cas, j’espère que cela dissuadera de nombreuses mères d’offrir des poupées à leurs filles de peur de les transformer de psychopathes.

  • Ce que pensent les hommes

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    En amour comme pour tout, il y a la règle et les exceptions mais il n’est pas toujours évident de distinguer les deux ! Beth & Neil (Jennifer Aniston & Ben Affleck), Janine & Ben (Jennifer Connelly & Bradley Cooper) ou encore Anna & Connor (Scarlett Johansson & Kevin Connoly) sont autant de couples qui vont découvrir qu’en amour rien n’est jamais acquis. Autour d’eux évoluent d’autres personnes perdues dans les tourments de l’amour comme Gigi (Ginnifer Goodwin) trop impatiente de trouver son prince charmant. Comprendre les hommes est une véritable science et celle-ci est loin d’être exacte !

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    Ce que pensent les hommes, avec un tel titre on s’attendait à en prendre pour notre grade et si cela avait été fait avec talent et humour on l’aurait peut-être bien pris. Alors qu’on s’attendait à une comédie tirant à boulet rouge sur la gente masculine, on se retrouve avec les portraits de plusieurs (ou semblants de) couples amenant le spectateur au bord de l’ennui. Seule la présence de Ginnifer Goodwin vient donner un peu plus de peps à l’ensemble et évite que l’on s’endorme devant l’écran. Ce que je pense du film est donc loin d’être positif et je vous conseille de l’éviter !

     

    Il faut le voir pour : Faire une réserve de stylos.

  • Doute

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    St Nicholas est une école religieuse située dans le Bronx dirigée d’une main de fer par Sœur Aloysius Beauvier (Meryl Streep). Rien ne lui échappe et cette rigueur force l’admiration de Sœur James (Amy Adams) mais un évènement va venir bouleverser la vie tranquille de cet établissement. Lorsque l’un des élèves Donald Miller (Joseph Foster) est convoqué par le Père Flynn (Philip Seymour Hoffman) et qu’il revient avec un étrange comportement, les rumeurs soupçonneuses commencent à circuler. Pour Sœur Aloysius, il n’y a aucun doute sur ce qui s’est passé et cela est impardonnable ; la vérité doit éclater au grand jour !

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    Pas sur que le public se passionne pour un film qui se déroule dans le milieu religieux mais dont le sujet qu’il soulève (la pédophilie) est des plus délicats à aborder. A l’origine, Doute est une pièce de théâtre de John Patrick Shanley qui a connu un grand succès à Broadway et consacré par un prix Pulitzer en 2005. De cette adaptation cinématographique, on ne retiendra réellement que la confrontation entre Meryl Streep & Philip Seymour Hoffman qui vient donner un peu de caractère à ce drame. Pour le reste, même si on se laisse entrainer par l’histoire, il n’y a rien de bien passionnant et ça je vous le dis sans aucun doute !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la méthode pour avoir des yeux derrière la tête.

  • Vendredi 13

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    Cela fait maintenant 6 semaines que sa sœur Whitney (Amanda Righetti) a disparu mais Clay (Jared Padalecki) garde l’espoir de la retrouver vivante. C’est dans la région de Crystal Lake qu’elle aurait disparu à l’occasion d’un camping en compagnie de ses potes d’enfance. Depuis, plus de nouvelles et on ne l’a même pas vue aux funérailles de leur mère, une chose impensable quand on connait Whitney. Clay distribue inlassablement des affichettes mais il n’apprend rien de nouveau jusqu’à ce qu’il croise un homme masqué portant à bout de bras un cadavre sans tête !

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    Jason is back ! Plutôt que de nous pondre une énième suite, on nous propose cette fois un remake qui permet de revenir sur les origines du tueur au masque de hockey. Au vu des premières minutes où les victimes défilent, Vendredi 13 semblait parti sur de bons rails. On se disait qu’on allait échapper au sempiternel schéma Sexe/drogue & meurtres atroces mais ce n’était en fait que reculer pour mieux sauter. Bon, le film n’est pas mauvais en soi mais ça manque d’inspiration et c’est loin de constituer un épisode charnière de la saga.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier qu’il y aura un autre Vendredi 13 ce mois-ci et qu’il y aura surement encore une cagnotte au Loto !

  • Morse

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    Oskar (Kare Hedebrant) est un jeune garçon de 12 ans qui vit avec sa mère. A l’école, c’est un élève plutôt discret mais il est régulièrement importuné par certains de ses "camarades". Un soir alors qu’il joue dans le parc devant chez lui, il fait la connaissance d’Eli (Lina Leandersson), une jeune fille qui s’est installée récemment dans l’immeuble. Les 2 adolescents deviennent vite potes d’enfance mais il semble qu’elle cache un lourd secret. En effet, elle ne peut sortir qu’au moment où le soleil se cache et elle est tiraillée par sa soif intarissable de sang humain. Eli est une vampire.

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    Il n’y encore pas si longtemps, on nous avait servi un Roméo & Juliette version dents longues avec Twilight et cette fois c’est au cœur d’une relation entre 2 jeunes adolescents que surgit cette histoire de vampires. Bien loin des films du même genre, Morse ne s’abandonne pas dans le domaine du fantastique mais reste très ancré à la réalité à travers les mésaventures vécues par Oskar. Adaptation d’un roman de John Ajvide Lindqvist, c’est l’ambigüité de la relation entre Oskar & Eli qui retient toute notre attention. On redécouvre le film de vampires dans un style plus intimiste ce qui risque d’en repousser plus d’un .

    Il faut le voir pour : Apprendre le morse pour économiser votre forfait de SMS.

  • See No Evil

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    Quand un groupe de jeunes délinquants se voit proposer une occasion de quitter la prison dans laquelle ils sont enfermés, ils n’hésitent pas une seconde. Ils prennent ainsi la direction d’un vieil hôtel délabré qu’il faut rénover en échange d’une réduction de peine sans savoir que c’est une aventure sanglante qui les attend. La nuit venue, ils explorent les différents étages de cet hôtel mais une menace inconnue fait alors son apparition arrachant les yeux de chacune de ses victimes. C’est un véritable monstre qui vit dans cet hôtel et il part à la recherche de nouvelles proies armé de son crochet.

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    Déjà que les films d’épouvante manquent cruellement d’originalité, voilà qu’en plus la fédération de catch WWE se lance elle aussi dans le cinéma. Mettant en vedette le monstre Kane (de son vrai nom Glen Jacobs), See No Evil n’apporte rien de plus que ses prédécesseurs et attirera avant tout les amateurs de ce sport si noble. Accompagné de son lot habituel de jeunes acteurs prêts à se faire trucider, les producteurs n’ont vraiment pris aucuns risques. On peut quand même relever quelques scènes susceptibles de heurter la sensibilité des plus jeunes mais face à certains films, cette violence parait presque dérisoire. A réserver aux amateurs de catch !