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Cinéma - Page 301

  • Urban Legend 3 : Bloody Mary

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    Samantha Owens (Kate Mara) aurait du réfléchir à deux fois avant d’écrire son article sur les joueurs de foot du lycée. Ces derniers l’ont eu en travers de la gorge et n’ont rien trouvé de mieux que de droguer la jeune journaliste et ses potes d’enfance pour se venger. Une histoire qui rappelle une vieille légende urbaine datant de la fin des années 1960 où des footballeurs s’en seraient pris à Mary Banner (Lilith Fields) et l’auraient laissé pour morte quelque part dans l’établissement. Pour beaucoup, ceci n’est qu’une histoire sans aucun fond de vérité mais lorsque les morts se succèdent de façon étrange, on commence à déterrer les souvenirs.

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    On le sait, le cinéma est fait de cycles. Quand un film rencontre le succès au box-office, vous pouvez être sur qu’une dizaine de projets similaires seront sur le tapis dans les mois qui suivent. Après Scream donc, on a vu débarquer bon nombre de slash-movies dont Urban Legend qui en est aujourd’hui à son 3ème volet. Si le premier épisode pouvait se vanter de voir apparaitre des noms comme Jared Leto, Rebecca Gayheart ou Joshua Jackson ; les séquelles n’ont pas eu le même budget et l’on a du se contenter de ceux que l’on avait sous la main. Produit commercial par excellence, Urban Legend 3 :  Bloody Mary désole par la teneur de son scénario et il n’y a vraiment rien qui pourrait vous attirer.

  • Dans la brume électrique

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    En plein cœur des bayous de Louisiane, on a retrouvé le corps sans vie d’une femme à peine âgée de 19 ans. De nombreuses traces de violence sont relevées, certaines étant d’une atrocité insoutenable. Cette femme était bien connue dans le coin, elle avait déjà été arrêtée pour prostitution dans le passé et la première hypothèse est de penser que ce crime est le résultat d’une mauvaise rencontre. Seulement, un deuxième corps est retrouvé. Pour Dave Robicheaux (Tommy Lee Jones) commence ainsi une longue enquête avec son lot d’interrogations et de mystères. Le premier suspect se nomme Baby Feet Balboni (John Goodman), un homme grandement influent et aux activités douteuses.

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    Plongée dans la Louisiane profonde, Dans la brume électrique est un thriller policier à l’ambiance bien particulière. De ce point de vue là, Bertrand Tavernier réussit un film esthétiquement maitrisé mais en ce qui concerne l’intrigue on n’est pas forcément du même avis. Tommy Lee Jones se met à avoir des visions d’un soldat de l’époque des états confédérés rendant une enquête déjà ennuyeuse un peu plus insolite. Beaucoup de mal à accrocher à l’histoire de cette adaptation d’un roman de James Lee Burke qui manque de rebondissements et le final décevant n’est pas pour relever le niveau.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais aller emmerder quelqu’un qui tient une batte de base-ball.

  • [Rec]

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    01.jpgJe suis Angela Vidal (Manuela Velasco) et ce soir Pendant que vous dormez vous invite à partager la vie des Sapeurs-Pompiers. Il y a quelques minutes, la sirène a retentit dans la caserne et nous avons suivi une équipe de pompiers sur le lieu d’intervention.


    Nous voici donc arrivés dans cet immeuble où l’on nous a signalé qu’une vieille femme avait provoqué cette agitation. Des policiers sont déjà sur les lieux et en exclusivité nous allons nous rendre dans son appartement et suivre tout cela en direct, un des policiers tente d’établir le contact.

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    Oh mon dieu !!! Qu’est ce qu’elle fait ? Elle a mordu le policier en plein cou, vite à l’aide !!

     

     

     

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  • Let's make money

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    Si pour certains l’argent ne fait pas le bonheur, pour d’autres c’est leur gagne-pain. Que devient l’argent que l‘on dépose dans nos banques ? C’est sur, il ne dort pas confortablement au fond d’un coffre mais se retrouve sur un immense circuit financier dont on n’a pas vraiment conscience des répercussions. Pendant que les gestionnaires de fonds d’investissement spéculent à tout va à coups de millions de dollars ; à l’autre bout du système des indiens vivent dans des conditions déplorables, des burkinabés exploitent du coton vendu à un prix dérisoire. Oui l’argent ne fait pas le bonheur mais en avoir ou pas change beaucoup de choses.

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    Pas besoin d’être bilingue pour comprendre le langage de l’argent dans ce documentaire d’Erwin Wagenhofer. Le réalisateur suit différents protagonistes pour décortiquer la grande machine monétaire qui nous gouverne et nous confronte dans le même temps aux conséquences économiques et sociales. Aux hommes d’affaires propres sur eux dans leur costume-cravate s’opposent les victimes de ce système. Africains & Indiens symbolisent le peuple exploité, dérobé de leurs propres richesses et n’ayant d’autres choix que d’adopter le misérabilisme comme mode de vie. Let's make money a un contenu intéressant mais vraiment pas à la portée de tout le monde en raison notamment de sa structure dispersée.

     

    Il faut le voir pour : Se demander ce que le monde serait sans argent…

  • Adoration

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    Son histoire fait froid dans le dos, en dévoilant son passé Simon (Devon Bostick) a crée un choc dans sa classe et son entourage. Cela remonte au temps où sa mère était enceinte de lui, on a découvert lors d’un voyage une bombe dissimulée avec précaution dans ses bagages. La jeune femme n’en savait rien et c’est en fait son propre mari et donc le père de Simon qui avait projeté de faire exploser un avion en sacrifiant sa famille. Ce témoignage ne tarde pas à se diffuser et notamment sur Internet où les réactions des plus incongrues aux plus virulentes ne tardent pas à se faire entendre. Néanmoins, cette histoire n’a pas encore livré tous ses secrets !

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    Après un premier quart d’heure qui laisse le spectateur dans un drôle de brouillard, le film se met doucement en place en dévoilant la grande astuce de l’histoire. Une idée vraiment intéressante mais on se dit alors que cette révélation est peut-être intervenue trop tôt dans l’intrigue ne nous laissant pas le temps de mijoter. De nombreux flashbacks interviennent pour lever le voile sur les derniers éléments de mystères mais le tout est souvent confus. Partant d’un principe intelligent, Adoration risque de vous larguer par sa construction scénaristique mais révèle en fin de compte un film plutôt passionnant.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais offrir un sandwich à un chauffeur de taxi, il serait capable de vous le rendre !

  • Ponyo sur la falaise

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    C’est en jouant près de la mer qu’il l’a trouvé, un petit poisson rouge qui avait été pris au piège par un bocal. Sôsuke, un garçon de 5 ans l’a vite sauvé pour aussitôt l’adopter et lui donner le nom de Ponyo devenant ainsi son nouveau pote d’enfance. Hélas, Fujimoto le père de Ponyo entend ramener son enfant auprès de lui et la tenir éloignée de l’influence néfaste du monde extérieur. Le poisson retourne dans son monde mais ne tarde pas à s’en échapper non sans provoquer une véritable tempête. A l’issue de celle-ci, Ponyo se métamorphose en une petite fille et retrouve avec bonheur Sôsuke.

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    Rendez-vous incontournable pour tous les amateurs d’animation, le nouveau Miyazaki tient une fois de plus toutes ses promesses pour nous transporter dans un monde magique. Cette fois c’est l’univers sous-marin qui tient lieu de théâtre d’une partie des évènements avec une faune aussi majestueuse qu’elle est colorée. Les 2 héros sont absolument craquants et nous entrainent dans une aventure imprévisible sans manquer de nous faire rire. Sur le thème de l’acceptation de l’autre, Ponyo sur la falaise est une fable qui va enchanter petits et grands ; encore un grand film de maitre Hayao Miyazaki qui mérite bien sur le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Acheter du jambon pour vos poissons rouges.

  • Wendy & Lucy

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    Wendy (Michelle Williams) ne rêve que d’une chose : aller dans l’Alaska. Là-bas, elle aura une bien meilleure vie que celle qu’elle a actuellement. Son seul foyer, c’est sa vieille voiture et elle ne peut compter que sur sa seule pote d’enfance Lucy, une chienne ! Pour se rendre à destination, Wendy n’a hélas pas beaucoup d‘argent à disposition et c’est pourquoi elle en vient à chaparder quelques bricoles dans un petit supermarché local. Un délit aussi banal soit-il n’est jamais impuni et la voilà arrêté par la police et contrainte d’abandonner la chienne qui était resté attachée devant le magasin. A son retour, Lucy a disparu et Wendy va remuer ciel et terre pour la retrouver.

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    Jean-Paul Belmondo avait signé son come-back avec le somnolent Un homme et son chien voici ce qu’on pourrait considérer comme son pendant américain un poil plus inspiré. Encore peu habituée aux premiers rôles, Michelle Williams (oui, la Jennifer de Dawson) se voit offrir une belle opportunité avec Wendy & Lucy. Loin des normes hollywoodiennes, le film ne s’épuise pas en dialogues superflus donnant ainsi plus de richesse à l’interprétation de l’actrice bien que le personnage de Wendy ne se dévoile qu’à de rares occasions. Très épuré au point de se priver de véritable histoire, on peut y voir soit du génie soit un profond ennui et je ne vous cache pas avoir trouvé quelquefois le temps long !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas dormir seul dans les bois, y’a des gens louches !

     

  • Détour mortel 2

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    L’Apocalypse a décimé toute vie sur Terre ; les seuls survivants se nomment Kimberly, Elena, Nina, Amber, Jonesy & Jake (Kimberly Caldwell, Crystal Lowe, Erica Leerhsen, Daniella Alonso, Steve Brown & Texas Battle). Rassurez-vous, ce scénario catastrophe n’est que la trame d’un nouveau jeu de télé-réalité qui va faire exploser l’audimat. Le principe est on ne peut plus simple, les candidats sont lâchés au milieu d’une foret et vont devoir apprendre à utiliser leur environnement pour survivre. Ce lieu est immense et manque de bol pour la production, ils se sont installés non loin d’une famille de monstres défigurés par des substances radioactives. Le jeu sera en fait pour ces monstres qui ont soif de chair humaine !

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    C’est reparti pour un massacre bien sanglant. On ne change pas une formule qui permet de se remplir les poches et pour que cela ne soit pas trop flagrant, il convient de proposer un semblant de scénario : des participants d’une sorte de Koh Lanta se retrouvent piégés face à de méchants monstres. Corps découpés en deux, boyaux arrachés et tête décapitée servis avec supplément d’hémoglobine vont égayer votre écran. Hormis ces macabres réjouissances, rien de bien nouveau à l’horizon et c’est bien là le problème ! Détour mortel 2 est une suite sans convictions et qui n’apporte strictement rien, si vous avez de l’argent à jeter...

  • Nous resterons sur Terre

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    On ne cesse de nous le répéter, les ressources naturelles de notre planète s’épuisent inexorablement au fur et à mesure des besoins des populations. L’eau, le bois ou encore le pétrole deviennent des richesses qui disparaitront prochainement. La question environnementale est devenu un enjeu majeur dans la politique mondiale mais plus que la préservation de nos richesses, n’est-il pas nécessaire pour l’homme de remettre en cause son mode de vie ? Une dizaine de civilisations s’est succédé avant la notre et si rien ne change, elle court à sa perte. Plus que jamais l’avenir est incertain et l’on doit absolument agir pour ne pas laisser une planète dévastée aux générations suivantes.

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    Personne n’y échappera, la Terre est en danger et c’est loin d’être du cinéma. Le message est clair : l’homme doit changer ! Un objectif auquel s’accordent les 4 intervenants entrecoupés par des images d’illustration. Et c’est là qu’on est dérouté car s’il y a bien des séquences qui sont réellement parlantes, d’autres paraissent bien plus superficielles et entravent la qualité du documentaire. Nous resterons sur Terre aurait gagné à être plus concentré et puis économiser de la bande, ça aurait été bénéfique à l’environnement. Une bonne intention et quelques images qui vont vous marquer mais un ensemble trop inégal.

     

    Il faut le voir pour : Penser un de ces jours en vous levant à changer le monde !

  • Villa Amalia

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    Elle se doutait de quelque chose mais quand elle a vu son mari Thomas (Xavier Beauvois) dans les bras d’une autre femme, le monde s’écroule. Maigre consolation, Ann (Isabelle Huppert) retrouve un pote d’enfance Georges (Jean Hugues Anglade) durant cette même nuit. De retour chez elle, pas de temps à perdre Ann annonce à Thomas qu’elle le quitte après une relation de 15 ans. D’autres changements interviennent, cette pianiste renommée stoppe du jour au lendemain toutes les représentations qu’elle avait prévu et laisse en plan l’album qu’elle s’apprêtait à sortir. Elle veut disparaitre, ne laisser aucune trace d’elle si ce n’est à Georges qui sera son seul lien avec son ancienne vie. Elle part, loin de tout et pour la première fois elle se sent heureuse.

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    Tout plaquer pour recommencer une autre vie, voilà en quelques mots l’histoire de Villa Amalia et il ne se passe pas grand-chose d’autre à vrai dire ! Avant de présider le 62ème festival de Cannes, Isabelle Huppert pique sa crise existentielle où elle abandonne tout derrière elle et même nous les spectateurs ! Le film étonne à comme ce passage dépourvu de dialogues suivant l’actrice dans sa fuite jusqu’à arriver à une maison en bord de mer dont elle tombe amoureuse. C’est donc assez monotone dans l’ensemble et il est bien difficile de ne pas se laisser envahir par une grande vague de sommeil.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous excuser quand il y a un décès car vous n’y êtes pour rien (sauf cas exceptionnels !)