Dans la brume électrique
En plein cœur des bayous de Louisiane, on a retrouvé le corps sans vie d’une femme à peine âgée de 19 ans. De nombreuses traces de violence sont relevées, certaines étant d’une atrocité insoutenable. Cette femme était bien connue dans le coin, elle avait déjà été arrêtée pour prostitution dans le passé et la première hypothèse est de penser que ce crime est le résultat d’une mauvaise rencontre. Seulement, un deuxième corps est retrouvé. Pour Dave Robicheaux (Tommy Lee Jones) commence ainsi une longue enquête avec son lot d’interrogations et de mystères. Le premier suspect se nomme Baby Feet Balboni (John Goodman), un homme grandement influent et aux activités douteuses.
Plongée dans la Louisiane profonde, Dans la brume électrique est un thriller policier à l’ambiance bien particulière. De ce point de vue là, Bertrand Tavernier réussit un film esthétiquement maitrisé mais en ce qui concerne l’intrigue on n’est pas forcément du même avis. Tommy Lee Jones se met à avoir des visions d’un soldat de l’époque des états confédérés rendant une enquête déjà ennuyeuse un peu plus insolite. Beaucoup de mal à accrocher à l’histoire de cette adaptation d’un roman de James Lee Burke qui manque de rebondissements et le final décevant n’est pas pour relever le niveau.
Il faut le voir pour : Ne jamais aller emmerder quelqu’un qui tient une batte de base-ball.