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Sofia Coppola

  • The bling ring

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    Premier jour de cours dans son nouveau lycée en Californie et Marc (Israel Broussard) n’est pas vraiment surpris par l’accueil qu’on lui a réservé. Heureusement, il se trouve une vraie pote d’enfance en la personne de Rebecca (Katie Chang) avec qui il va faire les 400 coups jusqu’à faire l’actualité dans les médias. Cela avait commencé par le vol d’affaires dans des voitures et puis très vite ils en sont venus à fouiller des maisons vides mais pas n’importe lesquelles ! Ils visent en effet les demeures des stars comme Paris Hilton ou Miranda Kerr car ils sont sur d’y trouver bijoux et vêtements de marques. Le gang des Bling Ring va se créer lorsqu’ils seront rejoints par Nicki, Sam & Chloé (Emma Watson, Taissa Farmiga & Claire Julien).

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    C’était un fait-divers qui a fait trembler tout Hollywood et on se demande encore comment Sofia Coppola a eu l’idée d’en faire un film. En fait, si The bling ring avait l’intention de se mettre en diapason avec son sujet à savoir un concentré de superficialité alors dans ce cas c’est réussi mais moi le vide ça m’ennuie. Sérieusement, à moins de s’émerveiller devant la collection de chaussures et les robes de Paris Hilton ou de baver devant la collection de Rolex d’Orlando Bloom ; il ne se passe rien et la seule scène intéressante reste le procès (oui je sais ça ne dure qu’1 seconde). Bling bling c’était aussi bien comme titre et il faut vraiment aimer tout ce qui brille pour trouver un quelconque plaisir devant l’écran.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais porter du zèbre et du léopard en même temps voyons !

  • Somewhere

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    Star internationale de cinéma, notre pote Johnny Marco (Stephen Dorff) semble mener la belle vie. Il est convié dans les plus grandes soirées mondaines, toutes les femmes craquent pour lui et il a la chance de pouvoir voyager et de loger dans de somptueuses suites. Sa plus grande fierté reste toutefois sa fille Cleo (Elle Fanning) dont il partage la garde avec son ex-femme. Bien qu’ils ne se voient qu’occasionnellement, leur complicité est restée intacte ; il adore la voire patiner ou déguster les plats qu’elle lui mitonne. Il aimerait passer plus de temps avec elle mais ses obligations de star du grand écran l’emporte le plus souvent mais ça ne l’empêchera de l’emmener faire la promotion de son dernier film à Milan.

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    Ce qui est certain c’est que Sofia Coppola aime interpeller les spectateurs en proposant des films qui sortent de la norme. Avec Somewhere, on suit le parcours d’une star de cinéma drapée dans l’aisance et la luxure et dont le seul véritable lien avec la réalité reste ses rapports avec sa fille et son pote d’enfance. Coppola nous présente la célébrité sous ses plus belles coutures tout en disséminant quelques contrariétés (le Hummer qui suit la star, les textos anonymes). On nous rabâche que l’argent ne fait pas le bonheur, voici la preuve à l’écran ; un film digne de la réalisatrice mais dont la conclusion nous parait quelque peu bâclée ou un peu vite expédiée. 

     

    Il faut le voir pour : Vite aller dans le désert américain, y’a une Ferrari noire qui traine sur le bord de la route.

  • Virgin suicides

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    Rien ne laissait présager du drame qui vient de se produire chez les Lisbon. On vient en effet de retrouver la jeune Cecillia (Hanna R. Hall) dans une baignoire remplie de sang ; une tentative de suicide qu’ont du mal à comprendre ses parents tout comme ses 4 sœurs Mary, Therese, Bonnie & Lux (Andrea Joy Cook, Leslie Hayman, Chelse Swain & Kirsten Dunst). Hélas quelques temps plus tard, Cecilia récidive et trouve cette fois la mort. Depuis ce triste évènement, la maison des Lisbon est l’objet de tous les regards jusqu’à faire l’actualité de la télévision locale. Les jeunes garçons camarades de classe des filles se focalisent sur Lux et se passionnent pour sa vie amoureuse trépidante.

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    Première réalisation pour Sofia "la fille de" Coppola avec les chroniques d’adolescentes embrigadées par le conservatisme de leurs parents. Sofia n’est pas là pour prendre la succession de son père et elle le démontre avec un film très intimiste sur la période ô combien redoutée de l’adolescence. On ne peut pas dire qu’il s’agisse là d’un incontournable du cinéma mais Virgin suicides façonne le cinéma très personnel de Sofia Coppola. N’oublions pas non plus que la réalisatrice y fait la connaissance de Kirsten Dunst, une comédienne qu’elle retrouvera à l’occasion du très folklorique Marie-Antoinette.

  • Marie-Antoinette


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    Autriche, fin du 18ème siècle. Antoinette (Kirsten Dunst) est sur le point de quitter sa famille et son pays pour rejoindre la France où elle deviendra la dauphine. A peine âgée de 14 ans et demi, elle a été promise à Louis-Auguste (Jason Schwartzman) et tous deux sont destinés à régner prochainement sur le pays. Son arrivée à la cour de Versailles avive les ragots et les jalousies, elle qui a un visage si angélique dérange par ses manières pleines de spontanéité. Et puis une autre difficulté se dresse, il faut offrir un héritier au royaume ; tache difficile quand son époux prend à peine le temps de la regarder.

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    Ah Marie-Antoinette ou tout simplement comment le cinéma peut nous donner envie de se replonger dans les ouvrages d’histoire ! Sofia Coppola apporte sans aucun doute un vent de fraicheur à ce personnage illustre mais aussi dans le panorama des films historiques avec ce splendide spectacle illustré par les magnifiques costumes et le château de Versailles plus resplendissant que jamais. On peut être amené à se dire qu’il y a quelques longueurs mais à chaque apparition de Kirsten Dunst…on en redemande !