Habemus Papam
Alors que des millions de fidèles pleurent la disparition du Pape, les cardinaux du Conclave ont été convoqués afin de désigner son successeur. Beaucoup de noms circulent et des favoris se dégagent mais au final c’est Melville (Michel Piccoli) qui est unanimement désigné comme le nouveau Pape ! Au moment où on s’apprêtait à l’introduire officiellement devant tous ceux qui se sont massés à la place Saint-Pierre ; ce dernier prend alors conscience de la lourde tache qui l’attend. Commence alors un long moment de réflexion pour lui allant jusqu’à le confier aux soins d’un psychanalyste jusqu’au moment où le Pape décide de prendre la fuite !
A la succession de Jean Paul II, on avait été témoin de la ferveur qu’exerce le Pape dans nos sociétés contemporaines et la désignation de Benoit XVI était devenue aussi passionnante qu’un feuilleton télévisé. Nanni Moretti revient donc sur ce moment exceptionnel au Vatican, une idée vraiment intéressante au départ avec un Michel Piccoli on ne peut plus savoureux et qui redonne au Pape une dimension humaine à travers laquelle on se retrouve tous. Le sujet particulier pourrait en dissuader plus d’un d’autant plus qu’on se laisse parfois assoupir par le rythme de cette comédie qui tourne parfois à la légère parodie. Habemus Papam repose sur un scénario ingénieux mais ce n’est certainement pas le film indispensable du moment.
Il faut le voir pour : Penser à passer au Vatican pour assister à leur tournoi de volley-ball.