Sauver des vies, tel est le quotidien de notre pote Ray (Dwayne Johnson) et il s’apprête à vivre des heures difficiles. Tout a commencé avec un séisme qui s'est manifesté au Nevada et qui a littéralement pulvérisé le barrage Hoover et le pire reste encore à venir ! D'autres tremblements de terre plus violents vont provoquer la panique générale sur la cote Ouest ; la faille de San Andreas semble s’être rouverte. Pour Ray, la priorité sera de prendre des nouvelles de sa femme Emma (Carla Gugino) avec qui il est en instance de divorce mais il y devra également retrouver leur fille Blake (Alexandra Daddario).

Les films catastrophes se font un peu plus rares ces dernières années mais avec eux le grand spectacle est généralement au rendez-vous. San Andreas n'échappe pas à cette règle puisque les effets spéciaux déferlent à l'écran pour nous présenter l'Apocalypse sur Terre avec les destructions du barrage Hoover ou du Golden Gate Bridge. Dans ce genre de productions, les personnages n'ont pas vraiment l'opportunité d'exister et là aussi malgré la présence musclée de Dwayne Johnson, on ne peut que constater que la tradition est respectée. Au final aucune surprise à la vue de ce film ; on a droit à un divertissement qui ne cherche qu'à briller à travers ses images et dont on se lasse rapidement.

Il faut le voir pour : Apprendre quelques règles de survie.

Parce qu’il n’a pas supporté que son salaire soit revu à la baisse, Dan (Vince Vaughn) a claqué la porte de Dynamic Progressive Systems. Il a maintenant l’intention de lancer sa propre boite avec l’aide de ses nouveaux potes d’enfance Timothy & Mike (Tom Wilkinson & Dave Franco). Voici comment est né Apex Select mais après 1 an d’existence, ils tardent à obtenir leur premier contrat. Les choses pourraient enfin évoluer puisqu’ils vont se rendre à Portland pour finaliser leur tout premier accord, une simple poignée de mains qui lancera véritablement Apex Select. Seul souci ; en arrivant sur place Dan découvre que Chuck (Sienna Miller), son ancien employeur et désormais principal concurrent est également là !

Cette comédie de Ken Scott (à qui l'on doit l'excellent Starbuck) réunit un trio de personnages pas très heureux professionnellement avec des répercussions sur leur épanouissement personnel. Entre le leader optimiste avançant avec des œillères, le vieux un poil pervers et le jeune simple d’esprit ; les stéréotypes ne manquent pas mais cela ne donne pas vraiment matière à se marrer. On aurait pu espérer que ce long voyage d’affaires en Allemagne apporte un peu plus de fun or là aussi il faut se contenter d’un GPS parlant la langue de Goethe pour nous extorquer un léger rictus. Si vous êtes en plein Jet lag, allez dormir plutôt que de rester devant ce film ennuyeux.

Il faut le voir pour : Flügelschlagen !!

Vainqueur d'un concours, notre pote Caleb (Domhnall Gleeson) se voit ainsi offrir une opportunité exceptionnelle en passant une semaine avec Nathan (Oscar Isaac), fondateur de Bluebook et qui se trouve aussi être son patron. C'est au plein milieu de la nature qu'il va découvrir une installation extrêmement moderne et où l'attend quelque chose d'incroyable. S'il est là aujourd'hui c'est pour évaluer un projet qui va révolutionner le monde : l'Intelligence Artificielle ! Mieux que ça, Nathan a modélisé ses recherches en un être qu'il a crée de toutes pièces et qui a pour nom Ava (Alicia Vikander). La rencontre avec Caleb ne va pas laisser ce dernier insensible.

L'Intelligence Artificielle c'est l'avenir ce qui continue d'alimenter les fantasmes et encore plus au cinéma. Jusqu'ici cantonné aux scénarios, notre pote Alex Garland se lance dans la réalisation en nous offrant un film à l'esthétique soigné. Vous pouvez ajouter à ça un casting efficace et mis en valeur à travers ce huis-clos malgré cela il faut reconnaître que la première heure est assez monotone et si la suite réserve un peu plus d'animation cela ne déchaîne pas non plus les passions. On pressentait un potentiel intéressant à Ex machina mais à l'écran cela ne se confirme pas vraiment et au générique de fin il y a donc un sentiment mitigé à notre grand regret.

Il faut le voir pour : Remarquer que l'Intelligence Artificielle est une femme … je dis ça je dis rien !

Pour que son père conserve son travail, notre pote Casey (Britt Robertson) est prête à tout même si pour cela elle doit défier la loi. Il n'est donc pas étonnant de la retrouver au poste de police et c'est là qu'elle découvre un mystérieux pin's parmi ses affaires. Mystérieux parce que dès que Casey le touche, elle se retrouve dans un autre monde futuriste. Avec l'aide de son petit frère Nathan (Pierce Gagnon), elle cherche à en apprendre plus sur ce pin's ce qui va la conduire dans un magasin situé à Houston. Alors qu'elle pensait déjà vivre de drôles d'aventures, elle va se rendre compte que ce n'est que le débit avec l'apparition d'Athena (Raffey Cassidy), une petite fille loin d’être ordinaire !

Derrière les caméras on retrouve Brad Bird, l'ancien de chez Pixar qui a su convaincre avec son Mission : Impossible - Protocole fantôme. A la poursuite de demain est un projet ambitieux du coté de chez Disney (adaptation d'une attraction du parc !) au point que le réalisateur déclinera même l'invitation de relancer la franchise Star Wars mais il se consolera avec un gros clin d’œil. L'univers futuriste a de quoi nous faire rêver mais en dehors d'une visite en métro, d'envolées en jet-pack ou de quelques robots ; on reste finalement sur notre faim. Ça reste un film Disney qui tente de plaire au plus large des publics même si pour les plus jeunes ça risque d’être un peu lourd.

Il faut le voir pour : Fouiller dans vos anciens Pin's !