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  • Little Children

     

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    Sarah Pierce (Kate Winslet) est une femme apparemment heureuse ; mariée avec une fille adorable et habitant dans un quartier chic. Cependant, quand elle rencontre Brad Adamson (Patrick Wilson), jeune père de famille et aspirant à devenir avocat ; elle est irrémédiablement attirée par cet homme. Au fil des jours, ces 2 parents tissent des liens jusqu’à devenir profondément intimes pendant ce temps, l’agitation règne dans le quartier puisque Ronnie McGorvey (Jackie Earle Healey), anciennement condamné pour pédophilie  vient de s’installer près du square.

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    Little Children n’est pas un film comme un autre et j’ai trouvé qu’il partageait pas mal de points communs avec Desperate Housewives. Contexte similaire, voix off qui sert de narration ; sans aucun doute la série télévisée a dû inspirer le réalisateur Todd Field mais celui-ci apporte une note plus dramatique au sort de nos héros. L’histoire se construit à la manière d’un film choral bien que les personnages ne soient guère nombreux ce qui apporte un peu d’ennui. Mieux vaut avoir le moral avant de s’attaquer à ce film qui reflète la cruauté de la réalité.

     

    Il faut le voir pour : Se dire que la vie n’est pas toujours rose.

  • American Pie présente String Academy

     

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    Etre un membre de la famille Stifler n’est pas toujours une bénédiction. Vous n’avez qu’à demander à notre pote Adam (Steve Talley), lui qui va bientôt quitter le lycée et qui est toujours puceau ! Pourtant cela fait 2 ans qu’il a une relation avec Tracy (Jessy Schram) mais celle-ci ne se sent pas encore prete pour passer aux choses sérieuses. Convaincue qu’elle risque de perdre celui qu’elle aime et qu’il doit répondre à certains besoins naturels ; elle lui donne carte blanche pour 1 week-end. Mauvais timing puisque c’est justement à cette date qu’à lieu la très célèbre Course à poil !

     

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    Rien que le titre vous donnera une idée sur bonnes (?) intentions de ce film. Potes du bon gout et du scénario recherché passez votre chemin car American Pie présente String Academy est le digne successeur de cette saga. Au menu donc du sexe, de l’alcool, des situations pittoresques et des idées complètement absentes si bien que ce film passe pour un pur produit marketing destiné à profiter du succès d’antan de la saga. Si vous avez déjà vu un American Pie, vous pourrez vous passer de celui-là dans le contraire mieux vaut vous rabattre sur le premier épisode.  

  • Rocky Balboa

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    Après avoir connu la gloire, le retour à la réalité est parfois difficile et l’on peut dire que notre pote Rocky Balboa (Sylvester Stallone) n’a pas été épargné par la vie. Adrian (Talia Shire), la seule femme qu’il ait aimé s’est éteinte des suites d’un cancer et lui tente de poursuivre sa vie avec un fils qu’il ne voit que rarement. Pendant ce temps, le champion de boxe actuel Mason Dixon (Antonio Tarver) est loin de faire l’unanimité auprès du public. D’autant plus qu’en simulant un combat avec l’ancienne gloire Rocky Balboa, c’est ce dernier qui serait donné gagnant ce qui réveille l’envie de combattre de notre héros.

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    A la base je ne suis pas un fan de Rocky bien que j’ai vu tous les films de Sylvester Stallone mais j’étais assez curieux de voir ce qu’allait donné ce 6ème volet. Les suites sont rarement réussi mais Rocky Balboa sonne comme l’apothéose d’une grande saga qui aura propulsé Stallone au devant de la scène. Les amateurs de boxe pourront etre déçus car il n’y a qu’un seul et unique combat mais dont l’intensité est époustouflante et croyez-moi que l’émotion sera au rendez-vous lorsque vous entendrez les premières notes du thème mythique Gonna fly now !! Un must pour une sortie digne du grand héros qu’est Rocky.

     

    Il faut le voir pour : Le dernier combat d’un Rocky Balboa émouvant.

  • Shooting Dogs

    Allo maman ?

     

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    medium_01.370.jpgC’est moi Joe (Hugh Dancy). Bon, je ne sais pas si tu m’entends parfaitement, la ligne grésille mais je te donne de mes nouvelles car ici au Rwanda on est en pleine crise.

     

    Le président vient juste d’être victime d’un assassinat et on pense qu’il s’agit d’un coup d’état des Tutsi. Les représailles n’ont pas tardé à se manifester et de nombreuses familles sont venues se réfugier à l’Ecole Technique Officielle qui sert de campement à une délégation de l’ONU.

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    Le père Christopher (John Hurt) nous demande de garder notre calme mais j’ai bien peur que les choses ne seront plus jamais les mêmes.

     

     

    En Résumé : Voilà un passage obligé pour tous les spectateurs qui ont vu et apprécié Hotel Rwanda. On peut d’ailleurs regretter les (trop ?) nombreux points communs entre ces 2 longs métrages mais l’objectif final reste identique : que l’humanité n’oublie pas qu’elle a assisté sans rien faire à l’une des plus grandes ignominies de notre histoire ! Shooting Dogs ne vous laissera pas indifférent d’autant que le réalisateur Michael Caton-Jones livre des images parfois difficiles.

  • Cashback

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    Le plus difficile dans les relations amoureuses est encore de les faire perdurer, malheureusement toutes les histoires ne connaissent pas une fin heureuse et il arrive parfois qu’une rupture soit inévitable. Voilà quelques jours déjà que notre pote Ben Willis (Sean Biggerstaff) a quitté Suzy (Jodi Michelle Ryan) et cette dernière s’est vite empressée de lui trouver un remplaçant. Lui, a plus de mal à tourner la page à tel point qu’il ne trouve plus le sommeil. Petit à petit, il perd le sens des réalités et se croit capable de stopper le temps.

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    Ah, arrêter le temps, voilà un don que nombre d’entre nous aimerait bien posséder. Et quand notre pote Ben se met à déshabiller les demoiselles pour en faire des portraits, ça fait encore plus envie ! Redevenons sérieux, Cashback est une comédie romantique ponctuée de passages plutôt intéressants notamment avec l’incroyable don conféré à notre héros. Une particularité extraordinaire qui se fond dans une histoire tellement ordinaire que la magie finit par s’envoler pour laisser place à la légèreté et l’ennui. Rien que pour ça, on est bien content que le temps ne s’arrête pas devant ce film !



    Il faut le voir pour : Découvrir la beauté du corps féminin (d’un point de vue artistique bien entendu !).

  • L’illusionniste

     

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    Ils se sont connus enfants, ils se sont aimés mais cet amour leur est impossible. Elle, c’est la Duchesse Sophie Von Teschen (Jessica Biel) et Eisenheim (Edward Norton), lui n’est pas tout à fait du même monde. Du temps a passé et notre pote est devenu un grand maitre de l’illusion et se produit désormais dans un spectacle qui rencontrera rapidement un vif succès. Lors d’une de ses représentations dans la ville de Vienne, il retrouve celle qui n’a jamais cessé d’aimer mais son arrivée dérange certaines personnes hauts-placées.

     

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    Mouais, j’étais déjà pas convaincu par l’affiche mais je voulais laisser une chance à ce film d’une part pour la belle Jessica Biel et d’autre part pour Edward Norton, comédien que j’apprécie particulièrement. L’illusionniste pèche par une réalisation très monotone où les seules scènes intéressantes restent encore les tours perpétrés par Eisenheim. Bien que prévisible, le dénouement relève un niveau bien bas mais j’ai peur que ce film ne fasse pas illusion bien longtemps dans les salles obscures !!

     

    Il faut le voir pour : Continuer à croire à la magie.

  • Silent Hill

    Madame l’officier !

     

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    medium_01.369.jpgAttendez, écoutez moi une minute s’il vous plait ! Je m’appelle Rose Da Silva (Radha Mitchell) et je cherche ma petite fille qui a disparue pendant que j’étais évanouie.

     

    Elle s’appelle Sharon (Jodelle Ferland) et elle souffre de somnambulisme ; on n’a jamais trouvé de remède efficace mais elle ne cessait de répéter le nom de cette ville : Silent Hill ! Je sais que ça vous parait inconsidéré mais j’avais besoin d’en savoir plus.

     

    medium_02.105.jpgJe n’aurais pas du partir en trombe comme ça mais aidez-moi, cette ville…elle cache quelque chose d’étrange et Sharon est quelque part dedans !

     


    En Résumé : Silent Hill c’est avant tout un jeu vidéo, un jeu qui a vite séduit le réalisateur français Christophe Gans qui réalise là un rêve en le portant sur le grand écran. On retrouve tout le talent de Gans avec ce film de bonne facture même si on peut regretter une histoire confuse et un manque de surprises. Pour le reste, les fans devraient être comblés et apprécieront l’effort du réalisateur qui a multiplié les angles de vue pour rester fidèle au jeu.

  • Truands

     

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    Dans le milieu du crime, si tu veux te faire respecter ; il faut s’imposer. Voici une règle d’or qu’applique à la lettre notre pote Claude Corti (Philippe Caubère) et les affaires sont florissantes pour lui. Trafic de drogue, réseaux de prostitutions et pots-de vin, rien ne lui échappe et quand il rencontre le moindre souci, il lui suffit de faire un peu de nettoyage. Les choses se gâtent quand les autorités l’arrêtent pour falsification et il est donc condamné à 3 ans de prison. Certains veulent profiter de sa détention pour lui prendre son business.

     

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    Comme son titre l’indique si bien, Truands n’est pas une comédie romantique et les demoiselles qui vont se rendre en salle vont l’apprendre à leurs dépens. Interdit aux moins de 16 ans, le film jouit d’une violence sans concession mais également conjuguée à une misogynie exacerbée (les femmes sont considérées comme des objets) qui finit par être lassante. Ajouté à cela, le jeu souvent excessif de Philippe Caubère n’arrange pas les choses mais on pourra au moins compter sur l’efficacité de Benoit Magimel. Grosse déception pour le dernier Frédéric Schoendoerffer.

     

    Il faut le voir pour : Faire un stage de machisme aigu.

  • Apocalypto

     

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    Dans des temps anciens, époque où les peuples maya peuplaient les terres de l’Amérique, nous allons suivre les aventures de notre pote Patte de jaguar (Rudy Youngblood). Quand celui-ci n’est pas en chasse dans la foret, il se détend au village avec sa famille mais cette période de paix va être prochainement troublée. Sans crier gare, le village est assailli par des guerriers qui répandent non sans plaisir la terreur et la désolation, les hommes sont pris de court et ne peuvent que se soumettre face à leurs envahisseurs.

     

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    Alléché par la bande-annonce, je n’ai pas été déçu par la dernière réalisation de Mel Gibson qui nous gratifie là d’une fresque historique grandiose. Visuellement, on s’en met plein les mirettes et surtout Apocalypto nous garde en haleine du début jusqu’à la fin avec une bonne dose d’action et des comédiens tous fabuleux. Attention toutefois à la violence de certaines scènes qui pourraient en perturber plus d’un mais en dehors de ça, je vois mal ce qui pourrait vous dissuader d’aller le voir si ce n’est peut-être la durée (2h18).

    Il faut le voir pour : Se trouver un nom du même style que Course de tortues.
  • Hooligans

    Bonjour,

     

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    medium_01.368.jpgJe m’appelle Matt Bruckner (Elijah Wood) et je viens de connaitre une des plus grandes désillusions de ma vie : j’ai été renvoyé d’Harvard. En réalité, j’ai couvert mon camarade de chambre Jeremy Van Holden (Terence Jay), un accroc à la cocaïne.

     

    Finalement, il m’a dédommagé en m’offrant 10 000 dollars et j’ai donc décidé de faire mes valises pour me rendre en Angleterre où vivent ma grande sœur Shannon (Claire Forlani) et sa famille.

     

    medium_02.104.jpgSur place, j’ai fait la connaissance de Pete Dunham (Charlie Hunnam) qui va me faire découvrir ce qu’aucune fac n’aurait pu m’apprendre. Voilà comment j’ai commencé à devenir ce qu’on appelle un hooligan !

     

    En Résumé : Sorti quelques semaines avant le début de la Coupe du monde de Football, le film voulait certainement profiter de l’engouement pour attirer quelques spectateurs dans les salles. Le point positif de Hooligans est qu’il montre bien que le comportement de ces supporters ne peut être assimilé à la passion d’un sport quel qu’il soit. Hélas, le scénario linéaire et l’interprétation trop retenu d’Elijah Wood rendent ce film bien amer malgré un séduisant Charlie Hunnam.