Bonjour,

Je m’appelle Don Jonhston (Bill Murray), j’ai bien bit Johnston ne me confondez pas avec l’ancien flic de Miami. Ma vie pourrait faire rêver pas mal de monde puisque j’ai connu le succès grâce à mes compétences en informatique et j’accumule les conquêtes sentimentalement parlant.

D’ailleurs Sherry (Julie Delpy) vient juste de me quitter et je vais pouvoir profiter de nouveau de mon statut de célibataire, du moins c’est ce que je pensais. Une lettre anonyme vient de me parvenir et je viens d’apprendre que l’une de mes anciennes conquêtes a eu un enfant, un fils qui va venir à ma recherche.

Devant cette sacrée nouvelle, mon ami Winston (Jeffrey Wright), un détective de talent, me convainc de prendre la route pour aller à la rencontre de la femme qui a donné naissance à mon enfant. Le seul problème c’est que j’ignore totalement  qui ça peut bien être !

En Résumé : Un film qui ne plaira pas à tout le monde à commencer par moi ! Jim Jarmusch a toujours été un réalisateur décalé dont les œuvres ne font pas l’unanimité et là encore c’est le cas ce qui n’enlève en rien de son talent. Pour ma part, j’ai trouvé ce road-movie vraiment ennuyant et très mou à l’image du personnage principal. D’autres y verront une œuvre totalement maîtrisée de l’américain comme en témoigne le Grand Prix qu’il a reçu au festival de Cannes l’année dernière.

La vie du jeune Pippo (Raphaël Katz) est bien mouvementée. A peine âgé de 9 ans, il a du vivre une expérience bien difficile qui l’a amené à quitter ses parents. Il sera recueilli quelques temps plus tard par Gustave & Cécile (Jean Paul Rouve & Anne Brochet), 2 fermiers. Pippo va découvrir la vie à la campagne mais aussi s’épanouir au contact de différentes personnes lui redonnant ainsi le goût du bonheur.

Le temps des portes-plumes attirera avant tout les nostalgiques des années 50 et réveillera ainsi quelques souvenirs. On ne peut s’empêcher de penser à un film comme Les choristes bien que le sujet soit totalement différent puisque ici, on s’attarde davantage à nous dépeindre les personnages qui entourent le héros. Le charme a un peu de mal à opérer malgré la bonne bouille de Raphaël Katz. On appréciera toutefois tout le talent de Jean Paul Rouve & Lorant Deutsch dans un registre autre que celui du comique de service.

Le destin de la jeune Chiyo (Zhang Ziyi) est bouleversé lorsqu’elle est vendue avec sa soeur à une maison de geisha alors qu’elle n’est encore qu’une enfant. Difficile pour elle d’accepter une telle chose et avec le temps elle comprendra vite qu’elle n’aura plus que cette maison comme famille. Pour rembourser sa dette, elle devra travailler dur, elle l’ignore encore mais son parcours va la conduire à devenir la plus grande des Geisha d'Okiya, la sublime Sayuri.

Des images splendides et des actrices plus belles les unes que les autres, Mémoires d’une geisha est sans conteste un des films à voir impérativement ce mois-ci. Bien sur, il ne faut pas vous attendre à un déluge d’action mais plutôt à la description d’une existence privée de libertés et qui rend ses lettres de noblesse à la Geisha. Il est intéressant de voir comment le réalisateur Rob Marshall (Chicago) change de registre avec brio et on ne peut qu’attendre impatiemment son prochain film.

Salut

Moi c’est Riley (Simon Baker), qu’est ce que tu fabriques dans ce coin ? Tu devrais vite te mettre à l’abri car ça grouille de zombies par ici, viens avec moi je vais rejoindre la ville.

Qui je suis ? On va dire que je suis un résistant, j’avais tout un groupe sous mon commandement mais j’ai décidé de raccrocher d’autant qu’il y a quelques brebis qui s’égarent, mais c’est plus mon problème

En attendant, on dirait bien que les zombies se dirigent eux aussi vers la ville et je crois que personne ne sera à l’abri pas même cet enfoiré de Kaufman (Dennis Hopper) dans sa tour d’ivoire !

En Résumé : C’est un véritable bain de sang que l’on prend un grand plaisir à voir que l’on soit fan de Romero ou non. Evidemment, les spectateurs allergiques à la moindre goutte de sang éviteront ce film et préféreront se regarder un bon film d’amour mais n’oubliez pas que les zombies aussi ont droit au bonheur !

En savoir plus sur Land of the dead ?

Hell (Sara Forestier) n’est pas une jeune femme comme les autre. D’une part, elle appartient à une famille relativement aisée ce qui lui permet maintes extravagances et d’autre part, on ne peut pas dire qu’elle soit un modèle de sagesses. Son temps libre, elle le passe en soirées rythmées par les bouteilles d’alcool et les lignes de coke. Quand elle rencontre Andréa (Nicolas Duvauchelle), elle va trouver un partenaire avec qui elle va découvrir les méandres de la déchéance.

La bande annonce donnait envie de découvrir un peu plus cette histoire atypique mais aussi une Sara forestier qui devait confirmer son César du meilleur espoir féminin (obtenu en 2005). Hélas, le résultat final est loin de mes espérances et le film peine à trouver son rythme malgré une héroïne particulièrement pétillante en opposition à un Nicolas Duvauchelle un peu effacé. Hell ne vous enverra à l'enfer promis !

La vie était belle pour Dick (Jim Carrey) ; il a une femme merveilleuse : Jane (Téa Leoni) et un adorable petit garçon. En plus de tout cela, son avenir s’annonçait plus que radieux puisqu’il vient d’être promu vice président de la communication du groupe Globodyne. Une opportunité en or s’il avait pu en profiter comme il se doit car à peine vient-il d’être nommé que son entreprise dépose le bilan après l’effondrement de son cours en bourse. Voilà Dick en proie au chômage et l’argent ne tombe pas du ciel et il faudra bien aller le chercher !

Une comédie très divertissante qui repose énormément sur les facéties de sieur Carrey qui nous gratifie une nouvelle fois de ses remarquables mimiques. On le retrouve donc en grande forme en compagnie d’une Téa Leoni plus discrète mais non moins charmante. Le film est bien rythmé, on rigole au fur et à mesure que l’on découvre l’histoire bref, Braqueurs Amateurs est un bon moment pour tous ceux qui veulent se détendre.

Découvre le film Dans la peau du héros !

Ah les joies du mariage, notre pote Benjamin (Guillaume Depardieu) en a rêvé depuis quelques temps déjà et son vœu est sur le point de s’exaucer. Après 3 ans de relation, il a  décidé de sauter le pas et de demander la main de Karine mais il y a un détail qu’il n’avait certainement pas prévu : se faire larguer juste avant sa demande ! Le voilà donc de nouveau célibataire, la liberté s’offre de nouveau à lui et qui va lui permettre de revoir tous ses amis…célibataires eux aussi !

C’était un film pour moi le célibataire endurci et c’est vrai qu’il est plutôt sympathique de découvrir les mésaventures de cette bande de trentenaires célibataires (mais pas très rassurant pour moi !). Mené par un Guillaume Depardieu assez attachant, Célibataires ne restera cependant pas dans les mémoires mais réussit à pointer du doigt certaines choses qui le rendent plutôt crédible. En tout cas, ce n’est pas en le regardant que vous vous rassurerez !

Dans ce monde capitaliste, l’exploitation des ressources naturelles représente une véritable mine d’or qu’il faut savoir entretenir. L’arrivée au pouvoir d’un nouvel émirat arabe pourrait bien bouleverser les choses et notamment pour la société Connex Oil qui voit passer sous le nez les droits de forage du gaz naturel accordés à la Chine. Une décision lourde de conséquence qui va se répercuter sur les vies de Robert Barnes (George Clooney), Bryan Woodman (Matt Damon) et bien d’autres.

Complexe ! Voilà ce que beaucoup de spectateurs ont du penser en sortant de la salle et mon opinion se joint à eux. Le film se permet de nous faire voyager aux 4 coins du monde dès les premières minutes ce qui confère un sentiment d’incompréhension absolue. Par la suite, les choses deviennent plus claires et l’on découvre alors avec passion les coulisses du pouvoir des chefs d’Etats plus particulièrement concernant l’exploitation des ressources naturelles. J’avoue avoir été un peu largué et il me faudrait une deuxième séance pour considérer véritablement Syriana mais c’est vrai qu’on retrouve un Clooney en grande forme ! Il mérite bien son Oscar du meilleur second rôle.

Quand Oli, Paxton & Josh (Eythor Gudjonsson, Jay Hernandez & Derek Richardson) décident de passer un séjour à Amsterdam, ils comptent bien s’éclater en goûtant à toutes les spécialités locales et sans aucuns tabous ! Des filles, des filles et des filles ! Voilà ce que recherchent nos jeunes amis et pour répondre à leurs désirs on leur conseille vivement de se rendre en Slovaquie. Là-bas, c’est un véritable Eden pour tous les hommes mais derrière ce paradis se cache en réalité les tréfonds de l’enfer !

Produit par Quentin Tarantino, le film d’Eli Roth bénéficiait d’un parrain de choc ce qui laissait planer sous ce film une certaine attente. Après un début très Teen-movie à base de drogue douce et de sexe, le film devient plus angoissant au fil des minutes. Si la violence est bien au rendez-vous, on regrettera une réalisation assez classique et certaines séquences trop téléphonées. A noter tout de même un dénouement plus rythmé et très fun mais Hostel est loin d'être le phénomène annoncé !