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FIlm - Page 293

  • Coraline

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    C’est une toute nouvelle vie qui démarre pour Coraline et ses parents qui viennent de s’installer dans cette belle demeure au Pink Appartements. Très vite, après avoir fait le tour de son nouveau foyer elle commence à s’ennuyer car ses parents vaquent à leurs propres occupations. Sa mère essaie de remettre de l’ordre dans la maison tandis que son père a les yeux rivés sur son écran d’ordinateur. Par chance, elle a des voisins assez atypiques et un nouveau pote d’enfance Pas de bol qui lui permettent de se changer les idées. Un soir, en passant à travers une petite porte, elle se retrouve dans un autre monde où ses parents sont aux petits-soins pour elle et tout ce qui l’entoure est extraordinaire.

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    Au départ il y a un conte écrit par Neil Gaiman, auteur notamment connu des fans de comics, et l’adaptation a été confiée à Henry Selick qui a participé à L’étrange Noel de M. Jack. On retrouve d’ailleurs le même aspect visuel c’est-à-dire une animation en stop motion qui fait toujours autant merveille agrémenté des dernières innovations technologiques. Au niveau du scénario, c’est un peu Alice aux pays des merveilles un poil morbide et il y a donc de quoi faire pour régaler les enfants comme les plus grands. Cependant malgré toutes ses qualités, Coraline n’a pas été aussi emballant en raison d'un manque de véritables surprises mais reste un bon divertissement.

     

    Il faut le voir pour : Retenir que les mères font toujours mieux la cuisine et que les hommes ne doivent que déguster les bons plats !

  • L’agence de casting

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    Quel est le meilleur moyen pour se trouver une copine ? C’est simple, il suffit de la choisir ! Richie, Sherman & Glen (Thomas Ian Nicholas, Andrew Katos & Diedrich Bader) sont 3 potes d’enfance qui ont eu la lumineuse idée d’ouvrir leur propre agence de casting. Pour tromper les filles, ils leur font croire qu’ils vont tourner un film indépendant dont le titre est Parfaite pour moi. Dès la publication de leur annonce, les photos affluent et il n’y a plus qu’à piocher parmi les candidates celle qui leur plait le plus. Voilà comment ils vont faire la connaissance de Marina, Laurel & Nikita (Jenny Mollen, Nicole Eggert & Chelsea Handler) mais plus les choses avancent plus la vérité est proche d’éclater.

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    Pas besoin de se creuser bien longtemps les méninges pour pondre un scénario et d’en faire une pseudo-comédie ; la preuve avec L’agence de casting. 3 mecs en rut cherchant le bon plan pour se trouver une nana, un peu de sexe, de l’humour (enfin un palliatif) et envoyez la sauce (ce n’est pas ce que vous pensez) ! Ce genre de films on en voit des dizaines chaque année et ce n’est pas celui-là qui va marquer nos esprits. Blague à deux balles, histoire aussi excitante que le journal télévisé de Jean-Pierre Pernaut ; c’est un beau navet qu’on tient là. S’il devait passer un casting pour le titre de comédie de l’année, il se ferait à coups sur jeter. Au suivant !

  • Je vais te manquer

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    A l’aéroport de Roissy, c’est un chassé-croisé permanent. Des millions de personnes transitent chaque année là-bas. Une femme qui vit ses dernières heures, une jeune célibataire qui désespère de trouver l’âme sœur et qui veut refaire sa vie au Canada ou un père divorcé qui regrette de ne pas voir davantage sa petite fille. Des histoires comme celles-ci font le quotidien de ce lieu insolite où les destins peuvent parfois basculer une simple rencontre. Ils s’appellent Julia, Lila, Marcel ou Olivier (Carole Bouquet, Anne Marivin, Pierre Arditi, Patrick Mille) et ils vont tous en faire l’expérience et leur vie ne sera plus jamais la même.

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    Dans le cadre d’une première réalisation, Amanda Sthers se confronte au difficile exercice du film choral en prenant en fil rouge la rencontre mélodramatique de Julia & Marcel. Autour deux, les personnages secondaires ont des histoires plus légères faisant passer Je vais te manquer à d’autres registres comme le conte de fée ou le burlesque. Ce mélange de genre n’est malheureusement pas bien maitrisé et plutôt que de venir enrichir le film, cela a davantage l’effet de le parasiter. On finit par se retrouver avec quelque chose d’un peu trop banal donc à moins d’être vraiment en manque …

     

    Il faut le voir pour : Tirer la langue aux femmes, ça peut marcher.

  • Soul power

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    1974. Un grand combat de boxe se prépare entre Mohamed Ali & Georges Foreman, détenteur du titre de Champion Poids lourd. Leur rencontre aura lieu au Zaïre et le manager d’Ali Don King y voit là une belle occasion d’organiser une grande fête. Il profite ainsi de ce match qui s’annonce historique pour préparer un concert tout aussi mémorable qui réunirait de nombreux artistes noirs du monde entier prêts à revenir sur leur terre d’origine. L’évènement se déroulera sur 3 journées et les préparatifs vont bon train tandis que des noms comme James Brown, Bill Withers, Miriam Makeba, B.B. King et bien d’autres sont annoncés.

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    Ce festival organisé au Zaïre en 1974, c’est un peu le Woodstock du continent Africain comptant la présence de nombreux artistes pour un concert exceptionnel. Soul power, monté à partir des images d’époque, devient réellement palpitant qu’à partir du moment où les premières notes de musique se font entendre. Il faut bien dire que tout ce qui entoure la préparation du concert périphérique et les réflexions de Mohamed Ali paraissent quand même bien superflues. On aurait préféré qu’il y ait plus d’images s’attardant sur les prestations d’artistes comme Bill Withers ou la pile électrique James Brown.

     

    Il faut le voir pour : Vous dire que vous êtes quelqu’un !

  • Les Rois mages

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    C’est un véritable miracle ; ils se nomment Balthazar, Melchior & Gaspard (Didier Bourdon, Bernard Campan & Pascal Légitimus) et sont de retour parmi nous. Vous les connaissez mieux sous le nom des Rois mages et leur réapparition n’est pas du au hasard, ils ont pour mission de retrouver notre seigneur, le petit Jésus. Le destin les guide naturellement à Paris où ils vont faire la connaissance de la jeune Macha (Virginie De Clausade) qui les prend d’abord légitimement pour des dingues. Ils découvrent ainsi le monde moderne dans lequel nous évoluons et chaque journée s’annonce riche en surprises !

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    6 ans après leur premier film, l’énorme Les trois frères, les Inconnus au grand complet reviennent sur le grand écran. On attendait beaucoup du retour du trio puisque si Bernard Campan & Didier Bourdon ont eu l’occasion de se retrouver pour Le Pari & L’extraterrestre ; Pascal Légitimus était lui absent du casting. Les rois mages marquent donc d’émouvantes retrouvailles mais reste très décevant dans son contenu. Si l’humour est présent, on est bien loin de la bonne grosse comédie, ça reste en fait dans la lignée des films de Campan & Bourdon, sympathiques mais pas forcément indispensables.

  • Story of Jen

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    Covina, petite ville perdue d’Amérique du Nord. C’est là qu’habitent Jen (Laurence Leboeuf) et sa mère Sarah (Marina Hands) qui ont vécu une épreuve traumatisante. Un coup de feu a retenti dans la maison et elles ont découvert un corps sans vie allongé à coté d’une bouteille de whisky vide. A l’aube de ses 15 ans, Jen n’a plus de père et Sarah quant à elle reçoit l’aide de Ian (Tony Ward), le beau-frère de feu son mari. Dans ce coin perdu, ce genre de choses ne passe pas inaperçu et alimente rapidement les ragots en tous genres. D’abord effrayée par cette nouvelle rencontre, l’adolescente finit par se rapprocher dangereusement de cet homme.

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    Une crise d’adolescence, ce n’est jamais une sinécure et c’est encore bien plus difficile lorsque son père est retrouvé mort suicidé laissant derrière lui des mots évoquant toute sa rancœur. Story of Jen c’est un drame français (bien que se déroulant en Amérique) dans toute sa splendeur. Lent et terriblement ennuyeux, le film sauve les apparences grâce à la performance de la petite Laurence Leboeuf en dehors de ça on décroche assez vite. L’ambiance austère entre Jen et sa mère ne suffit pas à renforcer le caractère troublant du film mais au contraire tire le spectateur vers une somnolence dont on ne reviendra pas.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas piquer de bières dans le frigo, votre mère tient les comptes !

  • Dancing Girls

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    C’est sa dernière chance de réaliser le rêve de toute une vie, Lauryn Kirk (Mary Elizabeth Winstead) part pour Chicago passer des essais à la Chicago School Music and Dance. L’occasion est trop belle d’autant plus qu’elle n’a vraiment aucune envie de jouer les comptables dans le garage de son frère Joel (John Reardon). Malheureusement, elle est recalée et se retrouve un peu perdue dans cette grande ville mais tombe sur Dana (Tessa Thompson) sa pote d’enfance qu’elle vient juste de rencontrer. Celle-ci travaille comme serveuse mais fait également des extras en tant que danseuse dans une boite appelée Ruby’s et elle va la pistonner !

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    Une fille talentueuse qui rêve de devenir danseuse mais qui doit faire face à une grande désillusion avant de décrocher les étoiles, ce scénario vous rappelle quelque chose ? C’est normal c’est toujours la même chorégraphie pour tous les films qui s’intéresse à la danse si ce n’est qu’ici on échappe aux concours pour une histoire façon Coyote girls. Pour bien faire les choses, on retrouve également le beau gosse qui devient le boyfriend , la danseuse jalouse et donc un peu méchante et enfin le frère qui ne croit pas aux capacités de sa jeune sœur avant bien sur de se raviser pour le Happy end de rigueur. Si être pris pour un idiot fini ne vous dérange pas alors oui vous allez apprécier Dancing Girls.

     

    Il faut le voir pour : La danse qui est le miroir de ton âme et toutes les sottises du genre.

     

  • Departures

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    Joueur de violoncelle depuis sa plus tendre enfance, notre pote Daigo Kobayashi (Masahiro Motoki) était heureux d’avoir pu intégrer cet orchestre de musique mais le succès avec le public n’était pas au rendez-vous. La troupe est donc dissoute et Daigo se résout à abandonner son instrument de musique ; il part avec sa femme s’installer dans sa ville natale à Yamagata. A la recherche d’un job, il tombe sur une annonce qui l’intéresse beaucoup sans se douter réellement du métier qui l’attend. Devenu l’assistant de M. Sasaki (Tsutomu Yamazaki), il est désormais chargé de mettre en bière les personnes décédées, un travail qu’il juge peu reluisant.

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    On savait que le cinéma japonais recelait de curiosités, il nous le prouve une fois encore avec Departures qui a été récompensé de l’Oscar du meilleur film étranger. Dans la lignée de la série Six feet under, cette comédie dramatique s’intéresse à un travail peu reconnu et pourtant indispensable celui d’embaumeur. Tel un concert, le cérémonial de mise en bière effectué avec grande discipline appelle au recueillement mais aussi à l’admiration. Un bon film avec des passages très drôles à découvrir bien qu’il y ait quelques longueurs cependant face au repos éternel ce n’est qu’une broutille.

     

    Il faut le voir pour : Se demander si certaines femmes mortes n’ont pas "Quelque chose" …

  • Mariage à l’Islandaise

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    Le plus beau jour de leur vie est enfin arrivé, Inga & Bardi (Nanna Kristin Magnusdottir & Björn Hlynur Haraldsson) sont sur le point de célébrer leur mariage. Pour l’occasion, 2 bus ont été loués pour transporter leurs familles et les invités afin de les conduire à l’église qui se trouve à un peu plus d’une heure de route. Le voyage n’a pas commencé que les problèmes commencent déjà puisque Grjoni (Gisli Orn Garoarsson), le témoin qui a les alliances, n’est pas encore là. Finalement, sur la route c’est Sidi (Erlendur Eiriksson) qui rejoindra Bardi ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle puisque Inga ne peut plus le voir.

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    Embarquez dans ce petit road-movie nuptial discret mais plutôt distrayant avec une mamie intenable, des secrets de famille en passe d’être déterrés ou encore une demoiselle d’honneur flirtant avec le petit-ami de la mère de la mariée. De bonnes choses et donc quelques rires au cours de cette virée chaotique qui ne donne pas vraiment envie de célébrer un Mariage à l’Islandaise sauf si vous aimez l’imprévu. Une petite comédie sans grands artifices mais qui a le mérite de nous changer agréablement les idées pendant 1H30 ce qui n’est déjà pas si mal !

     

    Il faut le voir pour : Toujours repérer l’Eglise avant le jour de votre mariage.

  • American Pie : Marions-les

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    Qui l’aurait cru, Jim (Jason Biggs) a décidé de sauter le pas et de demander Michelle (Alyson Hannigan) en mariage ! Une grande fête en perspective donc mais encore faut-il se débrouiller pour que Stifler (Seann William Scott) ne vienne pas tout faire foirer et c’est pas de chance car lui a bien l’intention de s’inviter. D’autant plus qu’il n’est pas insensible au charme de la belle Cadence (January Jones), la sœur de Michelle qu’il se dispute avec Finch (Eddie Kaye Thomas). En attendant, Jim se démène pour offrir le plus beau mariage à Michelle, celui dont elle a toujours rêvé et ce n’est pas encore gagné !

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    On remet le couvert pour le dernier volet au cinéma mais rassurez-vous, la relève sera assurée en DVD. Pour en revenir sur American Pie : Marions-les, on sent bien que la saga arrive à bout de souffle avec des gags plus que jamais placés au-dessous de la ceinture. Seuls les personnages de Stifler & Jim parviennent encore en de rares occasions à nous faire doucement rire, sinon les survivants des épisodes précédents font plutôt office d’éléments du décor. A voir peut-être pour clore la trilogie mais cet épisode ne s’impose certainement pas tout comme le reste des films profitant de la franchise American Pie.

     

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