Il divo
Rome dans les années 1990. Giulo Andreotti (Toni Servillo) est un homme politique influent qui a derrière lui une expérience considérable. Nommé à sept reprises Président du conseil et ayant été à la tête de nombreux ministères, il est estimé à juste titre comme l’un des plus grands hommes politiques que l’Italie ait connu. Pourtant, derrière ce séduisant portrait se cache un individu à la personnalité plus complexe. Le pouvoir politique ne s’obtient pas sans certains sacrifices et il convient de bien choisir ses alliances même s’il s’agit de la Cosa Nostra.
Déjà que la politique de notre pays ne donne pas vraiment confiance que dire de celle de nos potes italiens ? Après avoir regardé Il divo, vous ne portez plus jamais le même regard sur la politique car sachez-le bien Giulo Andreotti n’est pas un personnage fictif ! Autant le sujet est passionnant autant j’ai pas vraiment été emballé par la réalisation soignée mais terriblement désordonnée qui fait perdre le fil au spectateur. Un film qui brille par son histoire, donnant envie de se plonger dans l’histoire politique italienne, mais qui risque de rebuter beaucoup d’entre vous.
Il faut le voir pour : Observer les mains de la personne à qui vous parlez.