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dominique mcelligott

  • L’irlandais

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    Il est flic mais surtout il est irlandais ! C’est vrai que notre pote Gerry Boyle (Brendan Gleeson) est un homme plutôt atypique et quand une affaire de meurtres surgit dans un petit village non loin de Galway, il se dit que les ennuis ne font que commencer. Déjà, on lui colle dans les pattes un collègue Aidan MCBride (Rory Keenan) dont il se passerait volontiers et puis quelques temps après ce n’est rien moins que Wendell Everett (Don Cheadle), agent du FBI qui fait son apparition. Celui-ci est en effet à la recherche de Clive Cornell (Mark Strong) et de ses sbires impliqués dans une grosse affaire de drogues estimées à 500 millions d’euros (oui, un demi-milliard !). Qu’ils le veuillent ou non, Gerry & Wendell vont devoir s’entraider pour résoudre leurs affaires respectives dont ils découvrent un lien intéressant.

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    C’est vrai que c’est un duo qu’on aurait eu du mal à imaginer ; un irlandais pure souche au verbe aiguisé et au parler franc avec un agent américain plutôt habitué aux courbettes. L’irlandais réserve ainsi quelques bons moments soulevant quelques sourires et d’ailleurs il semble impératif de le voir en Version Originale où même là vous risquez de passer à coté de quelques références. Il n’est ici pas question de retrouver un duo à la Rush Hour, Gleeson accapare l’attention avec son personnage bourru mais cette comédie a tout de même du mal à trouver son rythme de croisière. Ce sont les spectateurs à la recherche d’un peu de fraicheur qui sauront se contenter d’un film loin de pouvoir s’imposer mais dans l’ensemble plutôt sympathique.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les saisies de drogues sont toujours surévalués.

  • Blackthorn

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    Notre pote James Blackthorn (Sam Shepard) s’est installé voilà 20 ans en Bolivie où il élevait des chevaux mais il a décidé de retourner dans son pays natal, les États-Unis. Après avoir réuni tout son argent, il débute un voyage qui s’annonçait long mais au cours de sa route, il croise Eduardo Apocada (Eduardo Noriega) et après un échange de coups de feu ; James perd non seulement son cheval mais également toutes ses économies. Les 2 hommes finiront toutefois par s’associer car Eduardo prétend avoir caché un vrai trésor, un pactole s’élevant à 50 000 dollars qu’il a dérobé à un certain Patiño. Ce qu’il ignore c’est que l’homme qui l’accompagne a pour véritable nom Robert LeRoy Parker autrement dit le célèbre bandit Butch Cassidy que beaucoup croyaient mort.

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    Si tous les aspects d’un bon western sont effectivement réunis, on pourrait reprocher à ce film des scènes d’action trop discrètes malgré la magnifique séquence se déroulant dans le désert de sel. Il ne faut pas s’attendre avec Blackthorn à vous retrouver devant un biopic de Butch Cassidy, les exploits du célèbre bandit ne sont que suggérés à travers de courts flashbacks. De plus, il faut savoir qu’on aborde là une partie de sa vie qui est totalement fictive. Le film s’intéresse essentiellement au personnage qu’il est devenu et il va sans dire que Sam Shepard offre aux spectateurs que nous sommes une prestation de haute volée. Avec son aspect road-trip, le réalisateur Mateo Gil propose davantage une immersion psychologique et grâce au charisme de Cassidy, on est absolument conquis !

     

    Il faut le voir pour : Essayer une bouteille de Chicha une fois que vous serez en Bolivie !