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Gael Garcia Bernal

  • Casa de mi padre

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    C'est par un malencontreux hasard qu'Armando (Will Ferrell) et ses potes Esteban & Manuel (Efren Ramirez & Adrian Martinez) ont surpris l'exécution d'un homme par celui qu'on surnomme La Onza (Gael García Bernal). Il voulait d'ailleurs en parler à son père mais celui-ci est surtout impatient de revoir son autre fils, la fierté de la famille : Raul (Diego Luna). En plus de ça ce dernier n'est pas revenu au Mexique seul puisqu'il est accompagné de Sonia (Genesis Rodriguez), sa future épouse qui ne laisse pas Armando insensible. Entre les deux frères, des tensions apparaissent et plus encore lorsque Raul se révèle être un narcotrafiquant dont les activités menacent celles de la Onza.

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    Ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de voir notre pote Will Ferrell parler espagnol et ça faisait déjà de Casa de mi padre une curiosité. L'humour pratiqué ici est plutôt primitif ce qui n'est pas vraiment pour nous gêner mais en dépit de quelques bonnes idées, on sent que le potentiel de cette comédie n'a pas été exploité à fond par le réalisateur Matt Piedmont. La seule chose qu'on retiendra c'est finalement ce running-gag avec les cigarettes jusqu'à cette fausse pub après le générique de fin.On ne risque donc pas de s'étouffer de rires, quelques sourires tout au plus qui ne pèsent malheureusement pas lourds face aux nombreux moments d'ennui et c'est dommage car Gael García Bernal faisait un beau méchant de service.

  • No

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    En 1988, le Chili vit un moment historique. Après 17 ans de dictature, les autorités internationales somment Augusto Pinochet de mettre en place un référendum auprès du peuple. Doit-il ou non rester au pouvoir, telle est la question qui est posée et qui pourrait faire basculer le destin du pays. Jusque-là notre pote René Saavedra (Gael García Bernal) n’y prêtait pas beaucoup d’attention convaincu que la corruption du gouvernement allait biaiser les résultats mais il va finalement s’engager dans le combat. En tant que publicitaire, on lui confie en effet la campagne du Non : durant plusieurs jours ils auront droit à 15 minutes d’antenne pour faire changer l’histoire.

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    Flash-back sur le référendum de 1988 au Chili qui allait chasser Augusto Pinochet du pouvoir et remplacer sa dictature par une véritable démocratie. No prend le parti d’adopter une forme particulière afin de mieux coller à l’époque en question puisque le réalisateur Pablo Larraín s’est servie de caméras de l’époque conférant presque un aspect documentaire. Si le sujet a de quoi nous intéresser et enrichir notre culture (et donc on lui dira pas non !), le film ne parvient hélas pas à nous faire adhérer totalement. En dehors de la découverte des différents spots télévisés, on est loin d’être emballé par les mésaventures de René.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que pour faire une bonne pub, il vous faut un mime !

  • Revolución

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    2011. La révolution mexicaine fête aujourd’hui son centenaire mais que reste t-il aujourd’hui de cet évènement ? C’est le thème central abordé par 10 réalisateurs mexicains qui proposent chacun leur vision des choses. A travers leurs différentes histoires, ils évoquent les conséquences de la révolution sur la société contemporaine. Patricia Riggen évoque l’identité la prise conscience identitaire des mexicains qui se sont installés aux Etats-Unis, Mariana Chenillo souligne des modes de rémunération désuets tandis que Carlos Reygadas nous convie dans une fête campagnarde absolument inattendue. Toutes leurs voix s’élèvent pour esquisser ce portrait hors-norme du Mexique.

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    Il ne s’agit pas d’un film à proprement parler puisque Revolución rassemble une dizaine de courts-métrage confiés à autant de réalisateurs avec pour thème la révolution mexicaine dont on fête cette année le 100ème anniversaire. Ça donne un résultat comme Paris, je t’aime ou Tokyo avec des films plus ou moins inégaux parmi lesquels on retiendra A notre bien-aimé qui apporte un peu d’humour, le chaotique Ceci est mon royaume ou encore Le prêtre pendu. Difficile donc de donner une appréciation globale, il faut avoir l’œil curieux pour donner la chance à cette compilation de courts-métrages.

     

    Il faut le voir pour : Apprécier de pouvoir croquer dans une pomme.

  • Même la pluie

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    Sebastián (Gael Garcia Bernal) est en train de monter un grand film reconstituant la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Pour les besoins du tournage, l’équipe se rend en Bolivie où la population locale est sollicitée pour tenir les rôles des indiens. Parmi eux se trouve Daniel (Carlos Aduviri), un père de famille qui s’est fait remarqué pour son franc parler et qui a tapé dans l’œil de Sebastián qui va lui confier un rôle important dans son film. Ce qu’il ignore c’est que dans le même temps, Daniel mène une lutte contre la privatisation de l’eau débouchant à des mouvements qui vont paralyser le pays tout entier.

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    L’histoire principale du film - La lutte contre la privatisation de l’eau - s’inspire d’un réel fait divers qui a secoué la Bolivie puis on découvre un scénario qui prend d’autres directions. Il n’y pas un mais trois véritables héros dans Même la pluie avec Gael Garcia Bernal, Carlos Aduviri & Luis Tosar qui s’impose dans la dernière partie. La réalisatrice Iciar Bollain propose une construction intéressante de son film que ce soit en scindant son scénario ou bien encore en proposant des parallèles entre faits historiques et faits actuels. Il n’y a que les 20 premières minutes qui ont un peu de mal à passer après ça, on ne décroche pas de l’écran.

     

    Il faut le voir pour : Se rendre compte de la chance qu’on a d’avoir de l’eau à portée de main !

  • Rudo & Cursi

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    Tato & Beto (Gael Garcia Bernal & Diego Luna) sont frères et jouent au football dans un petit village mexicain complètement perdu. Le hasard a voulu que Batuta (Guillermo Francella) tombe en panne en ce lieu et cet agent de footballeur découvre émerveillé le talent brut de ces 2 frères mais il ne pourra en prendre qu'un seul sous son aile. Après un penalty litigieux, Tato est sélectionné pour rejoindre Mexico où l'attend un prestigieux destin mais sa véritable passion  reste la chanson et il aimerait bien percer dans ce domaine. En attendant, il se débrouille pour que Batuta fasse son possible pour offrir une chance à Beto.

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    Si vous aimez rire et que vous êtes aussi fan de ballon rond, voilà exactement le film à ne pas louper ! Histoire de 2 frères campagnards qui vont découvrir le succès grâce à leur talent footballistique, Rudo & Cursi est une surprise rafraîchissante. On aime ce coté 2nd degré arboré tout au long du film et qui aurait même gagné à être plus marqué pour faire de cette rafraîchissante comédie un indispensable du genre. Que les femmes se rassurent, les matchs de football sont proposés parcimonieusement et vous pourrez donc profiter de ce film à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à tirer votre penalty à droite !

  • La science des rêves

     

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    Après de nombreuses années d’absence, Stéphane Miroux (Gael Garcia Bernal) est revenu en France à la demande de sa mère. D’ailleurs, celle-ci s’est occupée de tout même de lui trouver un job dans une imprimerie spécialisée dans les calendriers mais le travail n’est pas vraiment ce qu’il espérait. Heureusement, tout n’est pas si désastreux puisqu’une nouvelle voisine vient de s’installer ; Stéphanie (Charlotte Gainsbourg) et il va vite tomber sous son charme. Attention toutefois car Stéphane est un grand rêveur, au sens propre comme au sens figuré !

     

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    C’est sans aucun doute le film ovni de l’été et si vous avez ne serait-ce qu’aperçu la bande annonce, vous savez de quoi je veux parler. Je m’attendais ainsi à découvrir un film plutôt décalé et ce fut bien le cas puisque le réalisateur Michel Gondry nous transporte dans son univers loufoque constitué de carton, de nuages en coton ou d’une mer en cellophane. Malgré son originalité et ses sympathiques comédiens, La science des rêves traîne un peu en longueur et l’ennui qui s’installe est tout sauf un rêve !