Lorsqu’on évoque le circuit professionnel du football américain en 1925, on est bien loin du spectaculaire business qu’il suscite aujourd’hui. Les joueurs sont des travailleurs, des pères de famille qui s’adonnent avant tout à leur passion mais qui sont loin de rouler sur l’or et encore moins d’attirer les foules. Dodge Connolly (George Clooney) fait parti des Bulldogs et son équipe est sur le point de disparaitre car les finances fondent comme neige au soleil. C’est alors qu’il a une idée de génie ; recruter Carter Rutherford (John Krasinski), le plus grand espoir du football universitaire et qui plus est véritable héros national.

C’est qu’il commence à y prendre gout le bougre, pour la troisième fois George Clooney endosse la caméra avec Jeux de dupes. Il s’intéresse ici à l’âge d’or du football américain, une période qui n’a rien à voir avec la machine ultra-médiatisée d’aujourd’hui. Pas sur d’ailleurs que le scénario puisse passionner les foule aussi on fera avec une comédie menée avec virtuosité par le duo George Clooney / Renée Zellweger. Le ton est léger et on s’attache vite au personnage de Dodge Connolly mais encore faut-il entrer dans l’ambiance particulière du film.

Il faut le voir pour : Mieux comprendre pourquoi les joueurs de football américain portent des casques.

Son nom est Angela Vidal (Manuela Velasco). Elle est l’animatrice d’une émission télévisée espagnole appelée Pendant que vous dormez et ce soir elle avait prévu de faire un reportage sur les pompiers. Bien entendu, pour l’audience il aurait été bon de suivre ces héros modernes en pleine action mais la nuit s’annonçait bien calme et en un sens c’était rassurant. Soudain, le signal d’alarme retentit et une équipe part aussitôt sur les lieux ; un immeuble où une vieille femme semble avoir perdu l’esprit. Ce qu’ignore encore Angela c’est qu’en pénétrant dans cet immeuble, elle va mettre les pieds dans un véritable cauchemar.

Quelques mois après Cloverfield, on retrouve un film tourné en caméra numérique ; des mouvements brusques à la vision nocturne, toute la panoplie est utilisée. Bien entendu, ce parti pris technique donne à [Rec] un aspect réaliste indéniable combiné à une impression de huis-clos en enfermant ses personnages dans un immeuble en proie à une mystérieuse menace. Sans grands artifices, voilà donc un film d’épouvante plutôt bien ficelé rappelant l’efficacité d’un Projet Blairwitch avec l’effet de surprise en moins.

Il faut le voir pour : Se méfier des petites filles malades.

Découvrez le film Dans la peau du héros !

Un mariage a lieu près de chez vous ? Soyez alors certains que notre pote Jane (Katherine Heigl) n’est pas très loin ! En effet, cette belle femme détient un triste record puisqu’elle a été à 27 reprises demoiselle d’honneur de ses potes d’enfance. Les préparatifs d’un mariage n’ont plus aucun secret mais Jane désespère de pouvoir être un jour celle qui sera la mariée. Secrètement amoureuse de son patron George (Edward Burns), elle n’a jamais réussi à lui dévoiler ses véritables sentiments et alors qu’elle était prête à se lancer, sa petite sœur Tess (Malin Akerman) arrive. C’est le coup de foudre entre cette dernière et George ; pour le plus grand malheur de Jane, voilà un nouveau mariage à organiser !

Après s’être attaqué à l’univers cynique de la mode, la réalisatrice Anne Fletcher se lance dans cette institution qu’est mariage ce qui va une fois encore faire rêver bon nombre de femmes. Portée par l’héroïne de Grey’s Anatomy, Katherin Heigl ; avec 27 robes vous serez le témoin d’une cérémonie sympathique grâce notamment à la fraicheur apportée par l’ensemble des comédiens. Pas sur toutefois que les mecs apprécieront ce défilé de bons sentiments et de jolies robes d’autant plus que le scénario est on ne peut plus classique. Si vous aviez déjà apprécié Le diable s’habille en Prada alors vous devriez tomber sous le charme de ce film.

Il s’appelle Cash (Jean Dujardin) et c’est un spécialiste de l’arnaque surtout quand il y a une belle somme d’argent à la clé. D’ailleurs, ses méfaits ne font pas rire tout le monde puisque Cash est sa petite équipe ont été mis sous surveillance ; une opération menée par Julia (Valeria Golino). Un énorme casse est sur le point d’être planifié impliquant l’un des plus grands criminels, l’inimitable Maxime (Jean Reno). La cible ce sont des bijoux d’une valeur inestimable mais pour espérer s’en emparer il va falloir la jouer fine car ils sont sous étroite surveillance mais ce n’est là qu’une formalité pour notre pote Cash !

Qu’il est difficile de ne pas faire le rapprochement entre ce film et la trilogie Ocean de Steven Soderbergh ; une comparaison où la copie fait bien pale figure. A l’instar de Danny Ocean, notre pote Jean Dujardin s’est entouré d’une belle équipe : Alice Taglioni, la toujours aussi belle Valeria Golino, François Berléand & Jean Reno. L’histoire se passe de commentaires ; un casse énorme est organisé et après une partie de cash-cash avec la police, c’est le coup de l’arroseur arrosé. Dans son style, Ca$h n’est pas forcément un mauvais disons juste qu’il semble essuyer les plâtres d’un genre nouveau dans le cinéma français.

Il faut le voir pour : Apprendre qu’on ne pourra jamais arnaquer un arnaqueur !

Les officiers de police Armando Sancho & Salim Adel (Clifton Collins Jr & Cuba Gooding Jr) bossent à Los Angeles, ville de tous les vices. Hier soir, ils ont commis une terrible erreur en tuant un homme innocent ; une affaire qui intéresse au plus haut point les services internes bien décidés à éclairer cette situation. Alors que Sancho est hanté par ce qui s’est passé, Salim s’est engagé auprès du Lieutenant (Cole Hauser) à lui rendre un petit service. Il s’agit de remettre un sac rempli de drogue à des mexicains mais l’affaire va se corser avec l’entrée en jeu de dealers canadiens qui va tout faire foirer.

Voilà encore un film qui n’aura pas connu l’honneur d’une sortie en salles chez nous car il faut dire que Dirty n’a pas grand-chose à proposer. Nouveau film de gangsters avec un zest de policiers ripoux, ça tire dans tous les sens, ça trafique de la drogue et surtout les flics n’y sont pas décrits sous leur meilleur aspect. Pour pallier un peu au manque d’originalité de ce film, on a fait appel à 2 stars de la musique avec Wyclef Jean des Fugees et la première apparition de Taboo des Black Eyed Peas dans des rôles qui relèvent plus de la figuration qu’autre chose. Seule un petit secret révélé à la fin redonne un peu d’intérêt à ce film qui se laisse toutefois regarder grâce à sa réalisation dynamique.

James Bond : Bond. James Bond

Qui aurait pu croire que 46 années après leur premier concert, les Rolling Stones continueraient de faire vibrer la scène musicale en ce début de 21^ème siècle ? Mick Jagger, Keith Richards, Ron Wood & Charlie Watts sont désormais entrés dans l’histoire du rock’n’roll mondial et leur longévité bat tous les records. Les papys du rock font déplacer des foules de fans hystériques dans les plus grandes salles comme dans les stades de football et ce soir c’est au Beacon Theatre à New York qu’ils vont vous enflammer. Avec des invités aussi prestigieux que Buddy Guy, Jack White ou Christina Aguilera ; vous allez assister à un des plus grands concerts de votre vie.

Martin Scorcese, réalisateur qu’il n’est plus besoin de présenter s’attelle à un genre inédit après l’énorme succès des Infiltrés. Les fans des Rolling Stones seront aux anges et se jetteront les yeux fermés sur Shine a light où ils verront leurs artistes préférés lors de ce mythique concertà travers des images tout simplement grandioses. Les morceaux sont entrecoupés d’extraits d’interviews des années passées où l’on évoquait l’avenir de ce petit groupe. Fidèle à lui-même, Mick Jagger gesticule sur toute la scène pour nous convier à une fete mémorable avec des titres d’anthologie comme Satisfaction ou Start me up. Certains se diront que finalement ce n’est que l’enregistrement d’un live mais c’est la performance des Rolling Stones qui fait toute la différence.

Il faut le voir pour : Assister à un concert des Rolling Stones aux premières loges.

Autrefois, Albert Spaggiari (Jean-Paul Rouve) n’était qu’un simple photographe qui possédait sa propre boutique. Du jour au lendemain, il passe du statut d’anonyme à celui de criminel de grande notoriété à la suite d’un coup de génie ! En 1977, le casse de la Société Générale de Nice fait la une de tous les grands journaux ; les criminels se sont introduits dans la banque en creusant un tunnel sous-terrain et vidant les coffres en toute tranquillité. Depuis cette affaire, Spaggiari a failli se faire coincer mais finalement il est parti se réfugier en Amérique du Sud où il accueille le journaliste Vincent Goumard (Gilles Lellouche). Un journaliste qui cache en fait ses réelles intentions.

Le grand banditisme continue de faire des émules et cette fois c’est Jean-Paul Rouve qui se glisse dans la peau de l’imprévisible Albert Spaggiari qui s’est rendu célèbre en un unique. Sans arme, ni haine, ni violence se penche essentiellement sur un portrait de ce malfaiteur atypique, son envie d’être connu et reconnu. Le fameux casse se dessine ensuite à travers de brèves séquences où l’on découvre tous les préparatifs avant de se dévoiler dans les dernières minutes. Contrairement à d’autres biopics, ce n’est pas l’action qui prime ici ; Rouve propose une approche plus psychologique pour un résultat réussi mais qui ne fera certainement pas le "casse du siècle" dans l’histoire du cinéma.

Il faut le voir pour : Convaincre les mecs de ne plus porter de pull Jacquart.