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DVD - Page 12

  • Halloween

     

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    Un père bon à rien, une mère obligée de jouer les strip-teaseuses pour nourrir sa famille et une sœur en pleine crise ; l’enfance de Michael Myers (Daeg Faerch/Tyler Mane) n’a pas été de tout repos. Perturbé, il a commencé à exprimer sa haine en tuant des animaux avant de complètement perdre la tête en faisant de sa maison une véritable boucherie le soir d’Halloween. Pris en main par le Dr Loomis (Malcolm McDowell) ; Michael est alors interné en hôpital psychiatrique où il restera enfermé de longues années. Lorsqu’il a commencé à perdre la tete, il vouait déjà une obsession pour les masques et avec les années cela ne s’est pas arrangé !

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    Avec Halloween, ce sont des souvenirs d’enfance qui rejaillissent et comme on dit que ce sont encore dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes ; le mythe de Michael Myers renait de ses cendres sous la houlette de Rob Zombie. Modeste dans sa réalisation comme dans son casting, l’auteur de La maison des 1000 morts n’en offre pas moins un prequel réussi. Non pas que ce volet révolutionne la saga mais il redore un peu le blason du légendaire tueur au masque après cette période slash-movie post Scream qu’il avait connu. Les initiés apprécieront, pour les autres c’est l’occasion de découvrir une saga historique du cinéma.

  • Bizutage mortel

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    La fac est parfois un univers impitoyable, il ne se passe pas un jour sans que Becky (Raquel Riskin) ne fasse l’objet de moqueries de la part de ses potes d’enfance. Mise à l’écart et renfermée sur elle-même, la jeune femme supporte difficilement son quotidien et ce n’est pas auprès de sa famille qu’elle pourra trouver du réconfort. Mais du jour au lendemain, Becky change littéralement un nouveau look qui ne manque pas d’attirer le regard de la gente masculine. Tout ça après avoir découvert une mystérieuse bague dans laquelle sommeille l’esprit vengeur d’un ancien étudiant qu’on pensait disparu.

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    A voir certains films, on est parfois amené à se demander comment des producteurs ont pu accepter d’investir sur de tels projets. La culture de navets aux Etats-Unis est toujours aussi prolifique ce qui nous permet de savourer ce petit Bizutage mortel. Une plongée dans l’univers scolaire US avec ses histoires de confréries et les épreuves de bizutages qui s’en suivent, de belles potiches et voilà de quoi monter un film. Monter est d’ailleurs un bien grand mot quand on s’aperçoit que même le réalisateur a perdu les pédales dans la chronologie de cette grande foire prenant parfois des allures de vidéo-clips gays.

  • Nocturna, la nuit magique

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    Comme tous les enfants de son âge, le petit Tim a peur du noir mais heureusement il a trouvé une façon de dormir en toute tranquillité. Dès que les lumières s’éteignent, il déplace son lit près de la fenêtre et dort à la belle étoile ; son étoile Adhara. Mais cette nuit, une chose étrange se passe ; elle ne brille plus et Tim n’arrive plus à trouver le sommeil. C’est là qu’il fait la connaissance du Berger des chats qui va lui faire découvrir le monde insoupçonné de Nocturna. En effet, lorsque les enfants tombent de fatigue et commencent à fermer les yeux ; des petits êtres apparaissent pour les accompagner chaque nuit.

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    Voici un dessin animé qui est sorti très discrètement au cinéma face à la concurrence des grosses productions Disney et autres Dreamworkds et pourtant il devrait ravir les enfants. Doté d’un style graphique bien particulier et d’une animation efficace, ce petit film franco-espagnol ne manque pas de charme. Seul regret, que l'univers de Nocturna, la nuit magique n’ait pas été un peu plus féérique afin de faire rêver les spectateurs notamment les plus jeunes. Sans grandes prétentions, voilà donc de quoi occuper vos enfants pendant 1H30 avant qu’ils ne partent à la recherche de leur chat.

  • Je crois que j'aime ma femme

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    La vie de Richard Cooper (Chris Rock) en contenterait plus d’un. Marié avec 2 enfants, à la tête d’un job en or ; il a tout pour être heureux sauf que dans son couple c’est loin d’être le bonheur. Bien entendu, sa femme Brenda (Gina Torres) est merveilleuse ; elle est une mère et une femme au foyer modèle mais pas moyen de coucher avec elle ! Il a tenté toutes les approches possibles et s’est même plié à l’analyse d’une thérapeute mais rien n’y fait, le sexe et la passion ont disparu de leur couple. Alors que sa libido est en plein émoi, il retrouve une pote d’enfance Nikki (Kerry Washington) qu’il avait perdu de vue. Superbe jeune femme, elle était venue lui demander un service mais s’aperçoit vite que son charme ne le laisse pas insensible.

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    Ah le mariage, véritable institution qui a perdu tout son caractère sacré aujourd’hui et à constater les déboires de notre pote Chris Rock, on comprend mieux pourquoi. Le comédien profite de ce film pour tenter sa première expérience en tant que réalisateur et s’intéresse à la crise qui semble se profiler à tout mariage. Je crois que j’aime ma femme, c’est ce que doivent se dire pas mal de mecs qui auront toujours bien du mal à choisir entre le plaisir du sexe et le bonheur familial. Rien de bien étourdissant avec cette comédie qui tape dans le registre du classique et c’est pourquoi on comprendra que vous fassiez quelques infidélités…cinématiquement parlant bien sur !

     

    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Charlie et ses drôles de dames

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    Elles sont aussi belles que redoutables Dylan, Alex & Natalie (Drew Barrymore, Lucy Liu & Cameron Diaz) sont des femmes fatales au service d’un mystérieux commanditaire nommé Charles Townsend dit Charlie (John Forsythe). Voici venir leur nouvelle mission : retrouver Eric Knox (Sam Rockwell), un ingénieur qui a mis au point un système de traçage hyper-sophistiqué et qui a été kidnappé sous les yeux de sa pote d’enfance Vivian Wood (Kelly Linch). Les premières pistes mènent à Roger Corwin (Tim Curry), un de ses plus féroces concurrents et à partir de là, c’est aux filles d’entrer en scène !

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    Je connaissais vaguement la série télévisée aussi son adaptation au cinéma avait de quoi me laisser indifférent pourtant le résultat est détonnant. Evidemment, chacun se fera son opinion ; certains trouveront qu’on a dénaturé la série alors que pour moi il s’agit avant tout autre chose d’un super divertissement. Charlie et ses drôles de dames ne se prend jamais au sérieux ; voir Cameron Diaz se trémousser en culotte Spider-man, c’est quelque chose ! Le film a su se créer un esprit propre à lui, beaucoup de fun couplé à un trio de charme que demander de plus ?

  • Urban Legend 3 : Bloody Mary

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    Samantha Owens (Kate Mara) aurait du réfléchir à deux fois avant d’écrire son article sur les joueurs de foot du lycée. Ces derniers l’ont eu en travers de la gorge et n’ont rien trouvé de mieux que de droguer la jeune journaliste et ses potes d’enfance pour se venger. Une histoire qui rappelle une vieille légende urbaine datant de la fin des années 1960 où des footballeurs s’en seraient pris à Mary Banner (Lilith Fields) et l’auraient laissé pour morte quelque part dans l’établissement. Pour beaucoup, ceci n’est qu’une histoire sans aucun fond de vérité mais lorsque les morts se succèdent de façon étrange, on commence à déterrer les souvenirs.

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    On le sait, le cinéma est fait de cycles. Quand un film rencontre le succès au box-office, vous pouvez être sur qu’une dizaine de projets similaires seront sur le tapis dans les mois qui suivent. Après Scream donc, on a vu débarquer bon nombre de slash-movies dont Urban Legend qui en est aujourd’hui à son 3ème volet. Si le premier épisode pouvait se vanter de voir apparaitre des noms comme Jared Leto, Rebecca Gayheart ou Joshua Jackson ; les séquelles n’ont pas eu le même budget et l’on a du se contenter de ceux que l’on avait sous la main. Produit commercial par excellence, Urban Legend 3 :  Bloody Mary désole par la teneur de son scénario et il n’y a vraiment rien qui pourrait vous attirer.

  • Détour mortel 2

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    L’Apocalypse a décimé toute vie sur Terre ; les seuls survivants se nomment Kimberly, Elena, Nina, Amber, Jonesy & Jake (Kimberly Caldwell, Crystal Lowe, Erica Leerhsen, Daniella Alonso, Steve Brown & Texas Battle). Rassurez-vous, ce scénario catastrophe n’est que la trame d’un nouveau jeu de télé-réalité qui va faire exploser l’audimat. Le principe est on ne peut plus simple, les candidats sont lâchés au milieu d’une foret et vont devoir apprendre à utiliser leur environnement pour survivre. Ce lieu est immense et manque de bol pour la production, ils se sont installés non loin d’une famille de monstres défigurés par des substances radioactives. Le jeu sera en fait pour ces monstres qui ont soif de chair humaine !

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    C’est reparti pour un massacre bien sanglant. On ne change pas une formule qui permet de se remplir les poches et pour que cela ne soit pas trop flagrant, il convient de proposer un semblant de scénario : des participants d’une sorte de Koh Lanta se retrouvent piégés face à de méchants monstres. Corps découpés en deux, boyaux arrachés et tête décapitée servis avec supplément d’hémoglobine vont égayer votre écran. Hormis ces macabres réjouissances, rien de bien nouveau à l’horizon et c’est bien là le problème ! Détour mortel 2 est une suite sans convictions et qui n’apporte strictement rien, si vous avez de l’argent à jeter...

  • Embrassez qui vous voudrez

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    Les vacances approchent mais c’est un véritable calvaire pour Véro & Jérôme (Karin Viard & Denis Podalydès) qui doivent faire face à des problèmes d’argent. Pour sauver les apparences, Véro tient absolument à réserver dans le même hôtel que leurs amis Elizabeth & Bertrand (Charlotte Rampling & Jacques Dutronc). A l’arrivée, Jérôme a accepté de partir au Touquet mais pour le bien de sa famille il a du réserver dans un camping ce qui ne va pas manquer d’énerver sa femme. Pendant ce temps à l’hôtel d’Elizabeth, un autre couple entre en crise ; Lulu (Carole Bouquet) ne supporte plus la jalousie maladive de Jean-Pierre (Michel Blanc).

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    L’amour et ses petites contrariétés, voilà le thème abordé par ce film choral au casting prestigieux. Michel Blanc y présente différents couples aux situations vivotantes. Entre les époux pour qui apparemment tout va bien, ceux qui doivent affronter des difficultés financières ou encore le couple où le mari jaloux rend la vie de sa femme insupportable ; la notion d’amour en prend un coup ! Malgré la multitude de personnages, Embrassez qui vous voudrez réussit à toujours garder l’attention du spectateur bien que cela passe par des rôles secondaires plus ou moins importants. Une comédie parfaitement maitrisée.

  • Détour mortel

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    C’est un accident de la route qui a provoqué de grosses perturbations bloquant ainsi la circulation. Pas de chance pour notre pote Chris (Desmond Harrington) qui est super pressé et qui décide donc de faire demi-tour pour prendre un autre itinéraire. Roulant à vive allure et à cause d’une seconde d’inattention, il percute un autre véhicule qui était à l’arrêt. Jessie, Carly, Francine, Scott & Evan (Eliza Dushku, Emmanuelle Chriqui, Lindy Booth, Jeremy Sisto & Kevin Zegers) se retrouvent désormais paumés au milieu de nulle part et un groupe part chercher de l’aide mais c’est la mort qui les attend. Ils vont tous devenir les proies de meurtriers dévisagés, Ahahahahahaha….

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    Si vous avez déjà vu La colline a des yeux alors ce Détour mortel vous semblera extrêmement familier. En gros, l’histoire est la même et l’on s’est juste contenté de modifier le contexte pour pouvoir dire qu’il s’agit là d’une œuvre originale. Au menu donc des hommes mutants qui passent leur journée à faire de la boucherie humaine et bien sur des victimes qui tombent comme des mouches. Rien de révolutionnaire donc, un film tout ce qu’il y a de plus scolaire destiné à vous faire cracher des sous pour se rentabiliser allant jusqu’à nous proposer une suite.

  • Gamer

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    Petit truand sans grandes ambitions à la solde d’Albert (Jean-Pierre Kalfon), notre pote Tony (Saïd Taghmaoui) a eu le temps de gamberger pendant les 8 mois de prison qu’il a effectué. Il tourne une page de sa vie et se lance dans un pari insensé : il a trouvé une idée de jeu vidéo révolutionnaire qui sera la clé de sa richesse. Il profite du salon du jeu vidéo pour aller proposer son projet mais peu d’éditeurs lui laissent sa chance à l’exception de Gamestart. Intéressée par le concept, la responsable Valérie Fischer (Arielle Dombasle) demande à avoir une démo et Tony doit faire marcher ses relations afin de développer son jeu. Au moment de signer le contrat, il pense avoir décroché le gros lot mais va vite déchanter !

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    Pas de secrets, Gamer vise bien évidemment les fans de jeu vidéo multipliant les références à Tomb Raider, Wipeout et autres Metal Gear Solid. Les excités du paddle seront donc en terrain connu mais c’est bien là la seule consolation car hormis ce détail, voici un magnifique navet à déguster avec modération. Allant jusqu’au bout de son idée, le réalisateur Patrick Lévy introduit dans le film des séquences de jeux vidéos, modélisant aussi bien les acteurs que leur environnement. Difficile de ne pas rire devant ces scènes très kitchs (Gérard Vives en clone de JCVD , c’est pas mal non plus) et après ça, même les joueurs auront envie de faire profil bas.