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Premières Impressions 2006 - Page 5

  • Le diable s'habille en Prada

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    Notre pote Andy (Anne Hathaway) pensait avoir décroché le job de rêve : devenir l’assistante de la grande Miranda Priestly (Meryl Streep), la grande prêtresse de la mode. De plus Runway, le magazine pour lequel elle travaille désormais s’arrache à des millions d’exemplaires à travers le monde entier car le monde de la mode fait rêver. Du rêve au cauchemar, il n’y a qu’un pas et Andy va en faire la douloureuse expérience car Miranda s’avère être une véritable peste. Comment pourra t’elle la supporter ?

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    Une petite comédie pour égayer sa journée ne fait jamais de mal et pendant une bonne petite heure, ce film aura bien rempli sa mission. On rit devant le contraste affiché entre les personnages d’une Andy complètement déconnecté de l’univers de la mode et Miranda, le parfait contraire. Seulement voilà, le grand défaut de Le diable s’habille en Prada c’est que le déroulement est trop linéaire et prévisible avec une mention spéciale pour cette conclusion moralisatrice. Ce film c’est comme la mode, au bout d’un moment on s’en lasse !

  • Un crime

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    Vincent (Norman Reedus) n’oubliera jamais cette soirée où il est rentré chez lui et a découvert le corps sans vie de sa femme. Il n’oubliera pas non plus ce taxi qu’il a croisé, persuadé qu’il s’agissait là du meurtrier mais il faut savoir tourner la page et c’est ce qu’espère Alice (Emmanuelle Béart), sa voisine. 3 ans ont passé et il reste toujours obnubilé par cette histoire ce qui l’empêche d’envisager toute nouvelle relation au grand regret de notre pote Alice. Celle-ci décide alors d’agir en donnant à Vincent ce qu’il souhaite mais comment retrouver ce meurtrier parmi tous les chauffeurs de taxi ?

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    Plutôt agréable à suivre dans sa première partie, Un crime finit quand même par s’essouffler légèrement au fur et à mesure que l’on approche du dénouement. Je dis bien légèrement puisqu’on assiste alors à un duo Keitel/Béart qui ne laisse pas indifférent mais qui a finit par m’ennuyer. Scénario habile bien que prévisible, on appréciera le personnage d’Alice pleine de machiavélisme mais à la fois tellement humaine ; l’amour peut faire faire des choses vraiment insensées !

  • Une vérité qui dérange

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    Plus le temps passe, plus les choses se dégradent. On a eu beau le clamer haut et fort, il semblerait que la question écologique ne soit pas la priorité des grandes puissances du monde entier. Notre pote Al Gore, ancien vice président des Etats-Unis déclenche de nouveau l’alarme et en a fait un combat personnel pour que l’on prenne tous conscience du danger qui nous guette. Le réchauffement de la planète est une réalité et est la cause de nombreux maux à travers la planète, nous avons les moyens d’agir mais le souhaitons-nous vraiment ?

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    Depuis quelques temps déjà, le cinéma essaye d’amener le spectateur à réfléchir un peu plus sur les questions d’ordre environnementales. On a déjà pu voir Le dernier trappeur ou encore La planète blanche qui mettait le doigt sur notre surconsommation et sur le réchauffement de la planète et Une vérité qui dérange vient apporter encore un peu plus de poids à tout cela. Ce documentaire alarmant permet de découvrir Al Gore sous un nouveau jour mais j’ai bien peur qu’une prise de conscience collective sur ce sujet ne soit qu’utopie !

  • Dans Paris

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    Avec sa barbe et son regard creux, notre pote Paul (Romain Duris) ne semble vraiment pas avoir la grande forme. Il est de retour à Paris chez son père après avoir vécu en province en compagnie d’Anna (Joanna Preiss), une histoire d’amour qui s’est apparemment mal terminée. Depuis, il est tombé dans les filets de la dépression; un piège duquel son entourage essaye de l’extraire et notamment son petit frère Jonathan (Louis Garrel). Les fêtes de noël approchent à grands pas, l’occasion rêvée pour lui remonter le moral.

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    On le sait tous, Romain Duris est un des comédiens les plus doués de sa génération et c’est ce qui m’a essentiellement motivé pour aller voir ce film. Je n’avais jamais entendu parler de Dans Paris et dès les premières minutes, le réalisateur Christophe Honoré fait comprendre aux spectateurs qu’on ne va pas avoir un film ordinaire. Décalée dans sa réalisation, on nous sert un drame familial teinté de comédie menée tambour battant par le dynamique Louis Garrel mais le tout est assez ennuyeux. Un film qui ne fera pas l’unanimité Dans Paris comme ailleurs !

  • Click

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    Le travail, le travail et encore le travail ! Décidément, notre pote Michael Newman (Adam Sandler) semble n’avoir que ce mot là à la bouche au détriment de sa famille et notamment de sa femme Donna (Kate Beckinsale). Il est tellement stressé qu’il n’arrive d’ailleurs même pas à différencier toutes les satanées télécommandes qui traînent dans son salon. Une pour le garage, une pour la télé, une autre pour le ventilateur ; il n’en peut vraiment plus ! Excédé, il finit par chercher une télécommande universelle mais celle-ci ira au-delà de ses espérances puisqu’il pourra contrôler sa vie !

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    Je savais que je n’allais pas avoir une perle du cinéma mais l’idée de départ était plutôt amusante et c’est pourquoi j’ai donné sa chance à Click. On retrouve quelques bonnes idées bien que cela ne vole pas très haut et on n’évite malheureusement pas la sempiternelle morale au dénouement du film. On nous dit de profiter de chaque instant de notre vie, de profiter de notre famille et c’est certainement ce que vous allez faire en zappant ce film ! A noter quand même les apparitions de David Hasselhof (Alerte à Malibu) & Henry Winkler (Fonzie de Happy Days).

  • Indigènes

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    Au milieu du 20ème siècle, notre pays a vécu sous l’occupation allemande et a assisté à la montée inexorable du nazisme. Fort heureusement, la résistance s’organise peu à peu en France mais aussi et surtout grâce à des renforts venus du continent Africain prêts à se sacrifier pour libérer leurs frères français. Voici le destin de Saïd, Messaoud, Yassir & Abdelkader (Jamel Debbouze, Roschdy Zem, Samy Nacery & Sami Bouajila) ; futurs héros de toute une nation mais ils apprendront également que la devise Liberté, Egalité, Fraternité est parfois bien utopique !

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    Rarement un film n’aura fait parler de lui avant sa sortie et ne le cachons pas, il est même entré dans l’histoire ! Revenant sur le destin de ces soldats, Indigènes lève le voile sur une partie de notre histoire que l’on a trop souvent occulté et ce n’est donc pas surprenant de voir notre gouvernement reconnaître enfin la valeur de ces hommes. Pour en revenir au film, si l’histoire est passionnante ; la seule chose que je proposerais est le jeu de Jamel Debbouze que l’on perçoit encore trop comme le comique de service. Pas exceptionnel mais bon film qui redore le blason de ces fameux Indigènes !

  • World Trade Center

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    Il est 3h30 du matin, la journée commence pour notre pote John McLoughlin (Nicolas Cage), sergent du Port Authority Police Department de New york. Ce Mardi 11 Septembre était classé comme journée verte et rien ne laissait présager l’horreur que vont vivre les américains et notamment ceux présents dans les tours du World Trade Center. Un avion commercial survole les rues de Manhattan avant de s’encastrer dans une des tours puis un second avion s’écrase contre la 2ème tour. Un évènement sans précédent qui marquera l’histoire du monde mais pour l’heure, il faut évacuer les survivants !

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    La bande-annonce ne laissait présager rien de bon et le film confirme ce que je pensais. On peut diviser World Trade Center en 3 parties : Le spectaculaire, l’émotion et l’héroïsme avec un zest de patriotisme si bien que le résultat final tourne parfois au ridicule. Avec tout le respect que je dois aux victimes du 11 Septembre, je trouve justement que le film d’Oliver Stone est loin d’être le témoignage promis mais tout simplement un produit marketing difficile à digérer.

  • Voiture de luxe

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    Cela fait des années que notre pote Li Qi Ming (Wu You Cai) n’est pas revenu dans cette bonne vieille ville de Wuhan, presque 40 ans pour être exact. A l’époque, il étudiait encore à l’université avant de fonder sa famille et s’installer dans la campagne et d’ailleurs il aimerait vivement revoir son fils. Celui-ci a quitté précipitamment la maison et n’a plus donné de nouvelles mais sa mère est gravement malade et souhaite le revoir ne serait-ce qu’une dernière fois. Avec l’aide de sa fille Li Yan Hong (Tian Yuan), il va donc tente de retrouver sa trace.

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    A priori, je ne serais jamais allé voir Voiture de luxe si je n’avais pas lu quelques bonnes critiques à son égard. Toujours curieux de découvrir le cinéma asiatique, je me suis lancé dans l’aventure ou plutôt dans la salle de cinéma et je fus bien content d’en ressortir ! Si l’histoire peut tenir en haleine le spectateur, on se retrouve face à une réalisation assez ennuyeuse qui a fini par me désintéresser du sujet. Reste le bon jeu des acteurs mais ce film risque de vous laisser froid.

  • Les Aristos

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    Rien ne va plus dans la famille De Neuville ; la demeure familiale tombe en ruine, la richesse qui faisait autrefois leur bonheur n’est plus qu’un vaste souvenir et surtout ils sont menacés d’expulsion ! Non vraiment, l’aristocratie n’est plus ce qu’elle était mais il leur reste un infime espoir de s’en sortir et cet espoir s’appelle Charles-Antoine (Rudi Rosenberg). Un mariage bien réfléchi arrangerait bien des choses mais notre pote est-il prêt à sacrifier son bonheur pour celui de sa famille ?

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    Vous ne serez certainement pas étonné quand je vous dirais qu’on a là un film exceptionnel de médiocrité et je reste gentil ! Charlotte de Turckheim passe pour la 2ème fois derrière la caméra en faisant appel à son carnet d’adresses ce qui nous vaut de nombreux guests comme Hélène De Fougerolles, Victoria Abril, Catherine Jacob ou encore Cauet ( !?!). Il est toutefois dommage qu’elle ne connaisse pas un scénariste digne de ce nom ce qui aurait aux Aristos de se classer parmi les navets de l’année.

  • Président

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    Ah si j’étais Président de la république…Une place qu’on a tous envié à un moment de notre vie s’imaginant pouvoir régler tous les problèmes d’un pays en un claquement de doigts. Hélas, dans la réalité, les choses sont loin d’être aussi idylliques et notre pote le Président de France (Albert Dupontel) le sait parfaitement puisqu’il est justement l’élu du peuple. Une fonction qui implique de grandes responsabilités sans oublier une vie privée qui n’est pas de tout repos !

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    On a tellement pris l’habitude de s’esclaffer en présence de Dupontel qu’on ressort de Président assez déconcerté. Loin d’être une comédie, ce film s’intéresse aux coulisses du pouvoir qui nous gouverne. Malversations, corruption, complots ; tout est là pour éveiller la paranoïa du spectateur ce qui ne va certainement pas nous réconcilier avec la politique. On essaye vainement de s’accrocher au film et à son intrigue à peine plus excitant qu’un épisode de Derrick mais finalement on s’endort comme si on était devant un débat politique !