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  • Piano forest

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    Parce que sa grand-mère est gravement malade, Shûhei Amamiya a été contraint de déménager et de changer d’école pendant quelques temps. Cet enfant a un don particulier comme son père ; c’est un prodige du piano et depuis l’âge de 4 ans il travaille ses gammes avec acharnement. Ses camarades de classe lui parlent alors du mystérieux piano qui se trouve en plein milieu de la foret. Beaucoup d’histoires circulent sur cet instrument ; on dit qu’il est hanté, qu’il ne fonctionne plus ou tout simplement qu’il n’existe pas. Pourtant Kai Ichinose lui sait que ce piano marche à la perfection et rapidement il va devenir le nouveau pote d’enfance d’Amamiya.

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    Parce qu’il n’y a pas que Hayao Miyazaki dans la vie, on est bien content de voir débarquer Piano forest sur nos écrans de cinéma. Si de prime abord l’histoire parait bien enfantin (2 garçons qui deviennent potes d’enfance grâce au piano), on ne peut par la suite qu’apprécier la qualité d’ensemble de ce film. Un long métrage d’animation qui a pour origine le manga du même nom de Makoto Isshiki actuellement en cours de publication au Japon (15 tomes parus). Une histoire d’amitié sur des mélodies classiques qui fera plaisir aussi bien aux enfants qu’aux parents et qui sait ça éveillera l’envie de prendre des cours de pianos chez certains

     

    Il faut le voir pour : Installer un piano dans vos toilettes ça peut inspirer vos invités.

  • Amerrika

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    Pour retourner à leur maison à Bethléem, Mouna (Nisreen Faour) et son fils Fadi (Melkar Muallem) doivent quotidiennement franchir la frontière. Les contrôles sont strictes et prennent un temps considérable qui empiète sur leur vie aussi lorsqu’elle a la possibilité de s’installer aux Etats-Unis, cette mère de famille divorcée tente sa chance. Dans un premier temps, elle va être accueillie par sa sœur Raghda (Hiam Abbass) qui vit là-bas depuis quelques années déjà. Ce qui devait être un nouveau départ s’avère vite être un calvaire car Mouna a bien du mal à trouver un travail digne de ses qualifications tandis que Fadi fait l’objet de remarques racistes.

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    Dans le contexte pesant de l’entrée en guerre des Etats-Unis en Irak, une mère de famille et son fils d’origine palestinienne débarquent sur le sol de l’oncle Sam. Amerrika se fait alors confronter les idées de 2 sœurs ; une qui veut encore croire au rêve (utopique ?) américain et l’autre déjà bien installée mais qui souhaiterait retourner dans son pays d’origine. Voilà une très belle découverte cinéma qui vient dénoncer une fois encore tous les amalgames qui peuvent être faits envers le peuple du Moyen-Orient. On saluera la formidable Nisreen Faour en mère courage, prête à de nombreux sacrifices pour le bien de son fils.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir pourquoi on dit Echec et mat !

  • Hanté par ses ex

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    Photographe séduisant, notre pote Connor Mead (Matthew McConaughey) ne compte même plus les conquêtes qu’il a eu au cours de sa vie. Il faut dire qu’il a été à bon école puisque son oncle Wayne (Michael Douglas) était un playboy à la libido intarissable et depuis les femmes défilent dans sa vie. Alors quand il s’agit de célébrer le mariage de son petit frère Paul (Breckin Meyer), Connor traine les pieds car pour lui l’amour éternel n’est qu’utopie et son état d’esprit va en quelque sorte pourrir le week-end. C’est alors que Connor commence à avoir des visions, il y a d’abord eu l’apparition de son oncle disparu puis celle de sa première copine.

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    De l’amour encore de l’amour et si ce même amour pouvait être offert aux spectateurs, on éviterait de nous proposer des films aussi creux que Hanté par ses ex. Au départ beau gosse sans scrupules, Matthew McConaughey ouvre les yeux et comprend que sa vie de débauche n’est que vide en revivant son parcours émotionnel. Le scénario est aussi ridicule qu’il est prévisible et les quelques bonnes idées du film sont à l’image des fantômes, elles apparaissent pour disparaitre aussitôt ! On pouvait largement s’en douter ce n’est donc pas la comédie incontournable du moment à moins de pouvoir se faufiler dans les salles de ciné tel un fantôme.

     

    Il faut le voir pour : Rompre par visioconférence, ça vous fera gagner du temps.