Zarafa
Alors qu’il avait été fait prisonnier par un marchand d’esclaves, Maki est parvenu à s’enfuir et a trouvé refuge en haut d’un arbre. A son réveil, il se retrouve face à un curieux animal ; une girafe accompagné de son enfant avec lesquels il va rapidement sympathiser. Malheureusement pour lui, l’esclavagiste est encore sur ses traces et Moreno tue froidement la grande girafe pour convaincre Maki de le suivre mais c’était sans compter sur l’intervention d’Hassan ! Ce bédouin est venu en aide au jeune garçon mais aussi pour récupérer la petite girafe désormais orpheline afin de satisfaire les vœux du Pacha d’Egypte. Pas question pour Maki d’abandonner son nouveau pote d’enfance à qui il va donner le nom de Zarafa.
L’histoire de Zarafa s’inspire d’une histoire vraie puisque la 1ère girafe à avoir foulé le sol français fut en effet un présent pour s’assurer du soutien de notre pays dans l’occupation égyptienne par les Turques. Tout de suite on est frappé par la qualité des dessins avec notamment de magnifiques arrière-plans qui nous font voyager du désert jusqu’aux rues de Paris. De ce coté là on est donc plutôt satisfait mais là où ça pèche c’est du coté de l’animation, les scènes manquent de fluidité si bien que dans l’ensemble cela parait assez statique. Notons pour l’anecdote qu’à la réalisation on retrouve Jean-Christophe Lie associé à un certain Rémi Bezançon (Un heureux évènement / Le premier jour du reste de ta vie …).
Il faut le voir pour : Ne jamais se mettre derrière un hippopotame !