Si la vie pouvait être aussi facile à suivre qu’une recette de cuisine, Jenna (Keri Russell) trouverait plus de réconfort ! Mariée à Earl (Jeremy Sisto) ; un macho aussi égoïste qu’abject ; son monde s’écroule lorsqu’elle apprend qu’elle est tombée enceinte. Cet enfant, elle n’en veut pas mais décide toutefois de lui donner naissance et c’est à cette occasion qu’elle rencontre le Docteur Pomatter (Nathan Fillon), son nouveau gynécologue. Dès lors, entre eux deux nait une belle passion et cela convainc encore davantage notre héroïne de vouloir quitter son mari mais elle n’a pas encore les ressources financières pour le faire.

Le film avait de quoi nous mettre l’eau à la bouche mais au final à trop gouter à ces tartes vous finirez peut-être par en être écœuré. Pourtant le charme de la jeune Keri Russell opère vite avec un personnage attachant et une vision du couple assez loin des conventions mais on retombe vite dans une romance qui respire la guimauve. Peut-être que le public féminin sera plus sensible à Waitress, vous me direz en même temps que les histoires de cuisine sont souvent l’apanage des demoiselles donc faites plaisir à votre copine !

Il faut le voir pour : Mettre votre tablier et préparer des tartes à la maison.

C’est à l’hôpital que Bertrand & Lorraine (Vincent Lindon & Emmanuelle Devos) se sont rencontrés dans des conditions peu joyeuses. Cela fait plus de 5 ans que Bertrand vit ce pénible quotidien ; après son travail de professeur, il effectue ce long trajet pour voir sa femme qui souffre d’un cancer du sein.  Lorraine elle, découvre ce lieu austère après avoir appris que son ami souffrait d’un cancer du colon mais ne se sent vraiment pas le courage de supporter cette situation. Sa rencontre avec Bertrand va lui permettre de trouver un soutien précieux jusqu’à ce que naisse une relation faite à la fois de désir et de culpabilité.

La réalisatrice & comédienne Anne Le Ny s’attaque à un sujet délicat à travers ce 1^er film qui illustre la façon dont on peut continuer à vivre en sachant que celle ou celui que l’on aime est atteint d’une grave maladie. S’attachant à ses 2 personnages principaux, toute l’histoire repose sur cet amour cloisonné soulignant la belle interprétation d’Emmanuelle Devos & de Vincent Lindon. Ceux qui restent évite de tomber dans les ficelles du mélodrame d’une part en évoquant la douleur que par suggestions et à travers le portrait de personnages alliant fragilité et force de caractère. Déconseillé toutefois, si vous ne supportez pas les lenteurs du cinéma français.

Il faut le voir pour : Les premiers pas du bébé !

Cela fait 3 ans que son pote d’enfance et coéquipier Tom Lone (Terry Chen) est mort, exécuté avec sa femme et sa fille par Rogue (Jet Li), tueur professionnel engagé par les Yakuzas. Jack Crawford (Jason Statham) n’a pas oublié cette tragédie et cette vendetta lui a d’ailleurs couté son mariage mais il veut remettre la main sur Rogue qui a fait sa réapparition en semant quelques cadavres de Yakuzas derrière lui. Le tueur a trahi ceux qui l’employaient en se ralliant aux Triades et à son chef Chang (John Lone), une guerre des gangs est sur le point de se déclarer. Jack profite de tout ce remue-ménage pour retrouver la trace de Rogue et régler les comptes.

Vous vous attendiez à un film bourrin sans une once de subtilité ? Alors vous aviez tout à fait raison car Rogue est l’idéal pour se vider la tête de tous ses tracas avec des scènes d’actions à foison, des gunfights, quelques combats au sabre pour ménager vos oreilles. Jason Statham & Jet Li sont fidèles à eux-mêmes en nous gratifiant d’un spectacle divertissant dans une  histoire teintée de vengeance qui vous réservera une petite surprise dans son dénouement. Un film au casting musclé avec ce qu’il faut d’adrénaline pour qu’on puisse se délasser avec son paquet de pop-corn mais loin, très loin de nous convaincre !

Il faut le voir pour : Trouver la solution pour arrêter de fumer.

Larry & Chuck (Kevin James & Adam Sandler) sont pompiers mais aussi les 2 meilleurs potes d’enfance au monde. Larry vient de sauver la vie de son partenaire en amortissant sa chute mais il se rend compte dans le meme temps combien son métier est dangereux. Veuf depuis 3 ans, il a 2 enfants qu’il voudrait préserver d’un nouveau drame et s’il a songé à quitter les pompiers dans un premier temps, il finit par trouver une meilleure idée. Il doit trouver quelqu’un qui pourra s’occuper des enfants en cas de problème et qui est le mieux placé que Chuck ? Pour officialiser les choses, ils doivent conclure un Pacs mais ce qui n’était qu’une formalité va vite devenir une source de malentendus.

Cela se sent à des kilomètres qu’il s’agit là d’une comédie bien grasse comme savent si bien nous concocter nos amis américains. Pas de surprises donc à découvrir des vannes souvent vaseuses, des blagues situées en dessous de la ceinture sans oublier une bonne dose de clichés sur les couples homosexuels. Quand Chuck rencontre Larry est donc le film à louer, à regarder avec des potes après avoir bu quelques verres mais certainement pas quelque chose à voir au cinéma à moins d’apprécier la quintessence de la médiocrité. Je me suis au néanmoins consolé à m’émerveiller devant la plastique de la charmante Jessica Biel.

Il faut le voir pour : Différencier les triangles, les rectangles du cercle qui est sans fin, qui n’a pas de début ni de fin…

Cela fait des année que notre pote l’inspecteur Jack Chen (Daniel Wo) traque Madame Ho (Almen Wong) depuis le massacre auquel il a assisté. Mieux que quiconque, il sait que les tueuses qu’elle a à son service, celles que l’on appelle plus communément les China Dolls sont de véritables machines de guerre capables de vous briser à main nue la colonne vertébrale. Après une longue investigation, il finit par faire le lien entre la disparition de jeunes filles et les activités de Madame Ho. Cette dernière les enlève pour les former dans les conditions les plus extrêmes et avoir ainsi les meilleurs assassins à ses cotés.

Un petit film d’action avec tout plein de jolies jeunes femmes et notamment Maggie Q, voilà de quoi ravir les messieurs mais en dehors de ça, Naked Weapon ne fera pas date ! Principal défaut ; les scènes d’action certes très bien chorégraphiés et visuellement distrayantes mais qui manquent profondément de réalisme. Sur certains passages, on a l’impression de voir un spectacle plutôt qu’un combat et cela nuit évidemment au film. A cela s’ajoute une histoire tout ce qu’il y a de plus banale mais vous risquez quand même d’être surpris par la violence de quelques scènes comme l’exécution d’une petite fille ou encore le viol des tueuses. A voir si vous n’avez rien à faire un dimanche après-midi.

Bonjour, je m’appelle Wilbur et je suis un cochon.

Quand je suis né, j’ai été recueilli par une petite fille Fern (Dakota Fanning) qui m’a nourri et qui s’est occupé de moi. Avec le temps, j’ai grandi et elle ne peut plus me garder dans sa maison et donc elle m’a confié à M. Zuckerman (Gary Basaraba).

J’aime bien cette grange parce que ça me permet de voir d’autres animaux mais personne ne veut jouer avec moi. En plus, on m’a dit que je ne verrais peut-être pas l’hiver et que je suis destiné à terminer au fumoir !

Mais moi j’ai pas envie de nourrir les humains et puis je veux voir l’hiver, tu veux bien m’aider dit ? C’est quoi ton nom ? Charlotte ?

En Résumé : Petit film familial pas vraiment original puisqu’on pense immédiatement au film Babe où le héros était aussi un adorable petit cochon. L’histoire n’est bien sur pas révolutionnaire et donne la part belle à une amitié que l’on pensait improbable entre un cochon et une araignée constituant la trame moralisatrice indispensable à ce genre de long-métrage. Les enfants seront donc servis, les plus grands pourraient bien s’endormir. En attendant, la petite Dakota Fanning continue son petit bonhomme de chemin après avoir participé à des grosses productions comme La guerre des mondes ou Man on fire.

C’est une belle vie qui se profilait pour nos potes Linda & Jim Hanson (Sandra Bullock & Julian McMahon). Ils avaient réalisé leur rêve en achetant cette superbe maison pour y vivre avec leurs deux adorables filles Bridgette & Megan (Courtney Taylor Burness & Shyann McClure). Ce quotidien heureux est soudainement brisé lorsqu’un agent de police sonne à la porte et annonce à Linda la mort de son mari au cours d’un accident de la route. Effondrée par ce drame, la jeune femme se noie dans la tristesse dans les bras de ses petites filles. Après une nuit de sommeil, elle découvre avec effroi dans la cuisine que son mari est vivant !

Thriller aussi haletant qu’un match de criquet agrémenté d’allers-retours temporels, Prémonitions perd rapidement le spectateur dans un nœud scénaristique assez tordu. Utilisant la métaphore du puzzle pour reconstituer l’histoire ; on a du mal à accrocher d’autant plus que le tout est plombé par une interprétation somnolente de Sandra Bullock & Julian McMahon. Plus de rythme et surtout de rebondissements n’auraient pas été de trop pour maintenir le suspense et le message évangélique du dénouement finit à nous achever. Au regard des qualités de ce film, j’ai la prémonition qu’il ne fera pas une grande carrière au cinéma.

Il faut le voir pour : Aller prier à l’église tous les dimanches si vous ne voulez pas finir comme notre héroïne !

Nous sommes en 1944 et la fin de ce que tout le monde connaîtra sous le nom de Seconde Guerre Mondiale va bientôt avoir lieu. Alors que sur Terre, les affrontements se multiplient ; dans le ciel également une bataille se livre entre les pigeons au service des alliés et les terribles faucons aux griffes acérées. C’est là qu’entre en jeu Vaillant, jeune pigeon décidé à rejoindre l’Escadrille Royale des Pigeons de Combat et participer ainsi à l’effort de guerre. En compagnie d’autres pigeons et notamment son pote d’enfance Bugsy, tout ce beau monde va constituer l’Escadron F !

Vaillant partait avec de bonnes références puisque c’est le producteur du célèbre ogre vert Shrek qui a pris sous son aile (notez le super jeu de mots !) ce film. Proposer des pigeons comme héros était une bonne idée mais j’ai trouvé la réalisation trop molle pour nous faire ressentir les fantastiques sensations d’un oiseau en plein envol. Par la suite, on ne manque pas de tomber dans les travers habituels des films réservés à un jeune public : un héros courageux venant à bout de toutes les épreuves, une fin téléphonée et pas de rebondissements dignes de relancer l’intérêt pour le spectateur. Bref, faudrait arrêter de nous prendre pour des pigeons !! Mouarf arf arf arf arf trop excellente celle là !

Découvre le film Dans la peau du héros ! 

Dave & Andrew (David Hewlett & Andrew Miller) sont des potes d’enfance depuis l’age de 9 ans et après la mort des parents d’Andrew, ils habitent ensemble dans cette étrange maison entourée de 2 autoroutes. Mais les choses évoluent et Dave a décidé de quitter la maison pour vivre avec sa petite-amie ; Andrew est désespéré car il ne s’imagine pas une seconde vivre tout seul. Finalement, le duo se reforme lorsqu’Andrew se trouve impliqué dans une affaire de détournement de fonds dans sa boite. Les ennuis ne s’arretent pas là puisqu’ils reçoivent un ordre de démolition visant leur habitation ; toute cette pression finit par les désespérer jusqu’à ce que tout disparaisse, la maison est entourée de rien !

Vincenzo Natali, un nom qui ne vous dit rien mais il s’agit du réalisateur du très bon Cube ; référence qui aura lancé un nouveau concept usité notamment par la saga Saw. Avec Nothing, il reprend sa recette en propulsant 2 amis au potentiel limité confronté à une situation pour le moins incongrue : faire face à rien, un paysage d’un blanc immaculé. Pour une comédie c’est loupé avec 2-3 idées plus ou moins marrantes qui viennent finalement se fondre dans le vide intersidéral de ce film au sens propre comme au sens figuré. Après ce n’est qu’une compilation de chamailleries ennuyeuses loin de nous faire réellement perdre la tete, par contre votre temps libre c’est certain qu’il sera déjà gaché !

Il faut le voir pour : L’histoire qui est vraie, absolument vraie !