Pour faire peur aux enfants, les histoires ne manquent et l’une des plus connues est celle du Croque-mitaine tapi dans la chambre mais pour notre pote Tim (Barry Watson), c’est plus qu’une histoire ! A 8 ans, il voit son père disparaître dans le placard de sa chambre emporté par ce qu’il considère être comme le Croque-mitaine. Evidement, quand il raconte ce qu’il a vécu, personne ne le croit mais cet évènement le traumatisera à vie ! 15 ans après, ce souvenir ne l’a pas quitté et tout endroit sombre lui rappelle cette douloureuse perte d’autant plus qu’il va devoir retourner dans son ancienne demeure.

Chouette un film d’épouvante, chouette Barry Watson, le beau gosse de la série 7 à la maison ; chouette le film ne dure pas plus d’1H30 !! Bon, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, Boogeyman c’est un film dont les qualités sont tellement bien disséminées qu’on est en droit de se demander si elles existent réellement. C’est bien de vouloir nous proposer des films d’épouvante mais on sent ici qu’il n’y a aucune inspiration et encore moins de conviction. Aucune folie dans la réalisation, une histoire peu passionnante qui condamne ce film à terminer sa carrière au fin fond de votre magasin de DVD et évidemment dans un coin bien sombre !

Il s’est trouvé une planque parfaite, son arme est prêt à faire feu ; il n’a plus qu’à attendre sa victime. Frank Falenczyk (Ben Kingsley) est un tueur professionnel qui ne rate jamais sa cible enfin sauf quand il a abusé de la bouteille ! En effet, notre pote d’enfance est alcoolique et comme beaucoup il refuse de l’admettre. Le problème c’est que cela se ressent sur son travail et lorsque sa présumée victime Edward O’Leary (Dennis Farina) arrive sur les lieux, il s’est tout simplement endormi.  Perturbant les plans de son oncle, ce dernier décide de prendre des mesures radicales en l’envoyant à San Francisco et l’inscrire aux Alcooliques Anonymes.

Le pitch était plutôt sympa, la bande annonce donnait envie mais c’est vraiment tout ce qu’il y a à retenir de You kill me. Si Ben Kingsley incarne assez ce bien ce tueur alcoolique bigrement introverti créant ainsi un décalage, le reste du film est ennuyeux à souhait se perdant entre comédie d’humour noir pas très drôle et film de gangster. En accentuant un peu plus l’aspect comique, on aurait peut-être pu avoir un bon divertissement mais finalement, je crois bien qu’il vous faudra descendre quelques verres pour apprécier ce film mais ne vous endormez pas !

Il faut le voir pour : Boire ou Tuer, il faut choisir !

Au plus profond de l’univers était autrefois une planète appelée Cybertron peuplée de robots surpuissants. Un conflit est vite apparu entre les Autobots menés par Optimus Prime et les Decepticons avec à leur tête le cruel Megatron. Cette guerre mena la planète à sa perte mais ne connu pas d’issue, Megatron partait alors à la poursuite du Cube, le Allspark ; formidable réservoir de puissance qui lui permettrait de lever une véritable armée. Retour sur Terre de nos jours, il semble que l’on ait retrouvé la trace du Cube et un terrible combat est sur le point de commencer. Loin de se douter de cet enjeu, Sam Witwicky (Shia LaBeouf) est un étudiant ordinaire qui vient de recevoir son troisième A ce qui va lui permettre d’avoir sa première voiture. Une belle Camaro jaune qui cache en réalité un robot, un autobot !

Doté d’un budget officiel de 150 millions de dollars (je pense quand même que c’est beaucoup plus) ; je peux vous assurer que vous allez les voir passer car notre pote Michael Bay vous offre du spectacle non-stop. Sans contestation possible, Transformers est le blockbuster de cet été, le film à savourer bien calé dans son siège avec un paquet de pop-corn et une boisson. Bien entendu, ce sont surtout les garçons et notamment ceux qui ont connu la série d’origine qui vont le mieux apprécier ce déluge d’action. Les autres spectateurs pointeront du bout du doigt le scénario affligeant avec le combat utopique du bien contre le mal et des effets spéciaux utilisés à foison rendant le tout assez brouillon. Parce que je suis encore un grand gamin et que ça m’a donné le sourire aux lèvres pendant plus de 2 heures, je lui décerne sans hésitations le Coup de cœur Ciné2909 !

Il faut le voir pour : Retrouver les héros de notre enfance !

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Découvrez le film Dans la peau du héros !

L’année scolaire se termine pour Nicholas & Pete (Justin Chatwin & Chris Marquette) avec le diplôme en vue. Nicholas est un garçon talentueux et qui rêve de continuer ses études à Londres mais sa mère ne veut rien entendre. Après la mort de son mari, elle semble déjà avoir décidé de l’avenir de son fils unique et cela est incompatible avec les projets de Nick. Pendant ce temps, Pete vit assez mal ses derniers jours ; il est harcelé par Annie Newton (Margarita Levieva), une délinquante qui ne cesse de réclamer l’argent qu’il lui doit. Tout naturellement, Nick voulait aider son pote d’enfance mais il va se faire tuer accidentellement. Tout aurait pu s’arrêter sauf que notre héros erre encore auprès de son entourage sous la forme d’un fantôme !

Voilà un bon petit film qui n’aura pas une grande carrière en salles faute d’une communication trop discrète mais qui devrais éveiller votre curiosité pour une future location en DVD. Avec une pointe de fantastique, Invisible est un peu une version réactualisée de Ghost possédant néanmoins beaucoup moins de charme que ce dernier. Pour être plus précis, il s’agit du remake d’un film suédois du même nom et là encore on remarque que les producteurs ne prennent pas trop de risques en reprenant une idée déjà utilisée. Malgré une issue trop prévisible et quelques invraisemblances, c’est un film qui se laisse regarder et devrait plaire à pas mal d’entre vous.

Il faut le voir pour : Se demander si on n’est pas entouré de fantômes.

A 39 ans, on ne peut pas dire que Dominic Noonan ait vraiment profité de sa vie avec 22 années passées derrière les barreaux. Condamné à plusieurs reprises pour des braquages, évasions et bien d’autres délits ; Dominic perpétue la dynastie des Noonan et cause bien des soucis aux flics de Manchester. Sa réputation le précède partout où il passe avec ses potes d’enfance et il a même crée sa boite privée de protection et de police. D’ailleurs, la communauté n’hésite pas à faire appel à ce grand gangster respecté de tous pour régler les différents ; du simple conflit de voisinage aux menaces, il s’occupe de tout. On a souvent vu des gangsters semblables au cinéma mais ici c’est la réalité !

Hé oui, malgré les apparences, il ne s’agit en aucun cas d’une fiction mais bel et bien d’un documentaire sur un personnage incroyablement influent au sein de la ville de Manchester. Moi qui pensais avoir à faire à un film, ce fut une belle découverte mais à certains moments on ressent un sentiment de malaise. Dominic Noonan nous est présenté sous une facette attachante parfois même émouvante mais il n’en reste pas moins un criminel de renom. D’ailleurs, pour l’anecdote, il a réussit à s’échapper de prison pour commettre 2 braquages dans la même journée ! Excellent documentaire, je vous conseille vivement A very british gangster qui obtient un Coup de cœur Ciné2909 parce que j’ai reçu un pot-de-vin de la part de Dominic !

Il faut le voir pour : Faire face à de vrais gangsters !

Face à l’omniprésence de la violence et l’influence que cela engendre sur la jeunesse actuelle, on se sent parfois impuissant. Les règlements de compte font la loi au quotidien et il suffit d’être né du mauvais coté d’une rue pour constituer une cible vivante. Sean Porter (Dwayne The Rock Johnson) lui veut changer les choses et avec l’aide de son pote d’enfanceMalcolm Moore (Xzibit), il tente l’impossible. Educateur au sein du camp Kilpatrick où atterrissent tous les jeunes délinquants, il a une nouvelle idée : monter une équipe de football américain. Cela devrait leur permettre de se fixer enfin un objectif dans leur vie et peut-être éviter d’atterrir de nouveau dans l’enfer de la rue.

Difficile de croire que l’on puisse voir un film avec la grande star The Rock atterrir directement en DVD et pourtant… Plus sérieusement, Rédemption reprend un schéma archi connu et surtout archi exploité depuis ces dernières années à savoir des jeunes en difficulté à qui l’on vient en aide. Adapté d’une histoire vraie, ce film prouve une fois de plus qu’avec un objectif commun, on peut aider les jeunes à reconsidérer leur sort encore faut-il avoir un catalyseur comme Sean Porter. Notez par ailleurs qu’un documentaire sur celui-ci a été tourné et que vous pourrez en retrouver quelques extraits dans le générique de fin. Un film qui se laisse voir surtout si vous êtes fans du Rock !

Depuis sa plus tendre enfance, notre pote Nicholas Angel (Simon Pegg) a rêvé d’appartenir aux forces de l’ordre ; plus qu’un métier, c’est une vocation pour lui. A l’insu de son plein gré, il doit quitter Londres pour un paisible petit village Sandford où le taux de criminalité est tout simplement inexistant. Au poste de police, les officiers occupent leur temps à manger du gâteau ou de la glace selon ce que leur rapporte Danny Butterman (Nick Frost). Très vite plusieurs individus retiennent l’attention de Nicholas et notamment Simon Skinner (Timothy Dalton), le patron d’un supermarché aux ambitions démesurées.

Si vous appréciez l’humour british c’est-à-dire un humour un tantinet absurde et si vous avez aimé Shaun of the dead ; vous allez adorer Hot Fuzz. Simon Pegg signe son retour avec un film que j’ai trouvé plus abouti que sa parodie de film de zombie avec un humour dévastateur et délicieusement idiot. Ici, on détourne les films policiers classiques gorgés de courses-poursuites, de gunfights (avec 2 flingues dans la main) et surtout de belles réinterprétations de Point Break & Bad Boys II. De la première à la dernière minute, on ne s’ennuie donc pas et c’est avec un grand plaisir que je lui accorde le Coup de cœur de Ciné2909.

Il faut le voir pour : Ne plus prendre des oies dans sa voiture.

Il est rare de rencontrer de bons enseignants et notre pote Drey (Shareeka Epps) peut dire qu’elle a un prof d’histoire plutôt cool. En effet, Dan Dunne (Ryan Gosling) a une manière d’enseigner assez spécial mais il réussit à rendre ses cours intéressants et surtout ne pas prendre ses élèves pour des idiots. En plus de cela, il s’occupe également du club de basket de l’école et même si les résultats ne suivent pas ; toutes les filles donnent le meilleur d’elles-mêmes. Après un de ces matchs, Drey surprend son professeur caché dans les toilettes en train de fumer du crack, une découverte qui va changer leurs relations.

Contrairement à beaucoup de films du même genre, on échappe au schéma du professeur donneur de leçon au jeune en prise aux quartiers difficiles et c’est ce qui rend Half Nelson plus singulier que les autres films. Dans le déroulement de l’histoire également, on ne retrouve pas les éléments habituels d’autant que pour une fois, on ne se base pas sur une histoire réelle bref c’est un tantinet différent de ce que l’on a pu voir jusqu’à présent. Le point fort de ce film reste Ryan Gosling que je trouvais superficiel dans La faille et qui délivre cette fois une prestation digne du comédien qu’il est sans oublier la performance de la jeune Shareeka Epps dont c’est le premier grand rôle.

Il faut le voir pour : Considérer toute notre histoire sous un nouvel angle.

Dead or Alive, un nom qui ne vous dit rien et pourtant il s’agit d’un des plus grands tournois de combat au monde. Il rassemble les meilleurs dans chacune de leur spécialité afin de déterminer qui sera le plus fort et pourra repartir avec la bagatelle de 10 millions de dollars. Parmi les concurrents, on retrouve la Princesse Kasumi(Devon Aoki) à la recherche de son frère, la catcheuse Tina Armstrong (Jaime Pressly) ou encore la vénéneuse Christie Allen (Holly Valance). Tout le monde a des objectifs différents mais quel est le véritable but de ce tournoi car l’organisateur Donovan (Eric Roberts) n’inspire guère confiance !

Adapté d’un jeu vidéo du même nom, Dead or Alive s’est vite trouvé une place dans le milieu très concurrencé des jeux de baston. Servi par des graphismes séduisants, le jeu s’est surtout fait remarquer par l’utilisation de personnages féminins dont les formes parfaites épousaient souvent leurs tenues légères. Devenu alors une référence pour quelques gamers, l’adaptation au cinéma était donc une bénédiction ! Scénario béton, action palpitante et superbes combats chorégraphiés n’ont pas lieu d’être quand on a des nanas en bikinis pendant près d’1H30. Bref, ce film est au cinéma ce que Alerte à Malibu est à la série télévisée, une œuvre dont personne ne se vante de regarder mais que tout le monde a vu (et particulièrement les mecs) !

Il faut le voir pour : Apprendre les techniques de combat (si vous allez au cinéma avec votre copine) ou se rincer l’œil (si vous êtes célibataires).

Après un magnifique voyage en Italie, à Venise la ville des amoureux ; nos potes Marion & Jack (Julie Delpy & Adam Goldberg) s’apprêtent à rentrer chez eux à New York. Avant cela, il va falloir faire une petite escale à Paris pour récupérer leur chat qu’ils avaient laissé auprès des parents de Marion. Une petite pause de 2 jours qui va permettre à Jack de faire plus ample connaissance avec la famille de sa petite-amie mais aussi de découvrir Paris. Il faut dire quand même que c’est la ville des amoureux et les monuments ne manquent pas sur la capitale française mais Jack se contentera des catacombes et de la tombe de Jim Morrisson. Ce qui l’intéresse un peu plus c’est la relation de Marion avec ses ex qu’elle ne cesse de croiser depuis son retour.

Deuxième réalisation de la comédienne Julie Delpy qui s’est expatrié aussi bien dans la fiction que dans la réalité aux Etats-Unis ; 2 days in Paris est une agréable découverte. Une comédie très rafraichissante avec un sympathique duo et notamment Adam Goldberg, visage connu qui n’a pas souvent l’occasion d’être en tète d’affiche. La réalisatrice s’amuse à emprunter les clichés communs que l’on prête aux parisiens pour nous offrir des tranches de rigolade bien que sur la fin cela tourne plus en comédie dramatique. Un bon petit film à voir si vous en avez l’occasion mais cela ne justifie pas forcément le prix du billet de cinéma.

Il faut le voir pour : Ne plus prendre le taxi à Paris.