Apprendre que l’on est trompé par sa femme est loin d’être réjouissant, pour notre pote Ted Crawford (Anthony Hopkins) et il est bien décidé à lui faire payer ! Il a réfléchi minutieusement à un plan machiavélique : il va tuer sa femme et demander à être libéré. Impossible ? C’est aussi ce que pensait le jeune prodige du barreau Willy Beachum (Ryan Gosling) qui a pris cette affaire comme une simple formalité puisqu’il avait une arme et des aveux signés. Il va apprendre à ses dépens que son adversaire a plus d’un tour dans son sac et qu’il pourrait bien parvenir à ses fins mais tout le monde a bien une faille !

Anthony Hopkins est loin d’être un amateur et une fois encore il démontre tout son talent dans ce film qu’il porte vraiment à bout de bras. Face à lui, le jeune Ryan Gosling fait donc bien pâle figure constituant ainsi La faille de ce long métrage homonyme. Franchement, j’ai été emballé par le scénario et puis Hopkins est tellement savoureux dans son rôle de mari trompé et calculateur pernicieux. Impressionnant de charisme, cela accentue davantage la différence qui existe entre ce grand comédien et le jeune talent qu’est Gosling. Autre regret concernant la fin beaucoup trop prévisible et qui fait perdre un peu d’intérêt à ce film.

Il faut le voir pour : Se dire que le crime parfait n’existe (toujours) pas.

C’est dans l’immensité de Treasure Town que l’on retrouve nos 2 potes d’enfance Noir & Blanc, deux orphelins délaissés par la vie. Chaque jour qui passe, ils doivent se battre pour survivre et surtout préserver leur territoire. Leur réputation les précède mais cela n’a que peu d’importance aux yeux de truands tels que les yakuzas bien décidés à mettre la main sur cette ville et d’ailleurs Le rat est en train de signer son retour. Noir sera prêt à tout pour défendre ce quartier qui lui appartient mais il devra aussi prendre soin de Blanc, son éternel partenaire face aux dangers à venir.

Je connaissais assez peu le manga de Taiyo Matsumoto et c’était l’occasion de le découvrir de nouveau grâce à ce film d’animation qui vous en mettra plein la vue. Si au premier abord, les dessins ne sont pas exceptionnels, l’animation et surtout le sens du détail dans les différents paysages urbains vont vite vous séduire. L’immensité de la ville est telle qu’elle engloutit non seulement les héros mais absorbe également le spectateur. Le scénario est plus fouillé qu’il n’y parait et vous forcera certainement à jeter un œil sur Amer Béton, coup de cœur de Ciné2909 !

Il faut le voir pour : Penser à déménager à la campagne.  

En l’an 2027, l’humanité vit ses heures les plus sombres à tel point que la mort du plus jeune homme sur Terre est vécue comme un véritable désastre. En effet, une épidémie s’est abattue privant les femmes de la joie de tomber enceinte et donc les enfants ont peu à peu disparus de la planète. Notre pote Théo (Clive Owen) n’a pas été épargné par ce fléau mais il va être le témoin privilégié d’un miracle. Julian (Julianne Moore) qui fut sa compagne a fait appel à lui après 20 ans sans nouvelles, elle lui confie le destin de Kee (Claire-Hope Ashitey), une femme réfugiée tombée enceinte et porteuse d’un nouvel espoir.

On m’avait dit du grand bien de ce film et évidemment cela donne envie de le découvrir avec notamment un scénario plutôt intéressant avec rien moins que la fin de l’humanité. Contrairement à bon nombre de films qui se déroule dans le futur, Les fils de l’homme ne fait pas dans la surenchère au niveau des évolutions technologiques mais privilégie surtout la décadence d’une humanité perdue et désespérée. Malgré une histoire intéressante, je dois dire que je me suis pas mal ennuyé ! Seule chose que je retiendrais, l’une des dernières scènes où l’on suit Théo traversant un champ de bataille grâce à une caméra embarqué, effets garantis !

Bonjour,

Je m’appelle Louis Costa (Alain Chabat), j’ai 43 ans, je suis célibataire et je suis très heureux ! Enfin, ce n’est pas l’avis de ma famille à savoir ma mère et mes 5 sœurs !

On s’était tous réunis pour un repas de famille et c’est là que les ennuis ont commencé puisqu’elles ont décidées à l’unanimité du G7 de me caser. J’ai eu droit à un défilé de leurs amies célibataires mais j’étais bien moi en tant que célibataire et je compte bien le rester.

J’ai trouvé un plan imparable : inventer une fausse relation qui se terminerait mal et qui leur fera oublier tout idée de mariage !

En savoir plus sur Prête-moi ta main ?

A les voir comme ça, Noah & Emma (Chris O’Neill & Rhiannon Leigh Wryn) sont des enfants totalement ordinaires vivant à Seattle mais très vite, ils vont être les témoins d’un véritable miracle qui va bouleverser leur existence mais aussi celle de l’humanité ! Alors qu’ils étaient partis se reposer dans leur maison au bord de la mer, les 2 enfants découvrent une bien étrange boite qui renferme bon nombre d’objets tout aussi insolites. Emma a la chance de trouver un lapin en peluche avec qui elle arrive à communiquer ; d’ailleurs elle apprend qu’il s’appelle Mimzy et qu’il provient d’un monde futuriste sur le point de disparaitre.

J’aurais tardé à aller le voir et je me demande maintenant si je n’aurais pas mieux fait de m’abstenir tant Mimzy le messager du futur est niais ! Evidemment, c’est un film qu’il faut réserver aux enfants qui seront ravis de découvrir de jeunes héros sauveurs de l’humanité avec une belle tartine moralisatrice. Comme d’habitude, les adultes passent pour des retardés et même le prestigieux FBI vient s’en mêler sans trop savoir pourquoi. Réaliser des films pour les enfants c’est bien beau mais il faudra peut-être songer de les prendre pour des idiots en réutilisant tous les clichés que l’on a l’habitude de voir.

Il faut le voir pour : Ne plus avoir honte de dormir avec son lapin en peluche !

Robert Fabry (August Diehl) était venu pour régler quelques affaires mais lorsqu’il a croisé Carlotta (Katja Riemann), étincelante dans sa robe rouge, ; il a eu le coup de foudre. Pourtant, Carlotta est une prodfessionnelle mais la nuit qu’il a passé en sa compagnie reste inoubliable et la chance lui sourit puisque tous deux se retrouvent dans le cadre de leur travail. C’est sous le nom de Carolin Winter qu’elle se présente de nouveau à lui, une passion est née mais elle n’est pas réciproque car elle n’a aucun souvenir de la nuit passée avec son client. Une situation délicate qui cache un lourd secret.

Pour etre franc, à la base je ne devais pas voir ce film mais comme je manquais de patience, j’ai laissé une chance à Je suis l’autre. L’histoire est très troublante mettant en scène une jeune femme souffrant de schizophrénie mais s’ajoute à cela un héritage familial lourd à porter. Voguant sur des thèmes fragiles tels l’esclavagisme sexuel ou encore l’inceste ; ce film allemand (aux allures de téléfilm) noie le sujet sous une réalisation tellement triste et ennuyeuse qu’on finit par espérer que cela se termine rapidement !

Il faut le voir pour : Réviser son allemand.

Ils avaient prévu un joli programme pour ce voyage au Nouveau-Mexique où Jim Halsey & Grace Andrews (Zachary Knighton & Sophia Bush) devaient retrouver des potes d’enfance mais ils n’arriveront jamais à destination. Sur leur route, ils manquent de percuter un homme planté au milieu de la route, immobile sous une pluie torrentielle. Loin de lui venir en aide, le couple décide de repartir craignant pour leur sécurité mais ils le retrouvent à la prochaine station-service. Cet auto-stoppeur, c’est John Ryder (Sean Bean) et Jim décide de l’accompagner jusqu’au prochain hôtel mais il vient de commettre là une grave erreur !

Deuxième film dit d’épouvante d’affilée et à peu près les mêmes constatations à savoir qu’au niveau de l’originalité, les producteurs font toujours fausse route et tentent toujours de se faire du fric sur notre dos puisqu’il s’agit d’un remake. Le plus frustrant dans Hitcher c’est que le film traine méchamment en longueur ; nos héros-victimes ne cessent de croiser la route de notre meurtrier de service ce qui retarde à chaque fois le dénouement là aussi sans surprise. Vous l’aurez compris, cela ne s’imposera pas dans votre programme cinéma mais ça reste divertissant pour une soirée profonde d’ennui donc attendez la sortie DVD !

Il faut le voir pour : Ne jamais contrarier un auto-stoppeur qui veut vous tuer. 

Cela devait être une journée de bonheur, de joie fêtant leurs 9 années de mariage au lieu de quoi, notre pote Abe Dale (Nathan Fillon) va vivre un véritable cauchemar. Alors qu’il déjeunait tranquillement avec sa femme & son fils, ces derniers sont abattus par un inconnu avant que celui-ci ne retourne son arme contre lui. Trois mois après, la situation ne s’est pas arrangé et Abe ne supporte plus sa solitude et tente dans le plus grand désespoir de mettre fin à ses jours. Au seuil de la mort, il est sauvé in extremis mais revient à la vie avec un étrange pouvoir : celui de deviner les prochains décès de son entourage.

Un scénario qui n’est pas sans rappeler la saga des Destination Finale avec cette omniprésence de la mort et notamment du fait qu’on ne peut lui échapper ! Ajoutez à cela une pointe de mysticisme saupoudré de croyances religieuses pour obtenir un film d’épouvante déjà vu mais que les studios hollywoodiens se plaisent à financer. Si l’on peut encore excuser la transparence des acteurs on sera moins conciliant au niveau de l’histoire de La voix des morts – La lumière qui se vautre dans la routine habituelle de ce genre de films.

Il faut le voir pour : Ne plus avancer vers la lumière.

Cela devait être un week-end mémorable, celui des retrouvailles de potes d’enfance de 20 ans qui se réunissent chaque année pour partir en randonnée. Tout avait bien commencé, David (Arnaud Henriet) bénéficiait d’une perm de 72 heures et retrouvait toute la bande : Frédéric, Véronique, François, Alex, Sarah & Sam (Kad Merad, Valérie Benguigui, Bruno Solo, Philippe Lefebvre, Anne Marivin & Jean-Noël Brouté). Oui, c’était vraiment bien parti sauf que David a menti et n’avait en fait droit qu’à 1 journée de liberté. Rapidement, la police se lance à sa poursuite d’autant qu’on le soupçonne d’avoir participé à l’évasion de son codétenu.

Je trouvais risqué de sortir ce film le même jour que le raz-de-marée Spider-Man 3 mais c’était en fait une bonne idée. Ainsi, ceux qui n’ont pu avoir de place pour voir le tisseur ont dû s’offrir une belle promenade avec cette sympathique comédie française. Si ce n’est pas un trésor d’ingéniosité, on s’attache vite à cette bande de potes qui se caractérisent plus par leurs défauts que par leurs qualités. C’est certainement ce qu’il faut retenir, ce sont ceux qui acceptent le mieux nos défauts qui sont à même de mieux nous apprécier. Pur Week-end n’est pas un pur film mais un pur divertissement à voir avec vos potes d’enfance !

Il faut le voir pour : Resserrer vos liens d’amitié.

La pauvreté est un fléau difficile à éradiquer car la maintenir arrange les affaires de nombreuses multinationales dans leur perpétuelle recherche du profit. Au Mexique et plus particulièrement à Juarez, ce phénomène se matérialise par les Maquiladoras, usines de fabrication fonctionnant 24h/24 et profitant allègrement de la main-d’œuvre bon marché. Derrière cela se cache une autre tragédie ; plusieurs ouvrières ont disparu sans que cela n’inquiète les autorités. Officiellement, c’est 300 à 400 disparitions qui ont été recensés mais la vérité s’élèverait plutôt aux alentours de 5000. Une enquête dangereuse et ardue attend la journaliste du Chicago Sentinel Lauren Fredericks (Jennifer Lopez).

Vaguement présenté par les médias, ce film tire avant tout son intérêt du message qu’il souhaite délivrer au monde entier à savoir le sort de milliers de femmes qui disparaissent dans la plus grande indifférence. Des jeunes femmes violées et assassinées et dont on retrouve parfois les corps dans le désert. Les oubliées de Juarez verse donc dans le tragique, chose compréhensible mais était-il bien utile de nous rajouter l’enfance brisée de la journaliste pour émouvoir encore davantage le spectateur ? Trop fidèle aux codes du cinéma hollywoodien, on finit par perdre la volonté initiale du film qui est de dénoncer un véritable scandale et c’est bien dommage.

Il faut le voir pour : Savoir d’où viennent nos téléviseurs et écrans d’ordinateur.