La faille
Apprendre que l’on est trompé par sa femme est loin d’être réjouissant, pour notre pote Ted Crawford (Anthony Hopkins) et il est bien décidé à lui faire payer ! Il a réfléchi minutieusement à un plan machiavélique : il va tuer sa femme et demander à être libéré. Impossible ? C’est aussi ce que pensait le jeune prodige du barreau Willy Beachum (Ryan Gosling) qui a pris cette affaire comme une simple formalité puisqu’il avait une arme et des aveux signés. Il va apprendre à ses dépens que son adversaire a plus d’un tour dans son sac et qu’il pourrait bien parvenir à ses fins mais tout le monde a bien une faille !
Anthony Hopkins est loin d’être un amateur et une fois encore il démontre tout son talent dans ce film qu’il porte vraiment à bout de bras. Face à lui, le jeune Ryan Gosling fait donc bien pâle figure constituant ainsi La faille de ce long métrage homonyme. Franchement, j’ai été emballé par le scénario et puis Hopkins est tellement savoureux dans son rôle de mari trompé et calculateur pernicieux. Impressionnant de charisme, cela accentue davantage la différence qui existe entre ce grand comédien et le jeune talent qu’est Gosling. Autre regret concernant la fin beaucoup trop prévisible et qui fait perdre un peu d’intérêt à ce film.
Il faut le voir pour : Se dire que le crime parfait n’existe (toujours) pas.