Je suis un cyborg
Tout a commencé lorsque sa grand-mère a été emportée par ce qu’elle appelle les blanchots, c’est par ce terme personnel qu’elle désigne les médecins et les infirmières. A cet instant là, Cha Young-Goon (Lim Soo-Jung) a eu une révélation ; elle est un cyborg ! C’est à l’usine où elle travaille que les évènements ont dérapé, elle s’est ouvert le bras et a inséré des fils électriques dans son corps. Sa mère pensait qu’il s’agissait là d’une tentative de suicide et l’a alors placé dans un centre spécial pour la soigner. Entourée d’autres patients, Young-Goon passe ses journées à parler avec les néons et ne se nourrit qu’en se rechargeant avec des piles.
Il n’y a vraiment que le cinéma asiatique pour nous sortir des scénarios aussi excentrique ! Outre le personnage principal qui se prend pour un Terminator et qui rêve de massacrer tous les médecins qui l’entourent, c’est toute une galerie de phénomènes qui se présente dans Je suis un cyborg. Du mec qui vole des choses on ne peut plus subjectifs à celui qui culpabilise pour tout et n’importe quoi ; on en voit de belles. Plutôt curieux et sympathique, on regrettera un dénouement assez lent et pas très consistant qui plombe un peu le film.