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documentaire - Page 8

  • Toscan

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    Le 11 Février 2003, Daniel Toscan Du Plantier s’éteignait et le cinéma français pleure l’un des protagonistes les plus influents de la fin du 20ème siècle. Ce grand producteur a tout connu dans sa carrière ; la gloire d’abord avec le triomphe de films comme Don Giovanni, Van Gogh ou encore La cité des femmes. Il y a eu également des scandales comme en 1987 lorsque Sous le soleil de Satan fut récompensé sous les huées par la Palme d’or à Cannes. Cet homme a côtoyé les plus grands acteurs, les meilleurs réalisateurs et n’a eu de cesse de se battre pour offrir au plus grand nombre l’accès au 7ème art.

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    On en a pas forcément conscience aujourd’hui mais au sortir de la salle, on se rend maintenant compte que Daniel Toscan Du Plantier a joué un rôle important dans le cinéma français. Le documentaire d’Isabelle Partiot-Pieri rassemble plusieurs extraits d’interviews du producteur à différentes époques et c’est par esquisses que l’on découvre un homme passionné et passionnant. Il ne faut surtout pas s’attendre à une biographie complète, on apprend que peu de chose sur sa vie privée (seulement 5 minutes seront consacrées au tragique fait divers dont fut victime sa femme). Toscan est donc aussi intéressant qu’il est séduisant, un documentaire à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir un mec "bouleversifiant" !

  • Faites le mur !

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    Thierry Guetta était vendeur dans un magasin de vêtement de Los Angeles jusqu’au jour où on lui a offert un cadeau inestimable : une caméra ! Depuis ce jour, il ne l’a plus quitté et n’a cessé de filmer tous les moments de sa vie ; c’était devenu pour lui un besoin vital et il a ainsi accumulé des milliers de cassettes. Un jour, lors d’une réunion familiale en France, il s’intéresse à l’activité de son cousin un certain Space Invader ; une rencontre qui va faire tomber Thierry dans la spirale du Street Art. Au départ, il suit ces artistes des temps modernes dans leur processus de création n’hésitant pas à braver les interdits mais va également se mettre à devenir lui-même un artiste poussé par le célèbre Banksy.

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    Pour les uns ce ne sont que des dégradations sur des biens publics pour d’autres c’est une véritable forme d’art, le Street Art ne nous laisse en tout cas pas indifférent tout comme ce documentaire. On se passionne rapidement pour Faites le mur où l’on suit les parcours de Space Invader, Shepard Fairey aka Obey et le célèbre Banksy qui s’était notamment illustré en œuvrant sur le mur de Gaza. La suite s’intéresse à un tout autre personnage : Thierry Guetta qui jusqu’alors avait suivi tous ces artistes avec sa caméra se lance soudainement dans le Street Art. Le portrait tourne alors au règlement de comptes ; le succès fulgurant rencontré par Mr. Brainwash fascine autant qu’il laisse perplexe. Faites le mur ! est un excellent documentaire pour peu que le sujet vous intéresse.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de faire des conneries à Disneyland !

  • Inside Job

     

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    La crise financière de 2008 est sans aucun doute l’une des plus importantes que l’on ait connues depuis la Grande dépression. Un évènement qui a débuté aux États-Unis mais qui s’est propagé comme une trainée de poudre aux 4 coins du globe. Si pour le commun des mortels cette crise était aussi inattendue que dévastatrice, de nombreux spécialistes du sujet ont tenté vainement de tirer le signal d’alerte. Comment les États-Unis que l’on considérait comme la première grande puissance mondiale a-t-il pu laisser ce désastre s’accomplir ? Qui sont les véritables responsables de cette catastrophe et quelles en sont les conséquences sur les citoyens du monde ?

     

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    Evènement sans précédent, la crise financière n’a pas fini de faire parler d’elle et sur le grand écran, le sujet a déjà été abordé par différents documentaires comme Capitalism : a love story ou Wall Street contre Cleveland. Sur ce thème, Inside Job est certainement le plus complet proposant une analyse très minutieuse. On retrouve bien entendu les premiers acteurs de cette catastrophe ; une élite de dirigeants considérablement influents et qui ont œuvré à la déréglementation des opérations financières. Les chiffres illustrant ce documentaire donnent toujours le vertige et encore plus lorsqu’une petite scène d’à peine 2 minutes daigne s’intéresser au sort d’ouvriers chinois attendant le contrecoup de cette crise. Le plus inquiétant reste cette conclusion rappelant que tous ceux que l’on tenait pour responsables sont encore dans des postes hauts placés du gouvernement Obama.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre boite si vous passez des dépenses de prostitution en note de frais.

  • Ce n’est qu’un début

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    A l’école maternelle Jacques Prévert située à Le Mée-sur-seine, la maitresse Pascaline Dogliani a préparé cette année un atelier bien particulier : un cours de philosophie. Cela peut paraitre curieux de mettre ne place un tel programme pour de si jeunes enfants mais ils sont également à un âge où ils se posent toutes sortes de question. C’est donc en toute innocence et avec une spontanéité parfois déconcertante qu’ils vont échanger leurs idées sur de vastes sujets comme la liberté, l’amour, la richesse mais des sujets plus graves comme la mort. Des thèmes qu’ils n’hésitent pas à partager avec leur famille levant ainsi certains tabous.

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    Voici un projet vraiment intéressant que celui lancé par Cilvy Aupin, Jean-Pierre Pozi & Pierre Barougier ; instaurer des séances de philosophie dans des classes maternelles. L’idée au départ peut paraitre saugrenue mais laisse ensuite place à un flot d’idées énoncées avec l’innocence que l’on connait aux enfants. Bien entendu, certaines choses ne manqueront pas de vous faire sourire d’autres démontrent combien l’enfant acquiert rapidement sa capacité d’assimilation, d’analyse et d’interprétation des informations qui l’entourent. Un documentaire très riche qui aurait pu se dispenser de quelques minutes superflues mais qui finit de nous convaincre d’installer des séances de philosophie dès la maternelle et Ce n’est qu’un début !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de ranger le Nutella au frigo !

  • Jackass 3D

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    Johnny Knoxville et toute sa bande de potes d’enfance fous furieux sont de retour pour le meilleur et surtout pour le pire ! Ils ne sont jamais bien loin quand il y a des conneries à faire et ils foisonnent d’idées toutes plus idiotes les unes que les autres. Défier un bison, organiser une traversée de tasers, se faire arracher une dent par une Lamborghini ou bien encore effectuer un saut en élastique dans des toilettes portables (et remplies) ; rien ne leur fait peur. Leurs corps ne sont pas épargnés, ils crient de douleur et parfois même un peu sang se met à couler (et beaucoup de vomi également) mais ne vous demandez pas pourquoi ; ils adorent ça !

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    Le phénomène Jackass j’en ai entendu parler comme tout le monde mais c’est bien la première fois que j’ai l’occasion de les découvrir sur le grand écran. Un mot d’abord sur l’habillage 3D qui est vraiment anecdotique, c’était simplement un moyen pour Knoxville de vendre son film. Film est d’ailleurs un bien grand mot, Jackass 3D est une succession de défis complètement barges mélangés à quelques caméras cachés pour étoffer un peu le contenu. Certaines scènes vont assez loin et sont susceptibles de vous rendre malade rien qu’à les imaginer ! Il faut être sensible à l’humour pipi-caca  pour apprécier les "exploits" de ces dingues mais de là à payer une place de cinéma pour ça …

     

    Il faut le voir pour : Prouver votre amitié à votre pote d’enfance et boire son "jus" !

  • Picture me, le journal vérité d’un top-model

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    C’est simplement en se promenant dans les rues de New-York que la carrière de mannequin de notre pote Sara Ziff a débuté. Elle n’a encore que 14 ans et va vivre une incroyable expérience qui vont faire d’elle l’égérie de marques comme Tommy Hilfiger, Calvin Klein ou encore Dolce & Gabbana. Vu au travers des magazines de mode, la vie de Sara et de ses consœurs a tout du conte de fée mais la réalité se révèle beaucoup moins idyllique. Les voyages s’enchainent et les défilés se font à un rythme infernal ; les mannequins sont soumises à un stress permanent et font parfois l’objet de propositions indécentes. Pendant 5 ans, la jeune femme est suivie par son pote d’enfance Ole Schell dans les coulisses pas toujours roses du monde du mannequinat.

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    Sara Ziff est un nom qui ne vous parlera certainement pas à moins d’être très branché mode puisque la jeune femme est mannequin à ses heures perdues. C’est un univers que l’on ne connait qu’à travers la presse spécialisée ou par les multiples défilés qui ont lieu aux 4 coins du monde mais les coulisses cachent des choses plus désagréables. Picture me, le journal vérité d’un top-model pourrait donc bien réfréner les rêves de certaines jeunes filles. Rythme épuisant, harcèlement sexuel, exploitation du corps on est loin des paillettes et de certaines idées préconçues du métier. Un documentaire qui a le mérite de mettre le doigt sur certains sujets tabous malheureusement sans vraiment s’appesantir dessus. A montrer à celles qui veulent absolument faire partie de cette "élite".

     

    Il faut le voir pour : Fantasmer sur un chèque de 112 000 Dollars

  • Jean-Michel Basquiat : the radiant child

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    Jean-Michel n'a pas encore 18 ans lorsqu'il décide de s'installer à Manhattan, dans le quartier de Downtown, comme beaucoup d'artistes à cette époque en quête de reconnaissance. Dans un premier temps, l'expérience est douloureuse ; il vit dans la rue et se nourrit exclusivement de chips mais il parsème son art sur les murs. Au milieu des graffitis, certaines phrases éveillent la curiosité des passants, des fulgurances poétiques signées par un certain Samo. On découvre assez vite que derrière ce pseudonyme se cache Jean-Michel Basquiat, un artiste au potentiel phénoménal qui va connaitre un succès foudroyant. Son inspiration provient de tous les horizons ; il est aussi sensible aux tableaux de Picasso qu'à la trompette de Sammy Davis Junior.

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    A moins d'être un amateur d'art averti, vous vous poserez comme moi cette question capitale ; mais qui est Jean-Michel Basquiat ? Ce film de Tamra Davis vient donc combler nos lacunes puisque cet artiste a laissé un souvenir impérissable à de nombreuses personnes ainsi qu'à un mythe du calibre d'Andy Warhol. Bien entendu Jean-Michel Basquiat : the radiant child est à l'image de toute œuvre d'art c'est-à-dire qu'il peut aussi bien passionner par la découverte d'un véritable univers que vous rebuter par son aspect délibérément abstrait. On est en fait entre deux eaux ; on est plutôt curieux et émerveillé devant le parcours extraordinaire de l'artiste mais la dernière demi-heure parait quant à elle interminable !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu'on peut aussi peindre sur des portes ou des frigidaires !

  • Yves Saint Laurent Pierre Bergé - L’amour fou

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    Le 1er Juin 2008, le monde entier pleurait la disparition de l’un des plus grands créateurs de mode ; Yves Saint Laurent s’éteignait. Pierre Bergé, son complice de toujours, revient sur les premiers du célèbre couturier français qui a d’abord débuté comme assistant de Christian Dior. Une expérience qu’il va mettre à profit pour bâtir sa propre maison de couture qu’il va conduire jusqu’aux plus hauts sommets. Après d’innombrables collections couronnées de succès, il annonce sa retraite le 07 Janvier 2002 mais ce génie à qui tout semble réussir devait également faire face à ses démons intérieurs.

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    Loin d’être accroc à la mode et à ses dérives mercantiles (c’est juste histoire de me la jouer un peu), Yves Saint Laurent Pierre Bergé - L’amour fou ne présentait à priori pas beaucoup d’atouts pour me passionner. La première demi-heure est ainsi assez superficiel à mes yeux par contre la suite est un peu plus abordable, on découvre un Yves Saint Laurent torturé, souffrant d’addictions aux drogues et à l’alcool et dépressif. Portrait d’un personnage perfectionniste parfois même maladif, on est à mille lieux de l’image qu’il renvoyait au travers des médias et c’est donc sous un tout autre angle qu’on apprend qui est véritablement YSL.

     

    Il faut le voir pour : Economiser pour participer aux futures enchères de la fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent.

  • Benda Bilili !

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    C'est durant l'année 2005 qu'a débuté la formidable histoire du Staff Benda Bilili. Les chercheurs Renaud Barret & Florent De La Tullaye voulaient monter un documentaire sur la musique urbaine et ils s'étaient pour cela rendu en République Démocratique du Congo. Ils y font connaissance avec un groupe de paraplégiques vivants sans ressources financières mais avec une volonté de faire bouger les choses. Ce sont les membres du Staff Benda Bilili, ils ont décidé de s'exprimer à travers leur musique et leur rencontre avec les chercheurs vont changer leurs vies à tout jamais. Une aventure qui va durer 5 ans au terme de laquelle le groupe va enregistrer un album et entamer une tournée européenne qu'ils n'oublieront jamais.

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    C'est le genre d'histoires qu'on aimerait entendre et voir plus souvent, comment des musiciens handicapés et touchés par la pauvreté sont parvenus à réaliser leur rêve. Benda Bilili ! est donc un feel-good movie à la différence qu'il s'agit ici d'un documentaire durant lequel on suit leur incroyable parcours de la rue jusqu'à la scène des Eurockéennes de Belfort Edition 2009. On salue donc l'initiative du duo Renaud Barret & Florent De La Tullaye mais reste une question en suspens : que deviendra le Staff Benda Bilili avec le temps, on serait curieux de le savoir. Reste à ceux qui ont été conquis par leur musique et surtout par leur joie de vivre d'aller vite se procurer leur album Très très fort en vente chez tous les bons disquaires.

     

    Il faut le voir pour : Oublier la guitare et adopter le Satongé !

  • Cleveland contre Wall street

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    Le quartier Est de Cleveland, Ohio connait une véritable crise. Chaque semaine qui passe, des maisons sont saisies et des familles sont expulsées ruinées par les nombreux emprunts qu’ils ont contractés et notamment les célèbres subprimes. Les victimes se sont réunies pour porter cette affaire en justice car pour elles, les responsables sont les banques qui règnent à Wall Street. L’avocat Josh Cohen est devenu l’avocat des parties civiles et il est chargé d’attaquer 21 banques mais jusqu’à présent aucun procès ne s’est ouvert. Avec la collaboration du réalisateur Jean-Stéphane Bron, ils vont organiser le procès qu’ils attendent avec les véritables acteurs de cette affaire en espérant qu’un jour la justice américaine se réveille.

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    Cleveland contre Wall street n’est pas à proprement parler un documentaire puisque le procès auquel il s’intéresse est en réalité une simulation d’un procès attendu. On nous plonge dans la détresse de nombreuses familles de Cleveland ruinées par la fameuse crise et qui cherchent maintenant à faire payer les vrais coupables : la machine financière de Wall Street. D’un coté, les victimes s’estiment lésés et trompés par les grosses banques d’affaires qui de leur coté réfutent toutes responsabilités. C’est donc un jeu de ping-pong qui s’instaure entre les 2 parties mais sans aboutissement si ce n’est de voir un jour ce procès avoir réellement lieu dans la justice américaine. Intéressant notamment pour les spectateurs qui veulent un cours de rattrapage pour comprendre le marasme économique dans lequel sont plongées certaines régions américaines.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant de prendre un nouveau crédit.