L’animateur David Chappelle est quasi inconnu sous nos latitudes mais aux Etats-Unis, c’est une célébrité du petit écran. Une notoriété qu’il a décidé de mettre à profit pour organiser un énorme concert dans le quartier ô combien populaire de Brooklyn avec de nombreux artistes de la scène hip-hop et rap. Sur la liste des invités : Kanye West, The Roots, Erykah Badu et pour clore comme il se doit cet évènement, le grand retour des Fugees. Nous sommes en plein été 2004, bienvenue à Brooklyn car ils vont vous mettre le feu !

Vous n’irez pas voir un film mais un documentaire sur cet impressionnant évènement que fut Block party. Cela nous permet à nous, spectateurs français de faire la connaissance du très sympathique et enthousiaste David Chappelle et de vivre une partie du concert et son organisation. Alternant les prestations des artistes et les coulisses, on est immergé par le film de Michel Gondry (encore faut-il apprécier ce genre de musique). Le seul regret reste de ne pas avoir pu partager ce magnifique concert avec cette foule.

 Bonjour, je suis Johnny Cash (Joaquin Phoenix) !

Tout d’abord je voudrais vous remercier d’être venu aussi nombreux pour ce concert, c’est la plus belle récompense que je pouvais espérer.

Vous savez, quand j’étais plus jeune j’ai beaucoup souffert notamment à cause de la disparition de mon frère mais aussi à cause de mon père. Je n’ai jamais été en très bons termes avec lui mais je m’y suis fait en grande partie grâce à la musique.

Déjà tout petit j’écoutais la voix mélodieuse de June Carter (Reese Whiterspooon) et c’est avec un grand plaisir aujourd’hui de pouvoir chanter avec elle et devant vous, accueillons comme il se doit June Carter !

En Résumé : Encore un biopic consacré à un grand de la musique que j’ai pris d’autant plus de plaisir à voir que je ne connaissais pas du tout ce cher Johnny Cash. On pourra relever de sa vie quelques similitudes avec celle de Ray Charles tel que la disparition d’un frère, la dépendance à la drogue… En tout cas, voilà un grand film servi par un duo d’acteurs formidables et les 2h17 du film passent comme une lettre à la poste !

Armand : On dit que les français ont inventé le parfum pour éviter la baignoire

Pete Garrison (Michael Douglas) ; un nom que vous ne connaissez certainement pas et pourtant l’Amérique toute entière lui doit une fière chandelle. Voilà en effet quelques années que celui-ci travaille pour la protection, du président des Etats-Unis et il a notamment sauver le célèbre Ronald Reagan en n’hésitant à se prendre une balle. Aujourd’hui, il protège Ballentine (David Rasche) mais il va être confronté à une situation bien embarrassante puisqu’il est accusé de complot envers le président !

Oh que ce film pouvait paraître alléchant à première vue avec tout d’abord un casting soigné : Michael Douglas & Kim Basinger du coté des valeurs sures puis Kiefer Sutherland & Eva Longoria en tant que stars du petit écran. Mais réunir ces 4 là ne sert pas à grand-chose et surtout pas à rendre The Sentinel intéressant avec un manque cruel d’imagination, d’action, de suspense. Rien de véritablement positif à retirer de ce film et je ne pense pas que je vous donnerais envie de tenter l’aventure !

Alors que la guerre fait rage à travers le monde, Lucy, Edmund, Susan & Peter (Georgie Henley, Skandar Keynes, Anna Popplewell & William Moseley) sont envoyés par leur mère chez le professeur Kirke (Jim Broadbent) dans un grand manoir. Nos potes doivent s’habituer à leur nouvelle vie et au cours d’un jeu de cache-cache ; la jeune Lucy découvre un passage secret vers un nouveau monde : celui de Narnia. Un monde lui aussi en guerre mais où les enfants seront les sauveurs !

Voilà donc la grande saga de chez Disney destine à rallier les amateurs de fantastique. A l’instar d’Harry Potter, Le monde de Narnia est une adaptation d’un roman de Clive Staple Lewis. Au programme un univers féerique peuplé d’animaux qui parlent, de monstres ou encore d’un roi lion ce qui ravira aussi bien les petits que les plus grands qui ont su garder leur âme d’enfant. C’est le premier volet d’une trilogie et le second épisode devrait débarquer en 2007.

Les vacances s’achèvent pour notre pote Lili (Mélanie Laurent) qui rentre tout juste de Barcelone où elle a passé un été merveilleux. Mais son retour s’accompagne d’une bien triste nouvelle puisque voilà près de 5 jours que Loïc ( ?????), son frère jumeau a claqué la porte du domicile familial sans donner signe de vie. Déstabilisée par cette disparition aussi brusque que soudaine, Lili va vite ressentir le vide laissé par son frère allant jusqu’à refuser de manger. Son état va en s’aggravant et inquiète tout son entourage puis elle reçoit enfin une lettre de son frère.

Oh je crois bien que je suis tombé amoureux !! Oui, je le crie haut et fort, je suis allé voir ce film principalement pour admirer la magnifique Mélanie Laurent, elle qui m’avait déjà séduite dans Dikkenek. C’est dans un rôle complètement différent qu’on la découvre ici et ce n’est pas la peine d’en dire des tonnes ; Je vais bien, ne t’en fais pas est un film formidable duquel se dégage une profonde humanité. La dimension dramatique du sujet est amplifiée par l’excellent jeu des acteurs et je pense que le dénouement vous prendra à la gorge. Film Coup de cœur Ciné2909 !

Découvre le film Dans la peau du héros ! 

Bonjour,

Je m’appelle Shôkichi et à priori je ne suis qu’un employé de bureau parmi tant d’autre dans cette ville de Tama et pourtant…

En réalité, je suis un Tanuki, vous savez ces animaux qui vivent dans les forets et qui ont la spécificité de se métamorphoser. D’ailleurs, il nous faut beaucoup d’énergie pour nous transformer comme vous en humain mais on n’a pas vraiment le choix.

Depuis que vous avez entrepris de construire des habitations, les forets sont dévastés et nous, Tanukis nous n’avons plus de ressources. Une chose est sure, on ne va pas se laisser faire !

En Résumé : Sorti directement des studios Ghibli ce qui est devenu un gage de qualité, il aura quand même fallu une bonne dizaine d’années pour que le public français puisse profiter de ce dessin animé. Alors que les films d’animation en images de synthèse inondent le marché, ça fait du bien de voir Pompoko qui, malgré son ancienneté n’a pris que très peu de rides. Se concentrant sur le thème de l’urbanisation à outrance de nos civilisations, le film ne trouvera probablement pas un grand succès auprès des enfants mais pourra séduire les amateurs d’animation japonaise.

Notre pote Sean Jones (Nathan Phillips) est dans la mouise ! Alors qu’il se promenait tranquillement en vélo, il a été témoin d’un violent règlement de comptes mené par Eddie Kim (Byron Lawson) actuellement en plein procès. Désormais menacé de mort, Sean est sauvé par l’agent du FBI Neville Flynn (Samuel L. Jackson) qui a besoin qu’il témoigne contre Kim pour le condamner. Ils partent donc en direction de Los Angeles où a lieu le procès mais ils n’avaient pas prévu une chose, qu’il y ait des serpents dans l’avion !!

Culte avant même son exploitation en salles, Des serpents dans l’avion avait tout pour devenir un film référence. Tout est résumé dans le titre et il faut bien entendu le prendre au 2^ème degré pour mieux apprécier cette œuvre toutefois l’ensemble est assez inégal. Les premières 45 minutes sont jouissantes avec des personnages caricaturés au possible et un humour au rendez-vous puis ça s’enlise un peu. Un bon divertissement mais qui aurait pu se montrer encore plus imaginatif, dommage !

Notre pote François (Bernard Campan) a eu beaucoup de chance, une chance que souhaiteraient avoir des millions de personnes : il a gagné au loto ! De l’argent à ne plus savoir qu’en faire ; il pourrait se payer un beau voyage ou s’acheter une splendide demeure mais François préfère s’offrir une…femme ! Direction le quartier de Pigalle où il croise très vite le regard de la troublante Daniela (Monica Belucci) et il lui propose alors de la payer pour vivre avec lui.

Au début du film, l’histoire démarre de façon ordinaire avant de basculer sur un ton assez décalé qui m’a vite désarçonné. Si c’est toujours un ravissement pour les yeux de voir évoluer la sublime Monica Belucci, il ne faut pas non oublier les présences de l’étonnant Bernard Campan et du monstre du cinéma qu’est Gérard Depardieu. Bertrand Blier surprend par sa réalisation mais cela ne plaira pas forcément à tous les spectateurs et ce fut donc mon cas.

En défiant perpétuellement les lois de la nature, les hommes ont du en subir les conséquences. Durant ce qu’on a appelé les Sept jours de feu, de nombreuses personnes ont perdu la vie et l’humanité s’est réduite à quelques rescapés. Outre cette catastrophe, une foret toxique est également apparue menaçant les survivants et notamment ceux qui vivent dans la vallée du vent. Là bas, se trouve Nausicaä une princesse au grand cœur qui a un don particulier : celui de communier avec les étranges créatures de la foret.

Il aura fallu attendre plus de 20 ans pour que le public français puisse profiter d’une des premières œuvres du génie Hayao Miyazaki et il n’est donc pas surprenant de constater que les dessins ont quelque peu vieillit. Malgré cela, l’animation reste de qualité et surtout l’univers enchanteur du réalisateur japonais délivre aujourd’hui encore toute sa magie. Néanmoins, je dois avouer que j’ai été un peu déçu certainement parce que depuis Nausicaä de la vallée du vent, nous avons eu droit à des chefs d’œuvre comme Mon voisin Totoro ou Le voyage de Chihiro.