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Les séances de 2006-2008 - Page 2

  • Red Eye (Sous haute pression)

    Notre pote Lisa Reisert (Rachel McAdams) est une véritable accroc du travail et prend soin à donner le meilleur d’elle-même pour satisfaire ses clients. Chargée de la direction d’un grand hôtel ; le Lux Atlantic situé sur les cotes ensoleillées de Miami elle est devenue tout simplement indispensable. Hélas, elle vient d’apprendre la disparition de sa grand-mère maternelle à l’âge de 91 ans et elle doit s’absenter pour se rendre aux Obsèques qui ont lieu au Texas. Après l’enterrement, elle comptait rentrer rapidement à Miami mais le trafic aérien connait de grosses perturbations et ce ne sera là que le cadet des soucis pour Lisa !

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    Wes Craven nous avait habitué à des films d’épouvante plus terre à terre comme par exemple l’excellent Scream. Aussi est-on légèrement surpris de voir Red eye (Sous haute pression) où il réussit à faire monter la tension à bord d’un avion en persécutant la belle Rachel McAdams. Face à elle, on retrouve Jackson incarné par Cillyan Murphy bien convaincant dans le rôle du beau gosse manipulateur. Le début est un peu lent, le reste du film est un peu plus excitant et permet de nous garder en haleine malgré un dénouement totalement téléphoné. Pas de quoi vous faire grimper au 7ème ciel !

  • Le nouveau

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    Pas évident de se sentir rejeté par ses camarades de classe et pourtant Dizzy (DJ Qualls) a vécu cette situation depuis qu’il est tout petit. Par chance, il n’était pas le seul dans cette galère et c’est ainsi que Nora, Glen & Kirk (Zooey Deschanel, Parry Shen & Jerod Mixon) sont devenus ses potes d’enfance et depuis ils ne se sont jamais quittés. Aujourd’hui, c’est une étape cruciale de leur vie, ils entrent au lycée et sans surprises ; ils sont toujours considérés comme les clowns de service. Excédé par tout ça et sur les conseils de Luther (Eddie Griffin) dont il fait la connaissance en prison ; il va employer la méthode forte : changer radicalement de style et voilà comment est né Gil Harris.

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    Au rayon des comédies pas très inspirées, voici venir Le nouveau ! Teen-Movie par excellence avec sa panoplie de blagues en dessous de la ceinture, quelques belles nanas pour égayer les yeux des spectateurs masculins et une once de moralité pour en faire une énième comédie américaine. Au niveau du budget on a certainement du faire de sacrées économies du point de vue du scénario puisque celui-ci est aussi prévisible qu’il est navrant. Après avoir sillonnée les routes de Road Trip, DJ Qualls s’offre le premier rôle d’un film qui ne laissera pas de grands souvenirs si ce n’est peut-être pour apprécier les jolies formes d’Eliza Dushku.

  • Collision

    Rick Cabot (Brendan Fraser) est le procureur général de Los Angeles. Il a une vie plutôt aisée qu’il partage avec sa femme Jean (Sandra Bullock) mais tout bascule lorsque ce couple se fait agresser en pleine rue. La jeune femme reste très choquée par cet évènement et malgré une maison hautement sécurisée, elle est prise d’une terrible angoisse paranoïaque difficile à apaiser. Autre lieu, autre couple ; Cameron & Christine Thayer (Terrence Howard & Thandie Newton) rentrent d’une soirée mais se font arrêter par une patrouille de police. Le sergent Jack Ryan (Matt Dillon) qui procède à leur contrôle n’est pas prêt de se faire oublier !

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    Récompensé de l’Oscar du meilleur film en 2006, Collision a en effet pas mal d’atouts pour séduire les spectateurs. Film choral rassemblant un parterre de stars parmi lesquelles on citera Don Cheadle, Sandra Bullock ou Matt Dillon ; le plus intéressant restant l’histoire commune des personnages. Paul Haggis met en premier plan les préjugés qui peuvent surgir après un fait marquant et ce qu’on apprécie tout particulièrement c’est que cela n’épargne personne. Un thème fort, une belle distribution ; il n’en fallait pas plus pour faire de ce film un des grands succès du cinéma américain.

  • Romper Stomper

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    Hando (Russel Crowe) vit en Australie, un pays dont il est extrêmement fier et qu’il estime gangréné par les races inférieures notamment les asiatiques. Plus le temps passe, plus les vietnamiens s’installent dans le quartier avec tous leurs restaurants ce qui représente une menace directe pour l’histoire nationale. Quand ils en ont l’occasion, ils se défoulent volontiers sur les "chinetoques" qui ont le malheur de croiser leur chemin mais quand on cherche ces derniers on les trouve.  Poursuivis par des dizaines de vietnamiens, Hando et ses troupes doivent fuir de leur cachette et se trouver un autre toit afin de préparer leur vengeance.

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    Quand on regarde Romper Stomper aujourd’hui, on pense immédiatement à American History X qui aborde le même sujet. Moins médiatisé et surtout réalisé en Australie, le film a pas mal vieillit depuis le début des années 1990 et le look de certains personnages prête parfois à rire. Le thème du racisme lui est malheureusement toujours d’actualité et le film tombe encore dans le piège de  l’amalgame entre les idées nazies et le mouvement des skinheads. Malgré tout, ça reste à découvrir notamment pour découvrir un certain Russel Crowe dans l’un de ses tout premiers rôles et pour le final auquel on ne s’attend pas vraiment.

  • Fog

    Cap sur Antonio Bay, lieu paisible s’il en est ! Cette île, notre pote Nick Castle (Tom Welling) la connaît comme sa poche puisqu’il y vit depuis sa plus tendre enfance. Il a repris l’entreprise familiale proposant notamment des parties de pêche en pleine mer à bord de son bateau, le Seagrass. Cette journée paraissait tout à fait ordinaire jusqu’au moment où le bateau a accroché quelque chose et il s’en est fallu de peu que tout chavire. Plus de peur que de mal, la joyeuse troupe retrouve la terre ferme mais un banc de brouillard se dirige droit sur eux et va totalement changer leur vie

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    Encore un nouveau remake tout droit sorti des studios d’Hollywood qui s’intéressent à la filmographie de John Carpenter. Ce dernier a décidé de prendre part à l’aventure en assurant la production de cette reprise de Fog et on ne peut pas dire que c’était une brillante idée. Ça ressemble à la trainée de films du même genre avec son casting made in séries télévisées avec en tête de liste Tom Welling, le superman de Smallville. Sans oublier Maggie Grace, connu pour s’être retrouvée Lost (perdue) sur une ile et d’ailleurs il n’y a vraiment que dans ce cas de figure qu’on pourrait apprécier ce film insipide.

  • Alerte à Miami

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    La police de Reno est sur les dents ; le code 8-14 vient d’être déclenché ! Un signal d’urgence qui va les mener jusqu’à … un poulet ! Perdu sur la route, celui-ci donne bien du fil à retordre à nos potes flics mais ce sont des pros et grâce à leur organisation et leurs flingues ; ils parviendront à lui passer les menottes. Difficile alors de croire que ces énergumènes emmenés par le lieutenant Jim Dangle (Thomas Lennon) ont été conviés à la Convention fédérale de police de Miami Beach. Chose encore plus improbable quand tous les policiers réunis dans l’immeuble sont mis en quarantaine à cause d’un virus ; Jim et sa troupe sont alors appelés à veiller sur Miami !

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    Qu’il est loin l’époque des Police Academy où l’humour bon enfant de Steve Guttenberg et ses camarades me faisait rire aux éclats. Indéniablement, Alerte à Miami nous projette quelques années en arrière rappelant l’esprit de cette saga sans en atteindre à aucun moment la saveur. Des policiers complètement débiles qui vont se retrouver à Miami, c’est un peu comme confier une banque à des braqueurs. Si ce n’est pour l’apparition peu glorieuse de Dwayne The Rock Johnson, c’est un film assez navrant sans une once d’humour qui disparaitra aussi vite qu’il est arrivé et qui a peu de chance d’atterrir sur vos écrans.

  • The constant garderner

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    Tessa Quayle (Rachel Weisz) vient de mourir, c’est avec cette terrible nouvelle que Justin (Ralph Fiennes) va réellement découvrir la réalité qui l’entoure mais aussi comprendre dans quelles circonstances sa femme l’a quitté. Pour en savoir plus sur ce couple, il est nécessaire de revenir à quelques années en arrière. Diplomate du haut Commissariat Britannique, Justin tombe littéralement amoureux de Tessa qui s’était fait remarquée par ses prises de positions. Plus tard, ils s’installent au Kenya ; un enchantement pour la jeune femme qui s’apprête à devenir mère. Les choses se compliquent lorsqu’elle s’intéresse à un curieux médicament le Dypraxa !

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    Derrière la caméra, on retrouve un grand réalisateur en la personne de Fernando Meirelles qui nous avait gratifié du cultissime La cité de Dieu. Par une succession de flash-back et d’ellipses dans le temps, il parvient immédiatement à capter l’attention du spectateur sans jamais la relâcher. The constant gardener est l’adaptation d’un roman de John Le Carré publié en 2000 proposant un scénario d’une grande richesse nous mettant face à la situation de l’Afrique et de certaines réalités. Bref, Meirelles réussit une fois de plus à nous scotcher et voilà un film que je vous conseille de découvrir absolument !

  • Tamara

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    Rien ne va plus dans la vie de Tamara Riley (Jenna Dewan) ; une jeune lycéenne renfermée et victime des moqueries de ses camarades de classe. Sa cote de popularité en prend un coup quand elle dénonce les pratiques de dopage de certains sportifs dans le journal de l’école. Pour fuir cette existence désastreuses, elle se réfugie dans la sorcellerie sans grandes convictions et pourtant… Pour se venger des accusations de dopage, Patrick (Gil Hacohen) et ses potes d’enfance décident de lui tendre un piège mais les évènements tournent au drame lorsqu’ils se retrouvent avec le corps sans vie de la jeune femme. Après avoir camouflé ce crime, ils ont la belle surprise de voir Tamara revenir d’entre les morts avec un look d'enfer.

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    Une fille quelconque qui se transforme en un ange de la mort avec une superbe robe rouge moulante ; voilà résumé en quelques mots l’histoire de Tamara. On ne s’attend pas à découvrir un potentiel gagnant aux Oscars mais seulement un film déjà fait et déjà vu qui n’intéressera que peu de monde. Si encore le réalisateur avait pris le soin de soigner le coté gore ou encore axé son film vers le second degré, ça aurait pu être amusant au lieu de ça tout est tellement téléphoné qu’on finit par bailler d’ennui. C’est à se demander si certains producteurs lisent les contrats avant de les signer ou alors ils comptaient sur le seul physique de Jenna Dewan (Sexy Dance) pour attirer du monde.

  • Lord of war

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    Pendant longtemps notre pote Yuri Orlov (Nicholas Cage) a cherché le chemin qui le conduirait à la gloire. Installé avec sa famille dans le quartier de Little Odessa, ils tiennent un restaurant mais les perspectives d’avenir ne sont guère réjouissantes. Les règlements de compte et les échanges de coups de feu ne manquent pas d’égayer le quotidien des habitants. Mais il vient juste d’avoir un déclic après avoir assisté de ses propres yeux à une exécution ; il a trouvé le filon qui devrait lui permettre d’engranger une jolie fortune. Il va se lancer sur un marché prodigieux avec le trafic d’armes !

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    Un blockbuster intelligent, en voilà un projet bien ambitieux pour notre pote Andrew Niccol qui laisse augurer du bon et du mauvais. Pamphlet magistral sur le marchandage des armes servi par d’excellents dialogues, ça aurait pu être un grand film si le reste de la réalisation suivait. Nicolas Cage n’a pas non  plus les épaules pour transcender le film, il aurait été bon de faire appel à un vrai comédien. Lord of War n’est qu’un oasis fantasmé dans le désert Hollywoodien, un mirage qui nous laissait présager du meilleur et qui nous laisse sur la faim avec un gout amer de déception.

  • Dog bite dog

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    Il est tel un chien enragé, luttant de toutes ses forces pour survivre. Depuis son enfance, notre pote Pang (Edison Chen) n’a cessé de se battre, il ne connait que la violence comme mode de vie. Aujourd’hui, il est payé pour tuer et il ne fait preuve d’aucune pitié. La dernière victime en date est une avocate exécutée en plein milieu d’un restaurant et il est bien difficile pour la police de mettre la main sur cet assassin. Pourtant Wai (Sam Lee) le retrouve très vite en compagnie d’un de ses collègues mais celui-ci est tué froidement sous ses yeux. Dès lors, Wai va tout faire pour le retrouver et mettre fin à ses agissements.

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    Film policier à l'action particulièrement violente qui dans son histoire n’est pas sans rappeler Danny the dog. Dans les deux œuvres, l’homme revient à l’état sauvage tel un chien luttant chaque jour pour leur survie et où la vie d’autrui n’a plus aucune valeur. Un film hong-kongais différent des policiers que l’on a l’habitude de voir avec des scènes d’action plus portées sur la violence, moins de gunfights et une ambiance très sombre. On a un peu de mal à s’accrocher à l’histoire de Dog bite dog et l’on retient essentiellement une succession de scènes de bastons bigrement réalistes où l’hémoglobine coule à flot.