En tant que défenseur des animaux, notre pote Nikki Riley (Deborah Gibson) ne supporte pas de voir les serpents enfermés pour des expérimentations ; elle n’a donc aucun scrupule à leur rendre leur liberté. Le problème c’est que désormais les pythons prolifèrent dans le Bayou et que les alligators ne sont pas assez nombreux pour rétablir l’équilibre naturel. Terry O’hara (Tiffany) n’a pas l’intention de rester les bras croisés d’autant plus qu’elle a déjà perdu son fiancé Justin (Carey Van Dyke), elle va donc rendre les alligators plus puissants en leur donnant des stéroïdes. Se faisant, elle va totalement perturber l’écosystème et créer de véritables monstres qui vont faire d’innombrables victimes.

Ce qu’on retiendra de ce film c’est … ba rien du tout en fait puisque Mega Python Vs Gatoroid est un bon condensé ce qui peut se faire de plus mauvais dans le genre. Un scénario bien moisi, des effets spéciaux aussi sophistiqués que ma vieille Super Nintendo et puis évidemment des acteurs en carton-pâte. Il n’y a qu’à ce niveau qu’on ouvrira un peu plus l’œil puisque si on compte la présence de la regrettée Kathryn Joosten, c’est aussi l’occasion de revoir un certain A. Martinez. Oui les fans de la série Santa Barbara auront reconnu l’interprète de Cruz qui vient enrichir sa filmographie d’un navet bien consistant. Ba ouais, on se console comme on peut !!

Nos 3 potes Rob, Nathan, & Lube (Bug Hall, Kevin M. Horton & Brandon Hardesty) en ont marre d'être encore puceaux et aimeraient bien goûter au fruit défendu mais l'expérience leur fait vraiment défaut. Lors d'une soirée au lycée, Rob provoque accidentellement un léger incendie dans la bibliothèque et en guise de punition, il devra réparer les dégâts. C'est à cette occasion qu'il trouve dans une cachette la bible ! Attention pas celle à laquelle vous pensez à cet instant T mais la bible du sexe d'East Great Falls complété par des générations d'élèves. A l'intérieur, il y a tout ce qu'il faut savoir sur le sexe, comment séduire les filles et surtout comment leur donner et avoir le maximum de plaisir.

Pendant au moins 30 minutes, je me suis demandé si je n'avais pas déjà vu cet épisode car il faut bien reconnaître que la saga American Pie finit par être n'importe quoi. Coté scénario, c'est toujours identique depuis le 1^er volet, une bande de losers qui veulent coucher, un membre de la famille Stifler reconnu officiellement comme le pervers du coin et évidemment un peu de gastronomie. L'humour de bas étage est lui aussi toujours au rendez-vous, les frasques sexuels sont désormais partagés avec des animaux, une mamie saupoudré d'un peu de relents digestifs pour rester poli. Amusant si l'on n'a pas dépassé l'âge mental de 12 ans, American Pie - Les sex commandements est affligeant pour le reste de la population.

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