C’est désormais à l’université qu’on retrouve nos potes Cindy, Brenda, Shorty &  Ray (Anna Faris, Regina Hall, Marlon Wayans & Shawn Wayans) et ils ont tous retrouvé une certaine tranquillité mais ça ne va pas durer ! Suite à ce qu’ils ont vécu durant les massacres du Comté de Stevenson , ils sont les parfaits cobayes pour le Professeur Oldman & Dwight Hartman (Tim Curry & David Cross) pour une expérience inédite. En compagnie d’autres étudiants soigneusement sélectionnés, ils vont devoir séjourner dans le manoir de la famille Voorhees réputé après qu’une fille ait été possédée par un démon. Ils sont accueillis de main de maitre par le majordome Hanson (Chris Elliott) mais vont vite constater qu’il se passe de drôles de chose dans cette maison.

Le premier épisode a connu un joli succès et l’occasion était trop belle pour ne pas sortir une suite. On y retrouve Anna Faris et sa bande accompagné de nouvelles têtes issues du petit écran puisqu’on remarquera les présences de Tori Spelling & Kathleen Robertson échappées de Beverly Hills ainsi que de Christopher Masterson, le grand frère de Malcolm. Scary Movie 2 prend comme base une simple histoire d’expérience dans un manoir hanté pour dérouler son lot de parodies qui, pour le coup, sont vraiment trop poussives pour nous faire marrer. Il suffit de voir cette succession de vomissements dans les premiers instants ou ce combat quand même bien ridicule avec un chat pour comprendre que la saga est déjà sur la pente descendante.

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Un crime horrible vient d’avoir lieu ce qui n’a pas manqué d’attirer tous les journalistes à la recherche d’un scoop comme Gail Hailstorm (Cheri Oteri). Au milieu de cette agitation, Cindy Campbell (Anna Faris) et ses potes d’enfance accueillent la nouvelle avec une certaine inquiétude. Hasard ou coïncidence, il y a exactement 1 an ils ont eu un accident alors qu’ils étaient en voiture et qu’un homme est mort. Afin d’éviter tout ennui, ils se sont débarrassés du corps après l’avoir dépouillé de son argent, de sa montre ou de son slip (!?!). Et si l’homme qu’ils avaient lancé à l’eau n’était finalement pas mort et cherchait à se venger ?

Il faut resituer un peu le contexte dans lequel sort cette comédie puisqu’à la fin des années 1990, on a eu droit à une nouvelle vague de films d’épouvante-horreur initiée notamment par le Scream de Wes Craven. Scary Movie reprend la base de ce film pour en faire une parodie déjantée qui fera connaitre le réalisateur Keenen Ivory Wayans ainsi que ses frères au grand public. L’histoire de Sidney est donc détournée et s’y ajoutent d’autres éléments empruntés à Souviens-toi l’été dernier, Sixième sens, Matrix ou encore la pub Bud et son fameux Wazaaa qui avait à l’époque crée un incroyable Buzz. Loin d’être une comédie très subtile, ça reste encore aujourd’hui une bonne récréation.

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L’agent Sarah Ashburn (Sandra Bullock) est plutôt douée mais une chose est sûre le relationnel n’est pas son fort. C’est simple, au FBI personne ne peut la supporter et malgré cela elle fait son petit bonhomme de chemin et pourrait même décrocher une sacrée promotion. Cette nouvelle mission à Boston pourrait bien constituer son ticket gagnant mais son affaire ne va pas se dérouler comme prévu. Son principal obstacle se nomme Shannon Mullins (Melissa McCarthy), un inspecteur de police aux méthodes disons-le vraiment peu orthodoxes. Elles n’ont rien en commun et pourtant elles vont devoir travailler ensemble et c’est loin d’être gagné !

Nouveau buddy movie pour notre pote Melissa McCarthy et cette fois c’est Sandra Bullock qui va devoir se la coltiner pour résoudre son enquête. Difficile d’identifier les points positifs avec Les flingueuses ; l’histoire ne propose rien de bien extraordinaire au point que le duo de comédiennes en font des caisses pour tenter de nous arracher quelques rires. Or avec des blagues aussi éculées et un rythme trop peu soutenu, on rit jaune de la première à la dernière minute et le générique de fin arrive comme une délivrance. Inutile de dire qu’après le marrant Mes meilleures amies, on est vraiment déçu par cette nouvelle réalisation de Paul Feig.

Il faut le voir pour : Arrêter de vous moquer des albinos !

Ils pensaient démanteler un important réseau de drogue et en fait ils n’auront fait que mettre la main sur une cargaison de … crème glacée ! Kevin & Marcus Copeland (Shawn & Marlon Wayans) sont désormais la risée du FBI, difficile de les prendre au sérieux c’est pourquoi on leur a confié une mission particulière. A eux de récupérer Brittany & Tiffany Wilson (Maitland Ward & Anne Dudek), sœurs fortunées qui doivent participer à la réception organisée par le prestigieux Hamptons Magazine. Le problème c’est que sur le trajet, un léger accident va les défigurer - enfin ça c’est ce qu’elles estiment - et refusent désormais de se montrer en public. Nos 2 agents sont donc dans une situation inconfortable et pour sauver leur réputation ils vont devoir prendre la place des 2 sœurs !

«Après la croute, je fais prout» Cette simple citation pleine de finesse et tirée du film vous donne une petite idée du potentiel comique qui vous est réservé. Un humour peu raffiné auquel nous ont habitué les Wayans que l’on retrouve aussi bien devant (via Keenen Ivory) que derrière la caméra, les spectateurs avertis ne seront pas dépaysés. Dans la lignée d’un Big Mamma, nos 2 potes sont donc amenés à faire appel au travestissement pour mener à bien leur mission, l’occasion de nous offrir des situations cocasses. F.B.I. Fausses Blondes Infiltrées n’est pas avare en matière de clichés qu’il propage dans une comédie où tout devient vite excessif et donc lourdingue. Au mieux quelques sourires seront arrachés sinon ça sent fort la Fausse Bonne Idée.

Dans un futur proche. Dans la course à l’armement, James McCullen (Christopher Eccleston) président de la compagnie M.A.R.S. a pris une belle longueur d’avance. Sa dernière création a nécessité des années de recherche et un investissement colossal, il possède désormais 4 ogives capables de décimer tout un pays. Au sein de leur unité, Duke & Ripcord (Channing Tatum & Marlon Wayans) étaient chargés de la sécurité de ces armes durant leur transport mais ils ont été pris dans une embuscade. Heureusement pour eux, une escouade de super soldats arrive à leur rescousse ; il s’agit d’une unité secrète appelée G.I.Joe.

Après l’énorme succès des Transformers, on comprend pourquoi les G.I. Joe débarquent à leur tour sur le grand écran. Au départ c’était une BD suivie d’un gamme de jouets puis c’est devenu un dessin animé culte et comme la nostalgie bat actuellement son plein autant que ça rapporte ! En spectateur avisé, on savait bien que G.I. Joe le réveil du Cobra n’allait pas être un monument du cinéma et on s’attendait donc à une récréation à la Michael Bay. Si en terme d’actions, on est plutôt bien servi mais ça va tellement vite que ça devient assez brouillon sans vous parler des effets spéciaux de piètre qualité. Coté scénario, on tente le coup des flash-backs pour donner de la crédibilité au film mais franchement on n’est pas là pour ça, on veut juste de la castagne et des explosions à n’en plus finir ; rendez-vous pour une suite ?

Il faut le voir pour : Visiter la Tour Eiffel avant qu’elle ne soit la cible d’une attaque de nano-robots.

C’est la liberté pour Calvin Sims (Marlon Wayans) qui a la particularité d’être aussi grand qu’un nouveau né. A peine sorti de prison, il est immédiatement embarqué dans une nouvelle affaire avec à la clé le vol d’un magnifique diamant avec son pote d’enfance mais les choses ne tournent pas comme prévu. Pour échapper à la police, Calvin doit cacher le diamant dans le sac de Vanessa Edwards (Kerry Washington) mais comment va-t-il pouvoir le récupérer ? Il décide d’entrer dans la maison dans la peau….d’un bébé abandonné !

Les frères Wayans sont de retour sur le grand écran avec un film dont le scénario extravagant n’est que prétexte pour une succession de gags de plus ou moins mauvais goût. Je m’attendais à un film un peu plus graveleux, un peu à la manière d’un Sexy movie mais finalement il y a eu une certaine retenue. Evidemment, le tout ne vole pas bien haut mais ce n’est pas le but de ce genre de production qui n’est là que pour nous divertir. Little Man est à réserver aux fans des Wayans, les autres ignoreront totalement le film.