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  • Die Hard 4 - Retour en enfer

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    Alors que tous les Etats-Unis s’apprêtent à célébrer leur fête nationale du 4 Juillet ; les autorités doivent faire face à une attaque informatique qui a vite fait de paralyser le pays. Il est plus de 3 heures du matin lorsqu’on demande à un officier de police, un certain John McLane (Bruce Willis) d’aller appréhender un hacker, un suspect potentiel Matt Farrell (Justin Long). Léger problème, Matt a involontairement collaboré avec ces terroristes numériques et de ce fait est devenu un témoin gênant pour leurs opérations. Une fois de plus, McLane s’est retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment et va devoir se retrousser les manches !

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    Je ne pensais pas que je reverrais un jour John Mc Lane au cinéma et pourtant, Bruce Willis, malgré le poids de ces 50 ans, prouve qu’il a encore de l’énergie à revendre ! Premier blockbuster de cet été morose, Die Hard 4 - Retour en enfer remplit largement sa mission en nous proposant un film explosif aux scènes d’action époustouflantes. On peut quand même reprocher quelques longueurs, regret qui s’efface vite devant le plaisir de retrouver ce personnage mythique qui aura contribué à faire de Willis la star mondiale d’aujourd’hui. Si vous ne faites pas la fine bouche, vous vous jetterez dessus avec un paquet de pop-corn ; Yipee-Ki-Yay Mxxxxxxxxxxx !!

     

    Il faut le voir pour : Imaginer un monde sans nouvelles technologies !


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  • Delirious

     

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    Notre pote d’enfance Toby (Michael Pitt) a un rêve : devenir un acteur. Tout ça parait bien mal engagé puisqu’il s’est retrouvé à la rue, sans toit pour dormir, errant et fouillant les poubelles pour se mettre quelque chose dans le ventre. Le hasard le mène auprès de Les Galantine (Steve Buscemi), photographe professionnel comme il aime à se qualifier, à l’affût des faits et gestes de la grande chanteuse populaire du moment K’harma Leeds (Alison Lohman). Toby finit par devenir l’assistant de Les et à cette occasion, notre jeune héros va croiser à plusieurs reprises les yeux envoûtants de la belle chanteuse qui est loin de le laisser indifférent.

     

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    Le monde des people c’est toujours fascinant, ce qui l’est moins c’est tout le business que cela engendre avec la profusion d’images volées pour le plus grand bonheur du public. Le réalisateur Tom DiCillio décrit le quotidien d’un de ces paparazzis à la recherche d’une exclusivité et parfois prêt à tout pour parvenir à leurs fins. Dommage qu’il ne soit pas allé plus loin dans la caricature du star-system ce qui rend Delirious assez quelconque. Si cette comédie n’a rien de vraiment délirante, on ira surtout pour apprécier la performance de Steve Buscemi, comédien ô combien talentueux et qui n’a pas la reconnaissance qu’il mérite.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus acheter de magazine People (comme ma pote Samia).

  • Roman de gare

     

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    Cela devait être un séjour agréable, un moment de fête pour Huguette & Paul (Audrey Dana & Cyrille Eldin) afin de célébrer leurs fiançailles mais les choses se sont vite envenimées. Après une énième dispute, Paul a tout simplement abandonné à son propre sort sa future ex-fiancée sur une aire d’autoroute et tout cela sous les yeux d’un étrange magicien (Dominique Pinon). Intrigué, celui-ci propose à Huguette de la dépanner et les choses en entraînant une autre, elle finit par lui demander un service : l’accompagner et se faire passer pour Paul. Pendant ce temps là, l’actualité bat son plein ; un criminel vient de s’échapper de la prison de la santé, un criminel qui se fait remarquer par l’utilisation de tours de magie.

     

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    Si Claude Lelouch est depuis longtemps un des grands noms du cinéma français, je ne peux pas me vanter de connaître sa filmographie puisque Roman de gare est le premier long métrage que je découvre. La bande annonce était déjà palpitante et cela se confirme avec le film dans lequel le réalisateur s’amuse à nous balader à la manière d’un lecteur de roman. Palpitant du début à la fin, on tombe vite sous le charme de la belle Audrey Dana, une midinette qu’on découvre et véritable révélation. Que dire de Dominique Pinon si ce n’est qu’il excelle dans son rôle contribuant à maintenir tout l’intensité et le suspense de ce film très réussi.

     

    Il faut le voir pour : Se demander qui écrit vraiment vos romans préférés.

  • The lookout

     

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    C’était il y a 4 ans, un accident de la route complètement idiot où Chris Pratt (Jospeh Gordon-Levitt) voulait impressionner sa petite amie du moment. Aujourd’hui, il doit vivre avec la mort de ses 2 camarades sur la conscience et est victime de séquelles neurologiques. Chaque journée, chaque geste qui nous paraîtrait anodin est une difficulté pour lui qui est obligé de se faire assister par un carnet dans lequel il note tout. Heureusement, il peut également compter sur le soutien de son pote d’enfance Lewis (Jeff Daniels) qui a perdu la vue. La nuit, Chris travaille dans une banque, un détail qui intéresse Gary (Matthew Goode), un mec qu’il rencontre dans un bar.

     

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    Cela aurait pu être un film parmi tant d’autres mais il réussit à se démarquer de la concurrence en propulsant 2 héros hors normes. Rares sont les longs métrages qui mettent en lumière des personnages souffrant d’un handicap d’autant plus quand ceux-ci ne sont pas dotés de dons extraordinaires. Sans verser dans le dramatique à 2 sous, ces personnages apportent une nouvelle sensibilité à ce que l’on peut voir d’habitude. The lookout est avant tout un thriller au déroulement pas très original mais reste toutefois un divertissement fort agréable avec notamment le comédien Jeff Daniels qu’on a tendance à mésestimer.

     

    Il faut le voir pour : Finir de se convaincre que celui qui a l’argent a le pouvoir !

  • Le concile de pierre

     

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    Les joies de la grossesse, notre pote d’enfance Laura (Monica Bellucci) ne les connaîtra jamais mais cela ne l’empêchera pas de profiter du bonheur d’être mère. C’est ainsi que le destin l’a conduit auprès de Liu-San (Nicolas Thau), un enfant qui fut abandonné alors qu’il n’avait que 2 mois. Quelques années plus tard, on les retrouve menant une vie totalement ordinaire jusqu’au jour où une mystérieuse marque apparaît sur le corps du jeune garçon. Chose d’autant plus étrange que sa mère et lui-même font des cauchemars similaires et si Liu-San n’était pas un enfant ordinaire ?

     

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    Le moins que l’on puisse dire c’est que ce film est assez mystique avec un scénario empruntant divers éléments à des récits mongols et virant vite au fantastique. C’est d’ailleurs assez troublant puisque le début du Concile de pierre vous plonge dans un quotidien tout ce qu’il y a de plus banal puis projette le spectateur au sein d’une histoire finalement peu crédible. Malgré la présence d’un trio féminin prestigieux avec Bellucci/Deneuve/Zylberstein, on est rapidement happé par un profond ennui et on oubliera vite ce film.

  • Cherche fiancé tous frais payés

     

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    C’est l’heure des vacances pour notre pote d’enfance Alexandra (Alexandra Lamy) et elle avait l’intention de retrouver dans la joie et la bonne humeur toute sa famille. Ce qui n’était pas prévu, c’était la présence de Christian (Mathias Mlekuz) son ex qui plus est avec sa nouvelle fiancée. Hésitant dans un premier temps à les rejoindre, elle change finalement d’avis mais pas question de les affronter toute seule ! Elle engage un comédien qu’elle accoste dans un bar et celui-ci devra se faire passer pour son fiancé et le gendre idéal auprès de sa mère. Voilà comment est né Yann (Bruno Salomone), le Skipper.

     

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    Un scénario qui rappelle tout de suite le grand succès d’Alain Chabat Prête-moi ta main avec son lot de quiproquos mais aussi une famille tout aussi excentrique. Cherche fiancé tous frais payés fait dans la recette classique de la comédie française avec trop peu d’idées novatrices nous réservant des dernières minutes soporifiques. A peine est-on réveillé par la tournure un poil plus dramatique que prend le dénouement mais le Happy End reste de mise ! Si vous appréciez Alexandra Lamy & Bruno Salomone, vous irez jeter un coup d’œil sinon vous pouvez vraiment vous passer de cette comédie.

     

    Il faut le voir pour : Savoir qu’une goélette n’est pas la femelle du Goéland.

  • London to Brighton

     

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    Elles ont du fuir par le premier train, fuir Londres et surtout Derek (Johnny Harris), leur mac. Pourtant cela ne fait même pas 24 heures que Kelly & Joanne (Lorraine Stanley & Georgia Groome) se connaissent ; Kelly est ce qu’on appelle une professionnelle et c’est à la demande de Derek qu’elle a sillonnée les rues pour trouver une fille plus jeune. C’est ainsi qu’elle est tombée sur Joanne qui faisait la manche, elle qui a fugué depuis quelques jours laissant derrière un père alcoolique et violent. Derek voulait faire de la petite Joanne une nouvelle marchandise sous ses ordres, peu lui importe qu’elle n’ait que 12 ans mais les choses ne vont pas se passer comme il le voulait.

     

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    Premier essai pour Paul Andrew Williams et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’a pas choisi un sujet des plus évidents avec le monde de la prostitution et ses dérives malsaines. London to Brighton perturbe le spectateur par une histoire délicate dont la réalisation brute apporte l’authenticité & assure toute la dramaturgie de ce film servi par une belle interprétation d’ensemble. Le plus choquant est de se dire que malheureusement ce n’est pas du cinéma et que dans la réalité de tous les jours, il y a des histoires de ce genre qui se passent sous notre nez.

     

    Il faut le voir pour : Constater qu’avec l’argent on achète tout dans ce monde, même l’innocence d’une jeune fille.

  • Persépolis

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    Notre pote Marjane Satrapi n’est encore qu’une enfant lorsqu’elle assiste à la fin de la dictature instaurée par le Shah. Un évènement historique qui précède la mise en place d’une République Islamique fortement répressive et violant les libertés des femmes. Soucieux de l’avenir de leur fille, les parents de Marjane prennent la décision de l’envoyer vivre en Autriche, dans la ville de Vienne pour qu’elle puisse s’épanouir en toute tranquillité. De là débute une grande aventure faite de découvertes, de rencontres et désillusions amoureuses.

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    Ne vous arrêtez pas à la simplicité des traits ; ce film d’animation est une véritable perle qui va vous permettre d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de l’Iran et sa situation actuelle. Adapté de la bande dessinées elle-même inspirée du vécu de Marjane Satrapi, on est subjugué par la vie à la fois extraordinaire et torturée de cette iranienne. Persépolis prouve que l’animation française n’a rien à envier aux superproductions américaines ; inutile d’avoir des millions de dollars en images de synthèse quand on a une histoire aussi riche et universelle. Assurément un gros coup de cœur de Ciné2909 et pour le moment grand film de l’année 2007.

     

    Il faut le voir pour : Que les femmes mettent du jasmin dans leur soutien-gorge !

  • Héros

     

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    Faire rire les gens n’est pas donné à tout le monde et c’est ce qui a permis à notre pote d’enfance Pierre Forêt (Michaël Youn) de devenir chauffeur de salles. Cela fait déjà 3 ans qu’il exerce ce métier mais depuis, une certaine frustration s’est emparée de lui ; personne ne peut le prendre au sérieux. Las de ce manque évident de crédibilité, il décide de frapper un grand coup en prenant en otage rien moins que son idole le chanteur Clovis Costa (Patrick Chesnais). Avec ça, Pierre est convaincu que l’on écoutera plus attentivement ce qu’il a à dire mais sa victime lui prétend obstinément ne pas être Clovis Costa.

     

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    Il s’était cantonné dans un premier temps dans des rôles de comiques, de personnages extravagants proches de ses origines cathodiques ; Michaël Youn verse désormais dans le tragique. Héros est un film qui a au moins le mérite de ne pas reprendre le schéma classique d’une réalisation banalisée aux dépens d’une histoire trop succincte. Décalé à l’image du changement abrupt de caméra ou quand le personnage se permet de s’adresser directement au réalisateur ; on a vite fait le tour de ce huit clos. Youn ne nous fait plus rire, son pari est gagné mais là il nous fait chier !

     

    Il faut le voir pour : trouver le meilleur moyen de passer à la télévision.

     

  • Pardonnez-moi

     

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    Violette (Maïwenn) est une jeune femme pleine de créativité, c’est certainement ce qui l’a mené sur les planches du théâtre. A peine sa représentation achevée, elle a un nouveau projet en tête : tourner un film sur sa famille mais pas n’importe quel film ! En effet, pendant plus de 10 ans; Violette fut une enfant maltraitée par son père Dominique (Pascal Greggory) et ce film devrait lui permettre d’exorciser ses démons intérieurs. La voilà caméra en main, à la recherche de son identité et déterrant de lourds secrets familiaux que l’on croyait perdus à jamais.

     

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    Cette première réalisation de l’artiste Maïwenn a engendré une certaine curiosité d’une part par le choix d’un sujet dérangeant et d’autre part par la manière de le présenter. Pardonnez-moi oscille entre film et documentaire avec cette caméra embarquée au sein d’un drame familial qui ne manquera pas de vous chambouler. En tant que spectateur, on se retrouve vite mal à l’aise devant certaines situations, preuve irréfutable d’une interprétation ö combien réaliste. Premier essai assez concluant donc qui pose une nouvelle pierre à l’édifice du cinéma français et qui devrait encourager la jeune réalisatrice à continuer ce genre d’expérimentations.