Allo, Jerry (Denis O’hare)?

C’est moi Charles (Clive Owen), j’ai besoin de ton aide car je suis impliqué dans une affaire très grave. Voilà, j’ai fait la connaissance d’une certaine Lucinda Harris (Jennifer Aniston) dans le train et, je t’épargne les détails, on en est venu à vouloir aller plus loin.

On a atterri dans un hôtel mais on s’est fait agressé dans la chambre par un homme armé qui m’a agressé physiquement mais qui a surtout violé Lucinda. Elle refuse qu’on porte plainte à la police car elle aussi est mariée et ne veut pas que son mari apprenne ce qui s’est passé.

Mais ça s’arrête pas là puisque l’agresseur, Laroche (Vincent Cassel) me fait du chantage et me réclame 20 000 dollars. Jerry, tu es mon avocat, qu’est ce que je dois faire ?

En Résumé : Dérapage est le genre de film qu’on a l’impression d’avoir déjà vu une petite dizaine de fois et sa réalisation trop banale n’arrange pas les choses. Le casting est plutôt réussi avec un Vincent Cassel très en forme mais le film manque de surprises et le dénouement parait presque téléphoné. Le seul point intéressant reste que le héros est loin d’être un personnage motivé de bonnes intentions, un aspect pas très développé hélas.

Notre pote Charles Schine (Clive Owen) a plutôt bien réussie sa vie avec une charmante femme Deanne (Melissa George) avec laquelle il a donné naissance à l’adorable Amy (Addison Timlin). Malheureusement, derrière ce bonheur apparent se cache en fait une triste réalité puisque sa relation avec Deanne bat de l’aile et sa fille souffre de diabète. Pour la guérir, il a même du abandonner son poste d’enseignant pour travailler dans la publicité. Une certaine routine s’est installée dans son existence mais celui-ci va vite voler en éclats quand il va faire la connaissance de Lucinda Harris (Jennifer Aniston).

A force de voir la bande-annonce de ce film, je me suis décidé à aller le voir d’autant qu’il y a 2 acteurs que j’apprécie beaucoup : Clive Owen & Vincent Cassel. Pour être franc, le début est assez soporifique et la suite…ba un peu moins mais sans grandes surprises (même pas le coup de bluff de la fin). Seule consolation, quelques interventions très drôles de Cassel (enfin, il faut voir la version originale) qui nous tiennent éveillé.