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Rencontre exclusive avec Julie Delpy pour la sortie de 2 days in New-York !!

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Journée consacrée à notre chère Julie Delpy en ce samedi 31 Mars et cela débute tout d’abord par une séance de cinéma à 13 heures. Le mercredi 28 Mars est donc sorti dans nos salles obscures 2 days in New-York, suite de 2 days in Paris. On retrouve l’artiste aussi bien devant que derrière la caméra mais Julie Delpy étant un ogre de travail en signe également le scénario.

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Dans cette suite, le personnage de Marion est partie vivre aux Etats-Unis, à New-York donc et si Adam Goldberg n’est plus de la partie ; c’est désormais Chris Rock qui partage sa vie. Marion va prochainement exposer ses photos lors d’une galerie et pour l’occasion, elle a invité son père et sa sœur à venir assister à l’évènement. Il ne faut pas non plus oublier le désinvolte Manu (Alexandre Nahon) qui s’est tapé l’incruste !

Continuons donc notre journée puisque la Fnac de Montparnasse organise justement une rencontre à 16 heures. Arrivé avec 15 minutes de retard, c’est une bonne centaine de personnes qui s’est amassé au lieu de rencontre si bien que je pouvais difficilement apercevoir la belle Julie. L’interview continuait ainsi son cours et puis j’ai eu la surprise d’entendre la voix d’Albert Delpy, le père qui est venu l’accompagner. On retrouve ce dernier dans 2 days in New-York où il provoque quelques fous rires mais j’ai surtout en tête sa formidable reprise de Gérard Lenorman La ballade des gens heureux dans Le skylab.

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L’interview se concentre d’abord sur l’ensemble de la carrière de Julie Delpy, d’abord actrice et désormais réalisatrice reconnue et qui plus est talentueuse. Un accomplissement d’autant plus remarquable qu’on retrouve également son nom dans la musique originale du film La comtesse car rappelons que Madame chante également. Les questions deviennent ensuite plus axées sur 2 days in New-York, une œuvre très personnelle qu’elle a dédié à sa mère Marie Pillet disparue.

2 days in New-York  est certes une comédie mais on est surpris d’y voir aborder un thème aussi délicat que la mort. Cela se traduit d’abord à travers le personnage de Willow interprétée par la jeune Talen Ruth Riley qui a une fascination incompréhensible pour le morbide, la première gothique noire comme le souligne avec humour le film ! Sentiment d’autant plus renforcé que l’action du film se déroule durant les traditionnelles fêtes d’Halloween.

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Confronter les enfants face à la mort est une expérience que Julie Delpy a elle-même vécue avec son propre fils. Il a fallu lui expliquer l’absence d’une grand-mère dans sa vie mais aussi à travers une anecdote amusante, le concept de vieillesse. Le garçon est en effet déjà un jeune adepte de Youtube et est obnubilé par les vidéos des Beatles. Il a ainsi fait une remarque judicieuse à sa mère en notant que John Lennon dans les différents médias est resté un éternel jeune homme et qu’il aimerait qu’il en soit de même pour lui.

 

DSC05905bis.jpgFilm indépendant, le casting profite cependant de la présence du célèbre Chris Rock qui a rapidement été emballé par le projet. Il connaissait la réalisatrice et avait vu et apprécié 2 days in Paris si bien que tout cela s’est vite concrétisé. Il y a cependant une scène qui a posé un léger remaniement, celle d’un rêve de Mingus entouré de sa belle famille en costumes d’époque. On y voit nos frenchies se goinfrer tels des ogres mais à la base, c’est une séquence différente qu’avait en tête Delpy et qui a effrayé Chris Rock. Dans l’esprit de ce dernier, l’idée initiale pouvait être mal interprétée et certains spectateurs pouvaient assimiler cela comme étant un noir dévoré par des blancs.

 

DSC05906.JPGAlors que la rencontre touche à sa fin, Julie Delpy se prête au jeu de la dédicace pendant 5 minutes mais semble pressée. Cela aurait pu s’arrêter là et je pensais vraiment qu’elle allait partir mais quand elle voit tout ce public qui attend une signature ou une photo, elle se lève et vient directement à notre rencontre pour accélérer les choses. Pour terminer comme il se doit cette journée, je vais également saluer Albert Delpy qui était resté en retrait et le féliciter pour ses prestations que ce soit dans Le skylab ou dans 2 days in New-York.

 

 

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