An oversimplification of her beauty
La journée commence mal pour notre pote Terence (Terence Nance) ; il s’est levé en retard pour aller travailler et il n’avait vraiment pas besoin de ça. Après son boulot et ses cours, il doit en effet déménager un lit qui plus est dans le métro new-yorkais ce qui, croyez-le, est une véritable aventure ! Ce soir, il attend en effet la visite de Namik (Namik Minter) avec qui il entretient une relation plus qu’ambiguë puisqu’elle est déjà en couple avec quelqu’un. A priori, ils ne sont donc que de simples potes d’enfance même s’ils ont déjà eu l’occasion de dormir ensemble 18 fois sans aller plus loin. Un coup de fil va cependant tout remettre en cause.
N’y allons pas par 4 chemins, An oversimplification of her beauty est un ovni ! Déjà, il faut savoir que derrière ce titre se dissimule en fait 2 films puisque le réalisateur Terence Nance intègre un court-métrage How would I feel tourné en 2006. On a donc un mix entre ces réalisations sans compter quelques séquences d’animation qui viennent apporter encore un peu plus de curiosité à l’œuvre. Le thème est on ne peut plus simple ; il évoque sa relation avec Namik et à partir de là, on a droit à du verbiage continu qui suscite plus l’indifférence que la passion. Il n’y a que les plus courageux qui se permettront le luxe d’une drôle d’expérience.
Il faut le voir pour : Faire livrer votre lit !