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Cinéma - Page 379

  • Abandonnée

     

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    A l’orée de ses 42 ans, notre pote Marie Jones (Anastasia Hille) a toujours ressenti un vide au plus profond de son cœur. C’est pour cela qu’elle voyage actuellement en Russie à la recherche de ses racines et dans l’espoir de pouvoir enfin donner un sens à sa vie ; on a en effet retrouvé la trace de sa mère. Elle décide donc de se rendre dans la demeure qu’elle a reçue en héritage, une vieille ferme abandonnée depuis des lustres et isolée de tout. Quand elle arrive sur place, d’étranges phénomènes se manifestent et surtout elle fait la connaissance de Nikolaï (Karel Roden) qui prétend être son frère.

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    L’épouvante est un genre dans lequel il est extrêmement difficile d’innover et ces dernières années, on peut dire que les studios du monde entier nous ont gavé de ce style de films. Abandonnée est avant tout la première grande réalisation de Nacho Cerda qui a construit sa réputation à travers divers courts métrages et qui tente donc le grand pari en passant par les salles obscures. Loin d’être convaincant, on retrouve toutes les ficelles que l’on a l’habitude de voir et on ne peut pas dire que Cerda apporte vraiment quelque chose de nouveau au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre ce que veut dire Manger comme un porc.

  • Les chansons d’amour

     

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    Entre Julie & Ismaël (Ludivine Sagnier & Louis Garrel), c’est l’amour fou ou du moins c’est ce que tout le monde pensait. Quelle surprise d’apprendre que depuis quelques temps ce joli couple avait accueilli un troisième partenaire en la personne d’Alice (Clotilde Hesme), collègue de travail d’Ismaël. Malheureusement, les histoires d’amour se terminent souvent mal et Julie meurt soudainement à la suite d’un malaise cardiaque laissant ainsi dans le plus grand désespoir sa famille et surtout Ismaël.

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    Difficile de décrire ce film qui lorgne du coté des comédies musicales mais aux accents clairement dramatiques. On est déjà étonné par la vision des relations amoureuses proposée par Christophe Honoré pertinemment contemporaine mettant en scène aussi bien le triolisme que l’homosexualité. A cela s’ajoute des chansons totalement originales donnant une identité propre mais Les chansons d’amour, comme souvent avec ce genre de films, ne séduiront qu’une petite partie du public. Notons qu’il est porté par de jeunes comédiens comme Ludivine Sagnier & Louis Garrel et qu’il fut présenté à Cannes.


    Il faut le voir pour : Se méfier des amoureux bretons.
  • Last Kiss

     

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    La trentaine est un cap difficile à passer pour de nombreuses personnes. Pour notre pote Michael (Zach Braff), c’est même devenu problématique puisque sa vie semble déjà écrite à l’avance ce qui ne semble pas vraiment le ravir. Accompagnée de la belle Jenna (Jacinda Barrett), ce jeune couple attend un enfant mais concernant le mariage, il faudra encore patienter. Autour d’eux, les couples ne cessent de se séparer et Michael lui-même commence à se poser des questions sur ce qui l’attend, un passage à vide durant lequel il fait la connaissance de Kim (Rachel Bilson). Va-t-il pouvoir résister à cette tentation qui s’offre à lui ?

     

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    Bon, autant vous le dire tout de suite, je ne me suis pas vraiment senti concerné par ce film puisqu’il traite essentiellement de la vie de couple, des questions d’engagement et tout le tralala. L’amour est-il éternel ? On pourrait en douter après avoir vu Last Kiss qui nous déballe des couples en crise après quelques mois ou des années d’une relation heureuse. Cette vision pessimiste (ou réaliste ?) de l’amour reste l’atout de ce film mais les acteurs manquent de présence pour nous convaincre d’autant que certains personnages sont peu approfondis. Divertissant pour une petite soirée entre couples !

  • Après lui

     

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    Un coup de fil et son existence a complètement basculé. Camille (Catherine Deneuve) va vivre la plus cruelle des expériences pour une mère, affronter le deuil d’un enfant. Parti avec son meilleur ami Franck (Thomas Dumerchez) pour l’enterrement de vie de garçon d’un de ses camarades, Mathieu (Adrien Jolivet) fut victime d’un accident de la route. Complètement déboussolée par ce drame, Camille ne peut accepter la nouvelle et finit par reporter tout son amour vers Franck. Au départ, ça semble partir d’une bonne intention mais petit à petit cela se mue en obsession.

     

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    Traitant d’un sujet extrêmement grave et difficile, Après lui décrit la destinée d’une mère perdue après la mort de son enfant ; une disparition qu’elle refuse d’admettre. La réputation de Catherine Deneuve n’est plus à faire et avec ce nouveau long métrage, elle démontre une fois encore toute l’étendue de son immense talent. Il est certain que cela ne va pas attirer un large public, c’est un film poignant qui n’apporte cependant rien à tout ce que l’on a pu voir jusqu’à présent.

     

    Il faut le voir pour : Catherine Deneuve plongée dans un concert de rock.

  • Still Life

     

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    San Ming (Han Sanming) vient d’accoster dans la région de Fengje. Il est à la recherche de son ex-femme et plus particulièrement de sa fille qu’il na pas vu depuis maintenant près de 16 ans. Hélas, retrouver sa trace s’annonce difficile car les choses ont bien changé dans cette région avec la construction du Barrage des 3 gorges qui a obligé une grande partie de la population à vivre ailleurs. Parallèlement à cette histoire, Shen Hong (Zhao tao) souhaite elle aussi revoir son mari entrepreneur dont elle n’a que peu de nouvelles, là aussi il lui faudra beaucoup de patience car ce dernier semble introuvable.

     

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    Pour dire les choses franchement, on ne peut pas dire que Still Life laissera un grand souvenir car ce film se veut le portrait d’une Chine de plus en plus industrielle et dont la vitesse de croissance est telle qu’on finit par perdre ses repères. Détail intéressant avec la construction du Barrage des 3 gorges qui obligera plus d’1 million de chinois à se déplacer et cela sans aucune aide de l’Etat. Réalisation assez austère de la part de Jia Zhang Ke, avec des scènes qui se construisent lentement, parfois anodines et qui pourraient faire fuir beaucoup d’entre vous !

     

    Il faut le voir pour : Rencontrer le Chow Yun Fat local

  • L'école des dragueurs

     

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    Décidément, ce n’est pas la grande joie du coté de notre pote Roger (Jon Heder), cet agent de stationnement s’est fait racketté devenant ainsi la risée de ses collègues et en plus de ça, il s’est fait refouler par un gamin qu’il avait pris sous son aile en tant que grand frère. Proche de la dépression, on lui donne alors un conseil en or : suivre les leçons du Dr P (Billy Bob Thornton), un espèce de coach qui redonne confiance en soi. Si au départ, ses cours peuvent paraitre bien étranges, force est de constater que cela donne des résultats puisque Roger obtient aussitôt son premier rendez-vous avec Amanda (Jacinda Barrett), sa voisine de pallier.

     

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    Rien que le titre indique déjà le niveau d’une comédie pas très fine et surtout pas très drôle. Avec ce genre de films et surtout avec un tel sujet, le 2nd degré est une étape obligatoire et si c’est bien le cas sur quelques scènes, L’école des dragueurs ressort vite la soupe habituelle. Il est dommage que le réalisateur ne soit pas allé plus en profondeur dans l’absurde car au final l’humour est tellement dérisoire qu’on finit par s’ennuyer. Pour les fans, précisons la présence pendant quelques minutes de Ben Stiller. Bref, moi qui attendais quelques cours de drague, je crois bien que je vais encore devoir me débrouiller tout seul et ça c’est pas gagné !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à sauver une vie avec une chaussette.

  • Shinobi

     

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    Au cœur du Japon du 17ème siècle, les Shinobi se répartissent en 2 clans rivaux : les Iga et les Koga. Allant à l’encontre de cet antagonisme, Oboro & Gennosuke (Yukie Nakama & Joe Odagiri) ont préféré laisser parler leur sentiment mais cet amour semble véritablement impossible. Le destin s’acharne d’ailleurs sur eux lorsque, sous les ordres du Shogun, Hattori Hanzo (Yutaka Matsushige) lève l’interdiction de se battre pour les 2 clans. Il met également en place des combats entre les 5 meilleurs guerriers d’Iga & Koga pour désigner les meilleurs et parmi ceux-ci on retrouve Oboro & Gennosuke.

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    Les amateurs de manga vont surement se jeter sur Shinobi car celui-ci possède tous les ingrédients pour offrir un excellent divertissement. Plein de personnages avec leurs spécificités, des combats au sabre, du sang et une pointe de romance à la Roméo & Juliette ; voici ce qui vous attend. Notons qu’à la base, il s’agit d’un roman de Futaro Yamada qui fut d’ailleurs déjà adapté par les japonais sous forme de manga et d’anime avec Basilisk. Véritable récréation pour le spectateur, on peut quand même regretter que certains combats tournent aussi courts avec parfois une impression de bâclage mais ne boudons pas notre plaisir !

    Il faut le voir pour : Connaitre le véritable sens du regard qui tue !
  • Jugez-moi coupable

     

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    Nous sommes sur le point d’assister à l’un des plus importants procès du crime organisé de New York, les accusés : la famille Lucchese. Au centre de cette affaire, on retrouve Giacomo "Fat Jack" DiNorscio (Vin Diesel) condamné pour trafic de stupéfiants et qui purge actuellement une peine de 30 ans. Refusant de trahir les siens, il décide de renvoyer son avocat et d’assurer sa propre défense mais sa façon de faire ajouté à son arrogance risque de nuire à ses compagnons. Pourtant, malgré son inexpérience on le laisse faire car on sent qu’il est capable de capter l’attention du jury mais le procès sera long !

     

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    Une fois n’est pas coutume, Hollywood s’est approprié une histoire vraie pour en faire un film mais ce qui m’intéressait surtout c’était la prestation de Vin Diesel plus réputé pour les scènes d’actions qu’autre chose. Sur ce point, pas grand-chose à dire car si il prouve qu’il peut jouer d’autres rôles que des mecs musclés ; ce personnage ne va pas non plus le propulser au devant de la scène. La faute aussi à un film assez monotone puisque l’on suit rien moins que le plus long procès pour affaires criminels ! Inutile de vous dire qu’à un certain moment on sature sans compter une histoire presque banale, bref tout ça condamne Jugez-moi coupable à n’être qu’un film parmi tant d’autres.

  • Lucky You

     

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    Tout le monde en a entendu parler, Las Vegas est la ville du jeu et un véritable paradis pour notre pote d’enfance Huck (Eric Bana) qui ne vit que pour une chose : le Poker ! Une passion qu’il n’hésite pas à entretenir à coups de dizaines de billets verts mais l’important n’est pas de gagner c’est de se confronter aux meilleurs. L’excitation est à son comble puisque les World Series vont bientôt débuter et Huck souhaite plus que tout démontrer au monde entier son talent. Pour cela, il devra faire face à son rival de toujours L.C. (Robert Duvall) autrement dit son père !

     

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    Intronisé nouveau jeu à la mode, le poker s’offre le luxe de s’inviter dans les salles obscures avec Lucky You et propose finalement un jeu pas très riche. Au niveau de la réalisation, il ne faut pas chercher bien loin avec une histoire peu convaincante saupoudrée d’une légère histoire d’amour pour nous montrer Drew Barrymore et attirer quelques spectatrices. Par contre, l’atout de ce film est de nous faire découvrir succinctement le poker avec l’ambiance qui accompagne ce genre d’évènements et ça c’est pas du bluff ! Bref, si vous aimez entendre les jetons de casino s’entrechoquer, vous laisserez une chance à ce film.

     

    Il faut le voir pour : Faire des progrès au Poker.

  • Steppin'

     

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    Ce soir là, DJ Williams (Columbus Short) pensait tout gagner en remportant la Battle et un sacré paquet de dollars mais il va surtout assister, impuissant, à la mort de son jeune frère Duron (Chris Brown), touché par une arme à feu. Après ce drame, il part s’installer chez son oncle et sa tante dans la ville d’Atlanta pour se reconstruire et par la même occasion fuir la violence. A l’université, il tombe sous le charme d’April (Meagan Good) mais de nouveaux ennuis ne tardent pas à ponter le bout de leur nez ; plusieurs confréries étudiantes s’intéressent à lui et particulièrement à son talent inné pour la danse en vue du prochain concours de Stepping.

     

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    Un film basé sur la danse, en voilà une bonne idée ! Dommage que celle-ci arrive avec 20 ans de retard ! Pour vous résumer Steppin' c’est 75% de jolies chorégraphies, 15 % de romance, 10 % de rivalités et de problèmes en tous genres et bien entendu 0% d’originalité. Evidemment, celles et ceux qui prennent plaisir à voir les autres se déhancher sur une piste se délecteront avec ce film car c’est vrai que le tout est agréable à voir. Je me dis toutefois qu’on est quand même droit à s’attendre à un véritable film quand on va au ciné (surtout si vous payez plein pot) et ce n’est pas vraiment le cas ici !

     

    Il faut le voir pour : Emballer les filles sur autre chose que la valse !