A single man
Cela faisait 16 ans que Jim (Matthew Goode) illuminait ses journées et depuis la mort de celui-ci, George (Colin Firth) voit son existence s'évanouir. Un deuil d'autant plus difficile à accepter que la famille de Jim s'évertue à le tenir éloigné allant jusqu'à lui cacher l'accident mortel de son compagnon. Déprimé, George se réconforte comme il le peut auprès de sa pote d'enfance Charley (Julianne Moore) mais rien n'y fait et il se résout à préparer la fin de son histoire. Il a minutieusement tout préparé, pris toutes ses dispositions et alors qu'il s'apprête à passer à l'acte, Charley le convie à boire un verre et la nuit ne va pas se terminer comme il se l'imaginait.
Christopher Isherwood avait écrit le roman Un homme au singulier dans les années 1960 et un demi-siècle plus tard, le voilà adapté pour le grand écran. Un film qui va vite donner le ton, son rythme extrêmement lent vous fera soit rapidement fuir soit vous permettra d'apprécier à loisir le jeu de Colin Firth dans un de ses meilleurs rôles. En dehors de ça, on pourra également le contexte historique dans lequel se déroule ce drame et surtout l'esthétique de A single man avec un intéressant jeu sur les couleurs.
Il faut le voir pour : Trouver un moyen infaillible d'avoir du pain frais à tout moment.