Hold-up
8 minutes pour le plus grand braquage de l’histoire de la Scandinavie. Le 05 Avril 2004, 11 hommes cagoulés, armés et totalement préparés font irruption dans la cour arrière de la Nokas, une banque. Leur plan a été minutieusement étudié ; toutes les précautions ont été prises à commencer par le blocage du commissariat situé non loin de là. C’est un camion en feu qui bloque la sortie des véhicules des forces de l’ordre, le temps pour eux d’agir mais les choses se compliquent. Si le personnel de la Nokas est parvenu à s’enfuir, une fusillade débute alors qu’en ce début de matinée de nombreux civils arpentent les rues de la ville de Stavanger sans conscience du danger qui les entoure.
Reconstitution du plus célèbre braquage en Norvège, Hold-up réussit sans grand mal à capter notre attention dans sa première partie. L’histoire se met en place non seulement par des va-et-vient temporels mais aussi en adoptant différents points de vue. On assiste ainsi à la préparation soignée des bandits, à la routine quotidienne des employés de banque ou encore à la prise de fonction des policiers. Puis la dernière demi-heure s’attarde sur une fusillade qui s’éternise d’autant que le réalisateur ne semble pas vouloir en faire une séquence spectaculaire à l’image de ce plan final où de l’avant d’un bus, on assiste à l’installation d’une scène de crime.
Il faut le voir pour : Calculer le rapport poids/valeur des billets de banque et vérifier le butin des films au cinéma parce qu’on nous prend pour des cons !