Une expérience menée pour le compte de l'armée  a mal tourné et on s'est retrouvé avec une horde de zombies. Pas de problèmes la cavalerie arrive ; le major Camus (Catero Colbert) et ses soldats vont faire le ménage en un clin d'œil mais le souci c'est que l'un d'eux s'est fait mordre. Ce n'est qu'une question d'heures pour qu'il soit transformé et il ne trouve rien de mieux que de se réfugier dans un club de strip-tease. On n'échappe pas à l'inévitable et l'une des filles est à son tour contaminée mais à la surprise générale, son numéro de strip déchaine la foule. Un succès qui n'échappe pas aux yeux du patron Ian (Robert Englund) qui va tout faire pour conserver cette nouvelle poule aux œufs d'or.

Le scénario dégénéré vous laisse présager du crédit à donner à ce film qui, avec un peu plus de maitrise, aurait pu devenir une référence dans le genre. L'idée de faire des zombies strip-teaseuses est aussi stupide qu'elle est excellente mais la réalisation ne suit pas ! Malgré le brin d'ironie, les premières minutes sont dignes d'un film amateur et la suite des évènements n'est que succession de danses topless lancinantes. Zombie strippers mérite le coup d'œil mais c'est dommage que le film se contente de nous faire admirer la plastique des femmes pendant 1 heure ; un brin d'histoire aurait été apprécié.

Enfin, les cours sont terminés ! Place maintenant aux vacances et direction Daytona Beach pour Anderson Lee (Jay Gillespie) et ses deux potes d’enfance. Le programme est simple ; la plage, le soleil et un maximum de nanas. Oui mais encore faut-il qu’ils arrivent à destination car sur la route ils tombent sur une déviation qui va les conduire dans un endroit bien particulier ; la Vallée des plaisirs. Sans trop comprendre pourquoi, ils sont accueillis par toute cette communauté pour le moins surprenante et notamment par leur maire Buckman (Robert Englund).

Voici venir un film d’horreur bien décalé par rapport à ce qu’on peut voir d’habitude. Ici, mieux vaut apprécier le 2^nd degré pour apprécier à sa juste valeur 2001 Maniacs car d’une part l’histoire principale est très banale mais surtout ce sont les personnages qui sont volontairement dépeints comme des "attardés" de la lointaine campagne. Evidemment, malgré le coté un peu comique de la situation, ça reste un film d’horreur avec tout ce qu’il faut en matière d’hémoglobine et de scènes gores qui feront le bonheur des amateurs du genre.