L’empreinte de l’ange
C’est une période délicate pour notre pote Elsa (Catherine Frot) qui est en pleine procédure de divorce et qui se bat pour obtenir la garde de son fils Thomas (Arthur Vaughan Whitehead). Une chose qui s’annonce bien compliquée au vu de ses antécédents médicaux ; il y a 7 ans Elsa a vécu un drame familial qui la traumatise aujourd’hui encore. Les évènements empirent lorsqu’elle croise par hasard Lola (Héloïse Cunin), cette petite fille a quelque chose qui lui fait croire qu’elles sont liées. Pour Elsa, c’est le début d’un calvaire ; elle se met à épier la famille de Lola et à inventer des situations rocambolesques qui lui permettront de la revoir.
L’instinct maternel nous pousse parfois à faire des choses bien étranges comme c’est le cas pour ce personnage campé avec brio par Catherine Frot. Mère meurtrie par la disparition de sa fille, cet évènement du passé reste ancré dans sa mémoire la conduisant à un état de santé fragile. L’empreinte de l’ange est un bon thriller psychologique, Frot joue avec les nerfs de Sandrine Bonnaire et avec les nôtres par la même occasion car on ignore jusqu’où elle peut aller pour assouvir ses désirs. Le final est aussi surprenant qu’est la dernière phrase apparaissant à l’écran qui donne à l’histoire une tout autre dimension.
Il faut le voir pour : Porter un casque quand vous faites du patin à glace.