Paris
Pierre (Romain Duris) est effondré. Son médecin vient de détecter une anomalie au niveau de son cœur et ses jours sont peut-être comptés. Il doit suivre un lourd traitement dans l’attente d’une transplantation dont les chances de réussite sont loin d’être rassurantes. Pour le réconforter, sa grande sœur Elise (Juliette Binoche) va venir lui tenir compagnie et l’aider à franchir ce moment délicat. Les journées sont longues pour Pierre qui s’occupent en jardinant mais surtout en observant certains parisiens de sa fenêtre. Quelle est leur histoire ? Que vivent-ils au quotidien ? Se rendent-ils compte de la chance qu’ils ont de pouvoir vivre avec insouciance dans cette belle ville ?
Le duo Cédric Klapisch/Romain Duris c’est un peu le pendant français de Tim Burton/Johnny Depp ; c’est un gage de qualité. Après avoir vanté la diversité culturelle internationale, le réalisateur s’attarde sur la capitale française, centre névralgique du pays. Film choral à la distribution impressionnante, Paris se nourrit de la richesse des personnages mais il manque une âme à tout cela. Les histoires de chacun se succèdent sans véritable liant et finissent par devenir terriblement insignifiantes d’autant plus que le destin de Pierre est vite relégué au second plan. Ce n’est pas du grand Klapisch mais ça reste tout de même un film de qualité.
Il faut le voir pour : Arrêter de draguer les filles par SMS.