Miraï, ma petite sœur
Alors qu’il s’amuse avec ses trains miniatures, le petit garçon qu’est Kun attend avec impatience le retour de ses parents. Lorsque ceux-ci passent le pas de la porte, ils ne sont pas seuls puisque la petite Miraï est née ! La vie de cette famille va être de nouveau chamboulée d’autant plus que le père, un architecte à l’imagination débordante a accepté de rester travailler à domicile pour que son épouse puisse reprendre une activité professionnelle. Pendant ce temps, Kun accepte mal l’idée d’avoir une petite sœur ; il se rend bien compte qu’il n’a plus l’attention de ses parents et fait tout pour l’attirer. Un jour, après s'être fâché contre eux, il fait une rencontre extraordinaire dans le jardin de sa maison. Un homme avec une queue de chien se présente à lui et il se trouve qu’il lui est très familier !
Après avoir confronté Le garçon et la bête, le réalisateur japonais Mamoru Hosoda est de retour avec un thème plus traditionnel - la famille - non sans nous réserver des surprises. Si l’histoire tourne autour du personnage de Kun et de sa relation avec cette nouvelle petite sœur, on a droit à différentes incursions vers le fantastique à travers des rencontres extraordinaires. A l’image de cette maison à l’architecture atypique, on peut parfois se sentir déstabilisé face à ces scènes qui nous font voyager à travers le temps et l’espace comme celle se déroulant à la gare. Autant Miraï, ma petite sœur brille par le réalisme de ses personnages autant cela s’évapore à cause de ce récit beaucoup trop morcelé d’où un petit sentiment de déception quand s’achève le film.
Il faut le voir pour : Arrêter de traiter votre mère de Démon !