Mister Babadook
La naissance de Samuel (Noah Wiseman) aurait du être un heureux évènement mais c’est au même moment que notre pote Amelia (Essie Davis) a perdu son mari Oskar (Ben Winspear). Cela fait maintenant 7 ans qu’elle élève seule son fils et ce n’est pas tous les jours facile surtout avec un enfant à l’imagination débordante et croyant voir des monstres partout. Il a d’ailleurs une fâcheuse tendance à inventer des armes pour se défendre et c’est ce qui lui vaudra quelques ennuis à l’école. Un soir, sa mère lui raconte l’histoire de Mister Babadook, un livre que Samuel a trouvé sur son étagère et ce sera le début de nombreux cauchemars pour lui mais aussi pour sa mère !
Tout laissait à penser que Mister Babadook serait un énième film d’épouvante-horreur cherchant à nous faire sursauter à la moindre occasion mais c’est le juger trop vite ! Il s’avère en effet plus intéressant que ça grâce notamment à des personnages très bien développés avec cette relation mère/fils où amour et haine se mêlent. Et ils sont surtout très bien interprétés respectivement par Essie Davis & Noah Wiseman (délicieux en garnement agaçant). Ce qui est moins remarquable en revanche ce sont les quelques manifestations grotesques du Babadook pas loin d’être comiques. Ceux qui s’attendaient à trembler seront déçus, mais c’est un premier long-métrage prometteur pour la réalisatrice australienne Jennifer Kent.
Il faut le voir pour : Bien choisir l’histoire que vous raconterez à vos enfants avant qu’ils aillent dormir !