Ça peut paraître étrange mais Lex Luthor s’est livré à la police ! Bien sur, toute la Justice League imagine qu’il s’agit encore d’un de ses plans machiavéliques mais ils sont loin de se douter que ce Luthor vient en fait d’une Terre parallèle. Sur son monde, il est l’un des derniers héros à s’opposer au malfaisant Syndicat du crime et s’il a fait cet incroyable voyage c’est pour demander l’aide de nos justiciers. Seul Batman se montre méfiant et refuse de l’accompagner sur sa Terre, les autres membres emmenés par Superman vont découvrir un monde où la peur s’est installée. Ce qu’ils ignorent également c’est que Luthor a profité de sa brève visite dans leur base pour y dissimuler un objet précieux.

Inspiré notamment du roman graphique JLA : Earth 2 du duo Grant Morrison / Frank Quitely, Justice League : Crisis on two earths donne l'occasion de voir un univers DC chamboulé où le rôle des héros et vilains se sont inversés. On apprécie ainsi de voir s’opposer les membres de la Justice League avec leurs doubles maléfiques du Syndicat du crime ; de quoi nous offrir de belles scènes d'action même si l'issue de ces combats n'étonnera pas grand monde. Dans l’ensemble, on a donc un film d’animation plutôt sympa, des graphismes plaisants, facile d’accès et qui devrait contenter aussi bien le spectateur averti des productions de chez DC que l’amateur.

Et si notre pote Barry Allen était rentré chez lui plus tôt, est-ce que sa mère serait encore vivante ? C’est une question que se pose régulièrement celui que l’on connait également sous le nom de Flash, le héros le plus rapide au monde et bien malgré lui il va avoir sa réponse. Il se réveille en effet dans un univers totalement différent où certes sa mère est vivante mais où le monde est au bord de l’apocalypse provoquée par les amazones de Wonder woman et les atlantes d’Aquaman. Dans ce monde, Barry ne possède pas de pouvoirs mais va chercher de l’aide au manoir Wayne où il s’attendait à retrouver Bruce mais à sa grande surprise c’est le père de celui-ci, Thomas qui se cache derrière le masque de Batman !

Flashpoint est une saga majeure dans l’histoire de DC Comics puisqu’au terme de celui-ci l’éditeur américain a relancé totalement son univers en 2011 avec l’évènement The new 52. Imaginé par Geoff Johns et magnifiquement mis en image par Andy Kubert, le comics trouve ici une adaptation réussie. On est dans la même lignée que Batman Year One c'est-à-dire que graphiquement c’est vraiment séduisant bien qu’à certains moments l’anatomie de certains héros masculins laisse perplexe. On oublie vite tout cela quand l’action prend place et La Ligue des justiciers - Le paradoxe Flashpoint n’en manque pas et il n’y a pas de temps mort ce qui devrait faire le bonheur des fans de comics mais aussi des amateurs de super-héros.