Adieu au langage
Une femme enlève sa culotte pour faire sa lessive. De là découle un débat essentiel sur l’Egalité avec son compagnon qui médite sur le sujet installé confortablement sur son trône. D’autres interrogations surviennent ; qu’est ce qui différencie la notion d’idée de la métaphore ? Et puis il faut parler de ce chien qui se promène dans une foret avant de s’inviter dans une voiture. Le chien, seul animal capable d’aimer l’homme davantage qu’il ne s’aime lui-même et cela Darwin l’avait bien compris. D’ailleurs le chien, quelle représentation a-t-il de l’homme, d’une cité ? Abracadabra, Mao Tse Toung, Che Guevarra !
Bon … avant de se lancer dans Adieu au langage, on savait qu’on aurait un ovni évoluant dans de très hautes sphères. En fait, je me suis longtemps demandé s’il ne s’agissait pas d’une compilation de rushes à jeter qu’on aurait confondus avec le véritable film. Impossible de vous proposer un résumé ; c’est une accumulation d’images, de dialogues sans queue ni tête avec des fulgurances pseudo-intellectuelles témoignages d’un certain dédain pour le spectateur lambda. Certes, je veux bien qu’on me dise que Godard est un génie et que ceci est un chef d’œuvre mais on ne m’ôtera pas l’idée que le bon cinéma doit aussi se rendre accessible ce qui est loin d’être le cas. On dira Adieu tout court.
Il faut le voir pour : Apprendre que la notion d’égalité est indissociable au caca !